Urgence Santé : Réévaluation des vaccins contre la varicelle en Europe après un décès en Pologne
Paris, France – Les autorités sanitaires européennes ont lancé une réévaluation urgente de la sécurité des vaccins contre la varicelle après le décès d’un enfant en Pologne, survenu suite au développement d’une encéphalite après vaccination. Cette actualité urgente soulève des questions cruciales sur l’équilibre bénéfice-risque de ces vaccins, particulièrement chez les enfants. Cet article est optimisé pour Google Actualités et le SEO afin d’assurer une diffusion rapide de l’information.
Enquête de l’EMA sur l’encéphalite post-vaccinale
Le Comité d’évaluation des risques en pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a initié une analyse approfondie des cas d’encéphalite (inflammation du cerveau) potentiellement liés aux vaccins Varilirix et Varilex, utilisés pour la prévention de la varicelle. Bien que l’encéphalite soit déjà reconnue comme un effet secondaire rare, le décès en Pologne a incité à une réévaluation plus poussée.
“Ce risque est déjà mentionné dans les informations officielles des produits, mais nécessite une analyse plus détaillée pour comprendre le contexte, les mécanismes possibles et la fréquence réelle de ces effets secondaires,” a déclaré l’EMA dans un communiqué publié vendredi. L’agence précise que l’enquête portera sur toutes les données disponibles afin de déterminer si des mesures réglementaires supplémentaires sont nécessaires.
Varicelle : Vaccins, risques et bénéfices
Les vaccins concernés sont autorisés pour la vaccination des enfants à partir de 12 mois (et dans certains cas, dès 9 mois) ainsi que des adultes. Ils contiennent un virus varicelle-zostérien vivant atténué. La varicelle, causée par ce même virus, est généralement une maladie bénigne chez les enfants, mais peut entraîner des complications graves, telles que des infections bactériennes de la peau, une pneumonie ou, plus rarement, une encéphalite.
L’encéphalite, bien que pouvant être causée par le virus varicelle-zostérien, peut également résulter d’autres infections virales ou bactériennes. La plupart des patients se rétablissent, mais l’issue peut être fatale dans certains cas.
Le cas polonais et les mesures de précaution
L’enquête de l’EMA fait suite à un cas spécifique en Pologne, où un enfant a développé une encéphalite quelques jours après avoir reçu le vaccin Varilex et est décédé des suites de complications neurologiques. Par mesure de précaution, l’Agence polonaise des médicaments a temporairement suspendu la distribution du lot de vaccin impliqué dans cet incident.
Une surveillance continue et une vaccination toujours recommandée
Malgré cette réévaluation, l’EMA souligne que les vaccins peuvent continuer à être administrés conformément aux indications et précautions mentionnées dans les informations approuvées. La surveillance post-commercialisation reste cruciale pour identifier et évaluer les risques potentiels associés aux vaccins.
La varicelle, bien que souvent bénigne, peut avoir des conséquences graves, en particulier chez les personnes immunodéprimées ou les femmes enceintes. La vaccination reste un moyen efficace de prévenir la maladie et ses complications. Restez informés sur les dernières recommandations de votre médecin et suivez l’actualité sur Nouvelles du Monde pour des informations fiables et à jour sur la santé publique.
Pour plus d’informations sur la pharmacovigilance et les vaccins, consultez le site de l’Agence Européenne des Médicaments : https://www.ema.europa.eu/en