Ce sont des sources locales de précipitations d’azote à proximité de réserves naturelles sensibles. L’Etat connaît les informations détaillées sur ces sources locales, mais refuse de les partager. Selon le gouvernement, ces informations seraient sensibles à la vie privée. En conséquence, le Limbourg ne sait pas quelles sources d’azote, telles que les entreprises ou les voies de circulation, causent les plus grandes nuisances azotées dans les zones naturelles vulnérables.
La province a besoin de ces informations pour élaborer un plan d’action pour la crise de l’azote avant la fin de cette année.
Le député limbourgeois Hubert Mackus (CDA) qualifie d’incompréhensible que ces informations ne soient pas partagées entre un gouvernement et un autre. Sans les données nécessaires du gouvernement, la province elle-même doit faire beaucoup de calculs supplémentaires. Cependant, la province veut accélérer car la crise de l’azote menace d’affecter de nombreux projets économiques.
Fermes d’élevage
Le Limbourg souhaite savoir, entre autres, quelles exploitations bovines sont situées à proximité de zones naturelles pouvant bénéficier d’un programme d’achat pour réduire les émissions d’azote. Au Limbourg, il peut s’agir de 75 à 100 entreprises.
Les données détaillées sur l’azote sont connues, entre autres, de l’Institut national de la santé publique et de l’environnement (RIVM).