La lutte contre le changement climatique passe inévitablement par la réduction des émissions de CO2 dans l’atmosphère, ou par sa capture et sa réutilisation. Des chercheurs explorent des solutions innovantes pour atteindre cet objectif crucial.
Un projet européen se concentre sur la transformation du dioxyde de carbone en minéral, en l’injectant directement dans des roches. Cette approche prometteuse pourrait séquestrer durablement le CO2, contribuant ainsi à atténuer le réchauffement climatique.
L’idée est d’utiliser des formations géologiques ayant servi à l’extraction de ressources fossiles comme réservoirs pour le CO2.Ces formations, naturellement poreuses, peuvent potentiellement accueillir le dioxyde de carbone.
Cependant, l’injection directe de CO2 comporte des risques de fuite. C’est pourquoi la minéralisation du CO2 est privilégiée : une réaction chimique avec la roche transforme le CO2 en un minéral solide, le piégeant de manière permanente.
Ce processus complexe nécessite une compréhension approfondie des interactions entre le CO2, les roches et l’eau, indispensable aux réactions chimiques. L’objectif est d’optimiser ce processus pour une application à grande échelle.
Des défis importants subsistent. L’injection de CO2 doit se faire dans des formations situées à des profondeurs considérables, impliquant des pressions et des températures très élevées. Ces conditions extrêmes compliquent la mise en œuvre du processus.
Cette technologie de pointe a vu le jour en Islande, qui abrite la première usine pilote au monde capable de capturer le CO2 et de le stocker sous terre. L’Islande offre un environnement idéal grâce à ses abondantes roches ignées et à son accès illimité à l’eau.
Les recherches impliquent des simulations numériques, des analyses de données et des expériences en laboratoire. Des roches ignées máficas, riches en calcium, fer et magnésium, sont étudiées pour leur capacité à réagir avec le CO2 dissous dans l’eau et à former des carbonates.
L’étude des fractures naturelles présentes dans ces roches est essentielle. Comprendre comment ces fractures influencent l’injection de CO2 et les réactions chimiques est un aspect central de la recherche.
Nous cherchons à injecter le dioxyde de carbone dans des formations qui sont à des centaines et, parfois, à des kilomètres de profondeur sous la surface terrestre. Et alors nous devons travailler à très haute pression et très hautes températures, ce qui complique les choses.
Le développement de cette technologie offre une perspective encourageante pour la réduction des émissions de CO2 et la lutte contre le changement climatique.
les étapes clés de ce processus sont :
Capture du CO2 : Le dioxyde de carbone est capturé à partir de sources industrielles ou directement dans l’atmosphère.
Injection en profondeur : Le CO2 est injecté dans des formations géologiques souterraines.
* Minéralisation : Le CO2 réagit avec les roches environnantes pour former des minéraux stables, piégeant ainsi le carbone de manière permanente.
Cette approche innovante représente une voie prometteuse pour atténuer les effets du changement climatique et construire un avenir plus durable.
J’ai beaucoup de chance d’avoir eu cette opportunité merveilleuse de travailler dans des pays si différents et de connaître des gens d’autres cultures et formes de voir la vie. Ce sont des expériences que tu emportes pour toujours et qui t’ouvrent la mente. Mais j’adorerais pouvoir rester ici et mettre mon petit grain de sable dans la lutte face au changement climatique
Il est important de souligner qu’il est possible de faire de la science de haut niveau. C’est avant tout une question d’investissement.