Belgique : Dépenses de défense en hausse, revirement de position avant le sommet OTAN
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BRUXELLES – 16 juin 2024 – contre toute attente, la Belgique semble prête à augmenter ses dépenses de défense, une décision significative qui intervient avant le sommet de l’OTAN. Le gouvernement belge, changeant de position, prévoit désormais d’atteindre les objectifs de l’alliance, malgré les réticences initiales. Cette évolution soulève des questions sur les priorités nationales, le contexte géopolitique et les négociations en cours. Pour en savoir plus sur les implications de ce revirement stratégique, lisez la suite de cet article.
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La Belgique Prête à Accroître ses Dépenses de Défense : Un Revirement Stratégique Avant le Sommet de l’OTAN
bruxelles, 16 Juin 2025 – Contre toute attente, la Belgique semble prête à accepter une augmentation de ses dépenses de défense, atteignant potentiellement 5% de son Produit Intérieur Brut (PIB). Cette décision marque un contraste frappant avec les déclarations antérieures de plusieurs figures politiques belges.
Un Changement de Cap Inattendu
Alors que des personnalités politiques majeures avaient qualifié la demande de l’OTAN d’«absurde» et de «ridicule», le Conseil Fédéral des Ministres a finalement infléchi sa position. Le gouvernement belge reconnaît désormais qu’il est difficile de s’opposer à une telle augmentation, compte tenu du soutien massif qu’elle reçoit de nombreux États membres de l’OTAN.
La Belgique,bien qu’elle ne soit pas enthousiaste,souhaite se positionner comme un partenaire fiable au sein de l’alliance. Actuellement, la Belgique consacre environ 1,3% de son PIB à la défense, mais s’est engagée à atteindre l’objectif actuel de l’OTAN de 2% cette année, un effort qui nécessite déjà un financement conséquent.
Flexibilité et Négociations en Vue
La Belgique plaide pour une flexibilité maximale dans la mise en œuvre de cette augmentation. L’OTAN propose d’allouer 3,5% du PIB aux dépenses militaires pures et 1,5% aux infrastructures et à la sécurité intérieure, incluant potentiellement le budget de la police. La Belgique souhaite modifier ce ratio à 3% et 2% respectivement, bien qu’elle reconnaisse être isolée dans cette proposition.
Le pays espère également étaler l’augmentation budgétaire jusqu’en 2035, une position partagée par le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Espagne et l’Italie. Cependant, un bloc puissant mené par les États-Unis et les États baltes préférerait une échéance plus rapprochée, en 2030.Un compromis pourrait donc être trouvé.
Suppression des Augmentations Provisoires
La Belgique et ses partenaires devraient également plaider pour la suppression des augmentations provisoires proposées par l’OTAN, qui prévoient une croissance annuelle de 0,2% du PIB pour chaque