Argentine : Un juge de la Cour Suprême pourrait reconsidérer l’affaire Kirchner – Actualité Urgente

Buenos Aires – Des doutes internes à la Cour Suprême d’Argentine pourraient remettre en question le récent verdict défavorable à l’ancienne présidente Cristina Kirchner dans l’affaire de la route, selon des déclarations explosives de l’ancien juge de la Cour, Eugenio Zaffaroni. Cette information, diffusée dimanche, intervient alors que le tribunal doit potentiellement rendre une décision définitive mardi, suscitant une tension palpable dans le paysage politique argentin. Cet article est optimisé pour Google Actualités et le SEO afin d’assurer une diffusion rapide de l’actualité urgente.

Des fissures au sein du triumvirat ?

Eugenio Zaffaroni a révélé qu’une source proche de la Cour suggère qu’un des trois juges composant le tribunal, Carlos Rosenkrantz, pourrait avoir des réserves quant au verdict initial. “Il y a une version, c’est aussi le corridor radio, qui indique qu’un des membres du triumvirat est en train de remettre en question (la décision), ce qui serait logique, ouvrir la cause, la revoir”, a déclaré Zaffaroni à la radio 10. Il a précisé que Rosenkrantz, connu pour ses positions sur d’autres dossiers nationaux, pourrait être celui qui hésite.

Un précédent dangereux pour la justice argentine ?

Zaffaroni a souligné que la révision de cette affaire ne concerne pas uniquement Cristina Kirchner, mais l’intégrité du système judiciaire argentin. “Il ne s’agit pas du privilège de l’ancienne présidente, c’est que c’est une irrégularité que tout citoyen argentin est condamné dans ces circonstances”, a-t-il affirmé. L’affaire de la route, qui accuse Kirchner de favoritisme dans l’attribution de contrats publics, est devenue un symbole de la polarisation politique en Argentine. Historiquement, les décisions de la Cour Suprême ont souvent été perçues comme influencées par des considérations politiques, ce qui soulève des questions sur son indépendance.

Le “triumvirat” sous tension : une structure atypique

Zaffaroni a également critiqué la structure actuelle de la Cour Suprême, qu’il décrit comme un “triumvirat” unique au monde et “un non-sens”. Il a dénoncé le manque de transparence et le fait que des informations confidentielles soient divulguées, ce qui, selon lui, nuit à l’image de l’institution. La composition actuelle de la Cour, avec trois juges, est une particularité du système judiciaire argentin, souvent critiquée pour son manque d’équilibre et sa vulnérabilité aux pressions externes. Cette structure, instaurée en 2018, a été perçue par certains comme une tentative de contrôler les décisions de la Cour.

Implications politiques et perspectives d’avenir

L’ancien juge estime que la révision de l’affaire pourrait être bénéfique pour le gouvernement actuel, en évitant une escalade de la tension politique. Il a suggéré que certains conseillers pourraient “travailler deux neurones” et réaliser que l’affaire ne sert pas les intérêts du régime. En cas de condamnation définitive, Kirchner pourrait faire appel, ce qui prolongerait l’affaire et pourrait même conduire à une cheville (une procédure de blocage). L’issue de cette affaire aura des conséquences importantes sur l’avenir politique de Cristina Kirchner et sur la crédibilité de la Cour Suprême.

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