La Commission européenne recherche une solution négociée au conflit commercial déclenché par les droits de douane mondiaux imposés par les États-Unis. Ursula von der leyen a tendu la main au premier ministre chinois Li Qiang pour collaborer, soulignant la nécessité d’éviter une escalade et de surveiller les détournements commerciaux résultant de cette situation.
« Il n’y a pas d’ordre dans le chaos »,avait déclaré von der Leyen la semaine dernière lorsque les États-Unis ont annoncé des droits de douane « réciproques » sur les importations,qui s’élèvent à 20 % pour l’Europe et à 34 % pour la chine. L’Union européenne recherche des alliés, et ce chaos crée d’étranges compagnons de bataille.En augmentant le coût des transactions avec les États-Unis, de nombreux pays chercheront inévitablement des marchés alternatifs. Le marché européen est très attractif. Von der Leyen a discuté avec le Premier ministre chinois de la possibilité d’établir un mécanisme pour « assurer le suivi des éventuels détournements commerciaux », en particulier dans les secteurs où il existe déjà une surcapacité.C’est précisément cette surcapacité du marché qui a incité la Commission à prendre des mesures pour protéger, par exemple, le secteur de l’acier et de l’aluminium.Selon la Commission, lors de son appel avec Li Qiang, la présidente a également souligné « l’urgence » de rééquilibrer les relations commerciales entre la Chine et l’Union européenne. Les arduousés d’accès des entreprises européennes au marché chinois sont particulièrement préoccupantes.En février, von der Leyen a décrit les relations avec la Chine comme « l’une des plus complexes et des plus importantes ». Elle a également qualifié la Chine de « partenaire commercial vital ». Face à l’escalade commerciale avec les États-Unis, elle pourrait l’être davantage.
dans l’attente d’une issue négociée, Bruxelles se prépare à riposter. Les gouvernements devront approuver une liste de produits que la Commission a identifiés pour imposer des droits de douane en réponse à l’augmentation de 25 % des droits sur les exportations d’acier et d’aluminium. En mars, la Commission avait indiqué qu’elle égaliserait ce chiffre avec ses mesures compensatoires.
Bien que cette liste n’ait pas encore été rendue publique, Bruxelles visait des produits agricoles tels que le soja, les produits laitiers ou les fruits secs, mais aussi des produits industriels tels que les plastiques, les textiles ou le bois. Ces produits avaient deux points communs : les principaux producteurs se trouvent dans des États républicains et l’Union européenne dispose de fournisseurs alternatifs. La Commission estime que ces droits de douane concernent environ 26 milliards d’euros d’importations. Šefčovič a confirmé que la réponse ne sera pas identique, à la demande des gouvernements. « Nous voulions nous assurer que la charge était répartie équitablement entre tous les États membres », a-t-il déclaré.
Si elle obtient le soutien des gouvernements, les premières mesures entreront en vigueur le 15 avril. Ces mesures sont celles que Bruxelles a prises en représailles aux droits de douane de 10 % sur l’aluminium et l’acier que les États-Unis ont imposés en 2018 et qui étaient suspendues depuis 2021, à la suite d’un accord avec l’ancien président des États-Unis, Joe Biden. Le reste des mesures visant à compenser l’augmentation des droits de douane entrera en vigueur un mois plus tard, conformément aux règles de l’Organisation mondiale du commerce, selon des sources communautaires.
Conflit commercial : L’UE face aux droits de douane américains et la collaboration avec la Chine
Table of Contents
La Commission européenne est en pleine négociation pour trouver une solution au conflit commercial déclenché par les droits de douane américains. Voici les points clés de la situation :
FAQ sur le conflit commercial UE-USA
Q : Qu’est-ce qui a déclenché le conflit commercial ?
R : Les droits de douane imposés par les États-Unis, affectant l’Europe et la Chine.
Q : Quelle est la position de l’UE ?
R : L’UE cherche une solution négociée et des alliés pour éviter l’escalade.
Q : Comment l’UE réagit-elle aux droits de douane américains ?
R : L’UE se prépare à imposer des droits de douane sur des produits américains.
Q : Quels types de produits sont visés par ces droits de douane ?
R : Produits agricoles (soja, produits laitiers, fruits secs) et industriels (plastiques, textiles, bois).
Q : Pourquoi l’UE coopère-t-elle avec la Chine ?
R : Pour surveiller les détournements commerciaux et potentiellement contrebalancer l’impact des droits de douane américains.
Q : quand les mesures de l’UE entreront-elles en vigueur ?
R : Les premières mesures potentielles le 15 avril,les suivantes un mois plus tard.
Collaboration UE-Chine et Stratégies
Ursula von der Leyen a contacté le Premier ministre chinois, Li Qiang, pour discuter d’une possible collaboration. le but est de surveiller les éventuels détournements commerciaux et d’éviter l’escalade. L’UE cherche également à maintenir ses relations commerciales avec la Chine, considérant ce pays comme un “partenaire commercial vital” face à la situation actuelle.
Tableau Récapitulatif : Mesures et Impacts
| Pays/Entité | Action | Objectif | Impact potentiel |
|——————–|————————————————-|———————————————————————–|———————————————|
| États-Unis | Droits de douane (20% sur l’Europe, 34% sur la Chine) | Protéger son marché intérieur | Augmentation du coût des importations. |
| Union Européenne | Négociations, recherche d’alliés, droits de douane | Trouver une solution négociée, éviter l’escalade, riposter | Pression économique, nécessité de trouver des alternatives |
| Chine | Collaboration avec l’UE | Surveiller les détournements commerciaux, maintien des relations commerciales. | Potentiel de devenir un acteur central et contrebalancer les États Unis |
Mots-clés: droits de douane, Union européenne, États-Unis, Chine, commerce, Ursula von der Leyen, Li Qiang, négociation, escalade, détournements commerciaux.