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Réaction d’expert : régimes hypocaloriques et dépression

BMJ Nutrition,Prevention & Health,une étude observe le lien potentiel entre les régimes hypocaloriques et la santé mentale,tout en appelant à la prudence.”>

Régimes hypocaloriques et santé mentale : Une étude soulève des questions

PARIS – 19 mai 2024 – L’étude observationnelle, publiée dans le BMJ Nutrition, prevention & Health, s’interroge sur le lien entre les régimes hypocaloriques et la santé mentale des adultes. On se demande qui sont les participants, ce qu’ils ont en commun, où l’étude a été menée, quand elle a été publiée et pourquoi ce sujet est meaningful. L’analyze souligne l’importance de faire preuve de prudence, mais c’est un grand pas vers une meilleure compréhension de cette relation complexe, ainsi que des facteurs E-E-A-T.

Régimes hypocaloriques et santé mentale : Une étude observationnelle soulève des questions

une étude observationnelle publiée dans le BMJ Nutrition, Prevention & Health examine les conséquences des régimes hypocaloriques sur la santé mentale. les experts mettent en garde contre les conclusions hâtives, soulignant les limites méthodologiques et la nécessité de recherches plus approfondies.

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Les points clés de l’étude

  • L’étude suggère un lien potentiel entre les habitudes alimentaires et la santé mentale chez les adultes américains.
  • Des différences individuelles ont été observées en fonction du sexe et de l’indice de masse corporelle (IMC).
  • Les experts insistent sur le fait que l’étude ne peut établir de lien de causalité.

Le saviez-vous ?

La psychiatrie nutritionnelle est un domaine émergent qui explore le lien entre l’alimentation et la santé mentale.

Avis d’experts

Professeure Stella Chan, Université de Reading

La professeure Chan met en garde contre l’interprétation des résultats : Ces résultats doivent être traités avec prudence en raison des limitations méthodologiques. Les résultats transversaux ne peuvent montrer qu’une association, mais ne peuvent pas identifier les directions causales. Elle ajoute que les personnes déprimées pourraient être plus enclines à suivre un régime restrictif, ou que les régimes et la santé mentale n’ont pas d’association directe mais sont sous-tendus par des facteurs de risque communs.

Elle souligne également la nécessité d’élargir les résultats de santé mentale pertinents, tels que les troubles de l’alimentation et l’anxiété, et d’utiliser des mesures plus robustes que les mesures auto-déclarées sur les habitudes alimentaires.

Professeure Susan Jebb, Université d’Oxford

La professeure Jebb insiste sur le risque de confusion lié aux facteurs externes : Il s’agit d’une étude observationnelle et donc l’association apparente entre les régimes “à restriction calorique” déclarés et les symptômes de dépression est à haut risque de confusion provenant d’autres facteurs. Elle ajoute que les essais cliniques contrôlés montrent que les interventions de perte de poids entraînent de petites améliorations des symptômes de la dépression.

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Elle suggère que le soutien structuré offert aux participants aux essais cliniques pourrait être un facteur clé :

Il est possible que les avantages de la perte de poids observés au cours d’un essai puissent également être liés au soutien structuré offert aux participants et il se peut que les personnes essayant de perdre du poids seules, sans soutien, puissent éprouver une moins bonne santé mentale. Ceci n’a pas été spécifiquement démontré, mais si cela était vrai, cela renforcerait l’importance de fournir un accès à des programmes structurés et de soutien pour les personnes vivant avec l’obésité et qui veulent perdre du poids pour améliorer leur santé.

Professeure Susan Jebb, université d’Oxford

Professeur Naveed Sattar, Université de Glasgow

Le professeur Sattar souligne les limites de l’étude en raison de sa nature transversale : Cette étude est sérieusement limitée car elle est transversale et ne peut donc pas déterminer la cause et l’effet, et la causalité inverse peut jouer un rôle, les personnes devant envisager de tels régimes pouvant le faire pour d’autres raisons dans leur vie qui les amènent à prendre du poids.

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Il mentionne également des études sur les régimes hypocaloriques chez les personnes atteintes de diabète de type 2 et de COVID long, avec des résultats variables sur la qualité de vie et les symptômes dépressifs.

conseil pratique

Si vous envisagez un régime hypocalorique, consultez un professionnel de la santé pour obtenir un soutien et des conseils personnalisés.

Conclusion

bien que l’étude soulève des questions intéressantes sur le lien entre les régimes hypocaloriques et la santé mentale, les experts appellent à la prudence dans l’interprétation des résultats. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre cette relation complexe.

Question pour les lecteurs

Avez-vous déjà suivi un régime hypocalorique ? Comment cela a-t-il affecté votre santé mentale ? Partagez votre expérience dans les commentaires ci-dessous !

FAQ

  • Les régimes hypocaloriques sont-ils mauvais pour la santé mentale ? L’étude suggère un lien potentiel, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires.
  • Puis-je suivre un régime hypocalorique en toute sécurité ? Consultez un professionnel de la santé pour obtenir des conseils personnalisés.
  • Quels sont les autres facteurs qui peuvent affecter la santé mentale lors d’un régime ? Le soutien social, la structure du program et les facteurs de risque individuels peuvent jouer un rôle.

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