Kimuak 2025 : Sept courts métrages basques à l’honneur
Table of Contents
CAPITALE – 9 mai 2024 – Sept nouveaux courts métrages composent la sélection Kimuak 2025, une initiative clé pour la promotion du court métrage basque à l’international. Qui sont les réalisateurs et leurs œuvres ? Où et quand seront-ils présentés ? Pourquoi cette sélection est-elle importante pour le cinéma basque ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette édition prometteuse.
Kimuak 2025 : Sept courts métrages basques à l’honneur
Le catalogue Kimuak, vitrine du court métrage basque à l’international, a dévoilé sa 28e édition. Sur 41 propositions soumises, sept œuvres ont été sélectionnées pour intégrer ce program prestigieux, orchestré par le Département basque de la Culture, via l’Institut Etxepare, en collaboration avec la Filmothèque Basque.
Les élus de Kimuak 2025
Voici les sept courts métrages qui composeront le catalogue Kimuak 2025 :
Dicen que tu padre
(Ils disent que ton père) d’Aitor Abioel regalo
(Le cadeau) de Lara Izagirreerreka Zoko hortan
d’Ekaitz BertizHabana industrial
d’Ainhoa OrdóñezLas manchas del jaguar
(Les taches du jaguar) de Ricardo del condeUltramarino
de Maren Zubeldia et Silvia GuglielmottiSueños de viernes
(Rêves du vendredi), un projet collectif issu de l’atelier Harrotu Ileak de Tabakalera
Focus sur Sueños de viernes
: Un projet collectif et inclusif
Sueños de viernes
se distingue par son caractère collectif et son origine atypique. Né d’un atelier du programme Harrotu Ileak à Tabakalera, ce court métrage est le seul de la sélection à ne pas être adossé à une société de production et à présenter une dimension amateur.
Le saviez-vous ? Harrotu Ileak signifie littéralement hérisser les cheveux
en basque. Le programme vise à offrir un espace d’expression et de création aux jeunes de Donostia.
Itziar imaz, membre de l’équipe de Médiation de Tabakalera, explique la genèse du projet :
Initialement le programme était dirigé à la gente joven que acudía y habitaba el centro, pero fue derivando a un colectivo concreto, el de los recién llegados a Donostia, «en su mayoría chicos de origen magrebí que están viviendo en situaciones de mucha vulnerabilidad y de racismo en la ciudad».
Itziar Imaz, équipe de Médiation de Tabakalera
Les rencontres hebdomadaires débutent par un moment convivial autour d’un thé, favorisant la confiance et l’échange.L’atelier explore ensuite différentes pratiques artistiques, en lien avec les dynamiques du center et avec l’intervention d’artistes invités.Une attention particulière est portée à la question linguistique, afin de faciliter la dialogue et l’expression des participants.
Conseil pratique : L’inclusion passe aussi par la langue. Faciliter l’accès à l’apprentissage linguistique est essentiel pour l’intégration des populations migrantes.
Pour la réalisation de Sueños de viernes
, le groupe a fait appel à Zine-Lab, un laboratoire de création cinématographique indépendant, ainsi qu’à la cinéaste maría Elorza. Plus de quarante personnes ont participé à ce projet collaboratif.
Le thème du voyage s’est imposé comme un fil conducteur, reflétant le parcours de ces jeunes arrivés à Donostia.Le court métrage se structure en trois chapitres : Je rêvais que j’étais en Europe
, Pendant le voyage, je ne rêvais de rien
et Maintenant, parfois, je rêve que je rentre à la maison
.
Le choix du format Super 8, peu familier pour ces jeunes, a permis de fixer des contraintes de temps et de donner au film une dimension immédiate et authentique.
Après sa projection à Tabakalera et sa diffusion dans plusieurs festivals, l’intégration au catalogue Kimuak représente une opportunité unique pour Sueños de viernes
:
La inclusión en el catálogo de Kimuak «supone mucho para una película tan pequeña hecha en colectivo. Tener el acompañamiento de Kimuak para llevarlo a otros lugares es un lujazo. Una cosa está clara, va a llegar a más gente».
Les autres courts métrages du catalogue Kimuak
Dicen que tu padre
(Ils disent que ton père) d’Aitor Abio : Ce deuxième court métrage du réalisateur explore les conséquences d’un scandale sur une famille.Erreka zoko hortan
d’Ekaitz Bertiz : Le cinéaste navarrais mêle mythologie basque, réalisme, fantastique et terreur dans ce récit de contrebande à la frontière franco-espagnole.Las manchas del jaguar
(Les taches du jaguar) de Ricardo del Conde : Un témoignage poignant sur le combat d’un père face à la maladie de sa fille.El regalo
(Le cadeau) de Lara Izagirre : Un trio de femmes gitanes à Bilbao pour un cadeau d’anniversaire.Habana industrial
d’Ainhoa Ordóñez : Un documentaire nocturne sur la scène musicale underground de La havane.Ultramarino
de Maren Zubeldia et Silvia Guglielmotti : Une fiction sur le passage à l’adolescence et la quête d’identité dans un village basque.
FAQ sur Kimuak
Qu’est-ce que Kimuak ?
Kimuak est un programme qui sélectionne et promeut des courts métrages basques à l’international.
Qui organize kimuak ?
Le Département basque de la Culture, via l’Institut Etxepare, en collaboration avec la Filmothèque Basque.
Combien de courts métrages sont sélectionnés chaque année ?
Environ sept courts métrages sont sélectionnés chaque année.