Francis Puleiwai, ex-Commissaire FICAC, prête à revenir aux Fidji
SUVA – 15 mai 2024 – L’ancienne Commissaire par intérim de la Commission Indépendante contre la Corruption des Fidji (FICAC), Francis Puleiwai, souhaite vivement réintégrer ses fonctions.Cette décision, révélée après des entretiens avec le Premier Ministre Sitiveni Rabuka, concerne le rôle crucial de la FICAC aux Fidji. Mme. Puleiwai, qui avait déjà exercé, se dit prête à servir son pays. Cette annonce soulève des questions sur l’avenir de la FICAC et du gouvernement fidjien. Découvrez les enjeux cruciaux de cette possible réintégration.
L’ancienne Commissaire par intérim du FICAC se dit prête à revenir aux Fidji
Francis Puleiwai, l’ancienne Commissaire par intérim de la Commission Indépendante contre la Corruption des Fidji (FICAC), a exprimé son désir de revenir servir son pays si l’opportunité se présente. Elle a fait part de cette intention au Premier Ministre Sitiveni Rabuka.
Mme. Puleiwai, qui avait été nommée Commissaire par intérim en décembre 2023, a démissionné en septembre de l’année dernière. Cette démission est survenue après une réunion avec la commission des services Judiciaires, suite à l’arrestation de Barbara Malimali, la Commissaire du FICAC nouvellement nommée.
Plus tôt cette semaine, le Président Ratu Naiqama Lalabalavu a suspendu Mme. Malimali avec effet immédiat, sur les conseils de M. Rabuka. Cette suspension fait suite à une enquête menée par la Force de Police des Fidji concernant des allégations soulevées dans le rapport de la Commission d’Enquête.
Il semblerait que M. Rabuka ait offert deux options à Mme. Puleiwai : sa réintégration ou une compensation.
Elle est prête à revenir,a rapporté FBC News.
Mme. Puleiwai se considère comme une fonctionnaire et une fière Fidjienne. Quand on me donne la possibilité de revenir, je la saisirai avec joie,
a-t-elle déclaré.
Elle estime également que le processus de la commission d’Enquête était juste et obvious. Cependant, elle a refusé de commenter la recommandation du rapport selon laquelle la nomination de Mme. Malimali était illégale.
Elle a ajouté : Je ne sais pas ce que l’avenir réserve à ma famille et à moi, mais seul Dieu connaît le chemin qui nous est destiné.
pour l’instant, si le gouvernement me veut de retour, je l’accepterai avec joie et reviendrai servir mon pays,
a-t-elle conclu.