Ascension éclair de l’Everest : Xenon et controverse
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LONDRES – 7 mai 2024 – Une incroyable ascension de l’Everest a été réalisée par une équipe de vétérans des forces spéciales britanniques. Ils ont atteint le sommet en un temps record de quatre jours et demi, un exploit qui suscite débats et questionnements, notamment en raison de l’utilisation de xenon. L’expédition, baptisée “Mission Everest en Sept jours”, visait également à collecter des fonds pour des œuvres caritatives militaires. Pour en savoir plus sur les risques encourus et les prochaines étapes, lisez la suite.
Ascension éclair de l’Everest : Xenon et controverse
Une équipe de vétérans des forces spéciales britanniques a réalisé un exploit remarquable : atteindre le sommet du mont Everest, culminant à 8 848 mètres, en seulement quatre jours et demi. Ce projet audacieux, baptisé “Mission Everest en Sept Jours”, a suscité à la fois l’admiration et la controverse, notamment en raison de l’utilisation de xenon.
L’ascension record
Garth Miller,Alistair Scott Carns,Anthony james Stazicker et Kevin Francis Godlington ont décollé de Londres-Heathrow un samedi après-midi et ont atteint le “toit du monde” le mercredi matin,heure locale. Moins de 24 heures après leur succès, ils étaient de retour au camp de base, d’où un hélicoptère les a ramenés à Katmandou. Leur retour à Londres était prévu le vendredi matin, marquant la fin de leur mission.
Un objectif caritatif
Au-delà de l’exploit sportif, cette expédition visait à sensibiliser le public aux besoins des militaires et à collecter des fonds pour des organisations caritatives des forces armées. L’objectif principal est de soutenir ceux qui soutiennent les familles et les enfants de ceux qui ont fait le sacrifice ultime pour défendre nos libertés
, selon l’équipe.
La controverse du Xenon
L’utilisation de xenon, un gaz noble utilisé en anesthésie et parfois comme dopant par les athlètes, a soulevé des questions éthiques. Le xenon est censé réduire le risque de mal des montagnes. La commission médicale de l’Union Internationale des Associations d’Alpinisme (UIAA) a réagi vivement, affirmant que l’usage devrait se limiter à la salle d’opération
.L’UIAA a averti que son utilisation inappropriée pourrait entraîner des troubles cérébraux,respiratoires,voire la mort. Malgré ces avertissements, l’équipe a rapporté depuis le camp de base : Tous vont bien, de bonne humeur, comme s’ils revenaient d’une randonnée. Pas même un coup de soleil.
Commercialisation et critiques
La commercialisation croissante de l’alpinisme sur les sommets de plus de 8 000 mètres est une source de préoccupation constante. Certains craignent que des projets records comme celui-ci n’attirent encore plus de personnes sur l’Everest. Cependant, il est important de noter que l’Everest est une source de revenus essentielle pour les populations locales. À titre de comparaison, 456 permis ont été délivrés à des étrangers pour l’Everest cette année, tandis que le Mont Blanc, le plus haut sommet des Alpes, accueille environ 20 000 alpinistes chaque année.
Réactions extrêmes
Les critiques de l’UIAA et de figures comme Reinhold Messner ont exacerbé les tensions. Lukas Furtenbach, l’organisateur du projet “Mission Everest en Sept Jours”, a même reçu des menaces de mort. Un message particulièrement odieux comparait son action à Auschwitz.
Sécurité et innovation
Furtenbach a contribué à améliorer la sécurité en haute montagne.Il a mis en place une base de données pour intégrer la préparation à l’hypoxie dans ses expéditions. Il utilise un gant de données pour surveiller en permanence la fréquence cardiaque et la saturation en oxygène de ses participants. de plus,il ne lésine pas sur l’oxygène en bouteille,contrairement à certains opérateurs à bas prix où les décès sont plus fréquents.
Un message de prudence
La mission de sept jours est une provocation – mais elle doit aussi montrer ce qui est possible, a déclaré Furtenbach.
Lukas Furtenbach, organisateur de l’expédition
Il a réussi son pari, mais il met en garde contre toute imitation irréfléchie. Dans un message sur les réseaux sociaux, Furtenbach écrit : L’Everest punit l’hubris. Cette montagne exige du respect. La mission de sept jours était un test contrôlé, pas un modèle à suivre aveuglément.
Il exhorte les futurs aspirants à l’Everest, les guides, les sherpas et les sauveteurs à ne pas imiter ce que vous ne comprenez pas. La vitesse ne signifie rien si la sécurité est sacrifiée. Déplaçons les limites – mais jamais au prix de vies humaines.
FAQ
- Qu’est-ce que le projet “Mission Everest en Sept Jours” ? C’est une expédition visant à atteindre le sommet de l’Everest en un temps record, tout en sensibilisant et en collectant des fonds pour les militaires.
- pourquoi l’utilisation de xenon est-elle controversée ? Parce que son utilisation en dehors d’un cadre médical strict peut entraîner des risques pour la santé, selon l’UIAA.
- Quel est le message principal de Lukas furtenbach ? Il encourage à repousser les limites, mais jamais au détriment de la sécurité et du respect de la montagne.
Le saviez-vous ?
Le mont Everest continue de croître d’environ 4 millimètres par an en raison de la tectonique des plaques.
Conseil pratique
Avant de tenter une ascension en haute montagne, assurez-vous d’avoir une excellente condition physique, une acclimatation adéquate et un équipement de qualité.
Question pour les lecteurs : Que pensez-vous de l’utilisation de substances comme le xenon dans les expéditions en haute montagne ? Partagez votre avis dans les commentaires !