Syrie : Ahmed al-Sharaa menacé par ses anciens allies islamistes
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Damas – 8 mars 2024 –
arrivé au pouvoir en Syrie en novembre dernier, le président Ahmed al-Sharaa fait face à une menace sérieuse. Qui menace le président ? Des groupes islamiques qui l’ont initialement soutenu, mécontents de ses récentes décisions. Où ? En Syrie. Quand ? Depuis son arrivée au pouvoir et encore plus maintenant. Pourquoi ? En raison de son rapprochement avec les États-Unis et son refus d’appliquer la charia, ce qui met le président en danger. Pour en savoir plus sur les enjeux et les ramifications de cette crise, poursuivez votre lecture.
Un pouvoir fragile
ahmed al-Sharaa, arrivé au pouvoir en Syrie en novembre dernier à la tête d’une coalition de forces islamistes, voit aujourd’hui sa position fragilisée. Selon le Washington Post, les groupes militants qui ont renversé le gouvernement de Bashar Assad pourraient désormais menacer sa survie politique.
La montée en puissance des groupes militants
fin de l’année dernière, Damas est tombée sous le contrôle de plusieurs groupes militants, dont Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Ces groupes comprennent des milliers de combattants étrangers, dont certains entretiennent des liens avec des organisations extrémistes telles que l’État islamique et d’autres factions radicales. Ces combattants, autrefois alliés, représentent désormais un défi majeur pour le nouveau président.
Tensions internes et violence sectaire
Bien qu’Al-Sharaa semble vouloir en garder certains
dans l’espoir d’obtenir le soutien occidental,ces militants musulmans sunnites radicaux
lui causent déjà des problèmes.Le Washington Post rapporte que certains de ces militants ont été impliqués dans des massacres d’Alaouites sur la côte syrienne en mars,faisant au moins 1 300 morts,dont 973 civils,selon les médias locaux.Les communautés chrétiennes et druzes de Syrie ont également été victimes de violences sectaires sanglantes depuis le changement de pouvoir.
La colère des extrémistes
Les islamistes étrangers les plus radicaux tournent leur colère
contre Al-Sharaa, car le nouveau président n’a pas mis en œuvre la charia et aurait coopéré avec les États-Unis et la Turquie pour cibler les factions extrémistes en Syrie. Cette collaboration, perçue comme une trahison par certains, alimente les tensions et menace la stabilité du pays.
Le rapprochement avec les États-Unis
En mai,le président américain Donald Trump a rencontré Al-Sharaa et annoncé la levée des sanctions,dont la plupart avaient été imposées sous le régime d’assad. Al-Sharaa a qualifié cette décision de Trump de décision historique et courageuse,qui allège la souffrance du peuple,contribue à sa renaissance et jette les bases de la stabilité dans la région.
Une fatwa contre le président
Peu après cette rencontre,Abu Muhammad al-Maqdisi,un idéologue du djihadisme salafiste,a émis une fatwa qualifiant le nouveau dirigeant syrien d’infidèle.
Cette déclaration a exacerbé les divisions et renforcé l’opposition à Al-Sharaa.
Un pays au bord du gouffre
Selon le secrétaire d’État américain Marco Rubio, la Syrie reste un foyer d’activité extrémiste et pourrait se déstabiliser à tout moment. Le pays est devenu un terrain de jeu pour les groupes djihadistes, y compris ISIS et d’autres
, a-t-il averti, ajoutant qu’il pourrait être à quelques semaines – pas beaucoup de mois – d’un effondrement potentiel et d’une guerre civile à grande échelle.
Le saviez-vous ?
Hayat Tahrir al-Sham (HTS) est une organisation djihadiste active principalement dans le nord-ouest de la Syrie.Elle est issue de l’ancien Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda.
Conseil pratique
pour comprendre la complexité de la situation en Syrie, il est essentiel de suivre l’évolution des alliances entre les différents groupes armés et les puissances étrangères impliquées.
FAQ
- Qui est Ahmed al-Sharaa ? Ahmed al-Sharaa est le président intérimaire de la Syrie, arrivé au pouvoir après le renversement du gouvernement de Bashar Assad.
- Qu’est-ce que Hayat Tahrir al-Sham (HTS) ? HTS est une organisation djihadiste qui contrôle une partie du territoire syrien.
- Pourquoi Al-Sharaa est-il menacé ? il est menacé par les groupes islamistes qui l’ont aidé à prendre le pouvoir, car ils estiment qu’il ne respecte pas leurs exigences et qu’il coopère avec les États-Unis et la turquie.
Syrie : Le nouveau président ahmed al-Sharaa menacé par ses anciens alliés islamistes
Un pouvoir fragile
Ahmed al-Sharaa,arrivé au pouvoir en Syrie en novembre dernier à la tête d’une coalition de forces islamistes,voit aujourd’hui sa position fragilisée. Selon le Washington Post, les groupes militants qui ont renversé le gouvernement de Bashar Assad pourraient désormais menacer sa survie politique.
La montée en puissance des groupes militants
Fin de l’année dernière, Damas est tombée sous le contrôle de plusieurs groupes militants, dont Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Ces groupes comprennent des milliers de combattants étrangers, dont certains entretiennent des liens avec des organisations extrémistes telles que l’État islamique et d’autres factions radicales. Ces combattants, autrefois alliés, représentent désormais un défi majeur pour le nouveau président.
Tensions internes et violence sectaire
Bien qu’Al-Sharaa semble vouloir en garder certains
dans l’espoir d’obtenir le soutien occidental, ces militants musulmans sunnites radicaux
lui causent déjà des problèmes. Le Washington Post rapporte que certains de ces militants ont été impliqués dans des massacres d’Alaouites sur la côte syrienne en mars,faisant au moins 1 300 morts,dont 973 civils,selon les médias locaux. Les communautés chrétiennes et druzes de Syrie ont également été victimes de violences sectaires sanglantes depuis le changement de pouvoir.
La colère des extrémistes
Les islamistes étrangers les plus radicaux tournent leur colère
contre Al-Sharaa, car le nouveau président n’a pas mis en œuvre la charia et aurait coopéré avec les États-Unis et la Turquie pour cibler les factions extrémistes en Syrie. Cette collaboration, perçue comme une trahison par certains, alimente les tensions et menace la stabilité du pays.
Le rapprochement avec les États-Unis
En mai,le président américain Donald Trump a rencontré Al-Sharaa et annoncé la levée des sanctions,dont la plupart avaient été imposées sous le régime d’assad. Al-Sharaa a qualifié cette décision de Trump de décision historique et courageuse, qui allège la souffrance du peuple, contribue à sa renaissance et jette les bases de la stabilité dans la région.
Une fatwa contre le président
Peu après cette rencontre, Abu Muhammad al-Maqdisi, un idéologue du djihadisme salafiste, a émis une fatwa qualifiant le nouveau dirigeant syrien d’infidèle.
Cette déclaration a exacerbé les divisions et renforcé l’opposition à Al-Sharaa.
Un pays au bord du gouffre
Selon le secrétaire d’État américain Marco Rubio, la Syrie reste un foyer d’activité extrémiste et pourrait se déstabiliser à tout moment. Le pays est devenu un terrain de jeu pour les groupes djihadistes, y compris ISIS et d’autres
, a-t-il averti, ajoutant qu’il pourrait être à quelques semaines – pas beaucoup de mois – d’un effondrement potentiel et d’une guerre civile à grande échelle.
Le saviez-vous ?
Hayat Tahrir al-Sham (HTS) est une organisation djihadiste active principalement dans le nord-ouest de la Syrie.Elle est issue de l’ancien Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda.
Conseil pratique
Pour comprendre la complexité de la situation en Syrie, il est essentiel de suivre l’évolution des alliances entre les différents groupes armés et les puissances étrangères impliquées.
FAQ
- Qui est Ahmed al-Sharaa ? Ahmed al-Sharaa est le président intérimaire de la Syrie, arrivé au pouvoir après le renversement du gouvernement de Bashar Assad.
- Qu’est-ce que Hayat Tahrir al-Sham (HTS) ? HTS est une organisation djihadiste qui contrôle une partie du territoire syrien.
- Pourquoi Al-Sharaa est-il menacé ? il est menacé par les groupes islamistes qui l’ont aidé à prendre le pouvoir, car ils estiment qu’il ne respecte pas leurs exigences et qu’il coopère avec les États-Unis et la Turquie.
