Somnifères : Indispensables, mais non sans risques

PARIS – 7 mai 2024 – Les somnifères, bien que couramment prescrits contre l’insomnie et autres troubles du sommeil, suscitent des interrogations.En effet, cette pratique, très répandue, soulève des questions cruciales sur leurs risques potentiels, comment les utiliser à bon escient, et les alternatives possibles, comme l’atteste l’autorité compétente.

Somnifères : Indispensables,Mais Non Sans Risques

L’insomnie et autres troubles du sommeil touchent de nombreuses personnes. L’utilisation de somnifères est donc courante. Cependant, ces substances ne sont pas sans risques, comme le révèle une récente enquête.

Hypnotiques : Un usage Abusif Toujours Trop Fréquent

Les hypnotiques, souvent appelés somnifères, sont une classe de médicaments comparables aux sédatifs. Ils sont prescrits pour les troubles du sommeil,notamment l’insomnie. Parmi les somnifères les plus courants, on trouve les benzodiazépines, comme le Diazépam et le Lorazépam. Ces médicaments renforcent l’action de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA),un neurotransmetteur inhibiteur du cerveau qui réduit l’activité cérébrale et favorise ainsi le sommeil.

Malgré la controverse entourant ces médicaments, ils restent utiles. en réalité, les controverses résultent d’un misuse still too frequent.

Les benzodiazépines sont les somnifères les plus critiqués. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a récemment communiqué sur leur bon usage. Parmi les recommandations concernant ces produits, il est possible de citer la durée maximale du traitement. En effet, la prise de ces médicaments ne doit pas dépasser trois semaines, afin d’éviter la dépendance. Malheureusement, beaucoup de personnes ne respectent pas cette durée.

Utiles Uniquement Dans Certaines Situations

Il est critically important de se rappeler qu’en général, la prise de somnifères n’est pas le premier recours à envisager. les personnes concernées doivent d’abord réfléchir aux causes de leur trouble du sommeil et modifier leur style de vie, par exemple au moyen de la thérapie comportementale et cognitive (TCC).

Les somnifères interviennent ensuite dans certaines situations, surtout lorsque la TCC ne donne pas satisfaction et que la personne souffre d’insomnie chronique, c’est-à-dire plus de trois épisodes par semaine pendant plus de trois mois. Ces médicaments peuvent également être utiles à la suite d’un stress important (ou d’un choc) lié à la vie privée de la personne, un événement à l’origine de l’apparition d’une insomnie aiguë et soudaine ou de l’aggravation d’une insomnie chronique déjà présente.

Sylvie Royant-Parola insiste sur le fait que, dans tous les cas, les somnifères doivent remplacer une réflexion personnelle des individus sur leur relation avec le sommeil.De plus, ces médicaments ne doivent pas empêcher ces mêmes personnes d’identifier certaines maladies associées aux troubles du sommeil, notamment le syndrome des jambes sans repos et l’apnée du sommeil. En bref, les somnifères peuvent traiter l’insomnie, mais il est nécessaire de garder à l’esprit qu’ils ne peuvent pas guérir la cause.

In any case, the sleeping pills must replace a personal reflection of individuals about their relationship with sleep. In addition, these drugs should not prevent these same people from identifying certain diseases associated with sleep disorders.

FAQ sur les Somnifères

• Les somnifères sont-ils toujours nécessaires ? Non, ils doivent être envisagés après avoir exploré d’autres solutions comme la TCC et l’amélioration de l’hygiène de vie.
• Combien de temps puis-je prendre des somnifères ? Idéalement, pas plus de trois semaines pour éviter la dépendance.
• Les somnifères guérissent-ils l’insomnie ? Non, ils traitent les symptômes mais ne s’attaquent pas à la cause sous-jacente.
• Quels sont les risques des somnifères ? Dépendance, somnolence diurne, et interactions médicamenteuses possibles.