Après un album de retour mitigé, Welcome too Galvania, Puddle of Mudd revient avec ubiquitous, un album qui avait déçu même les fans les plus fidèles. Heureusement,Kiss the Machine semble redresser la barre.

Un faux pas audacieux ?

Le groupe, mené par Wes Scantlin et composé de Michael Anthony Grajewski à la basse, Miles Schon à la guitare et Jon Smith à la batterie, ne commet qu’un seul véritable faux pas en matière de goût : Back Against the wall. Ce titre tente une incursion dans le monde de la trap et des beats électro bon marché,avec un riff qui semble viser le public de Jelly Roll ou Post Malone. L’ajout d’une fin jungle surprend, mais ne sauve pas la chanson.

Bien que cette tentative soit audacieuse, elle ne transforme pas Back Against the wall en une bonne chanson. En dehors de ce titre, Puddle of Mudd reste dans des territoires plus familiers.

Hard Rock et Post-Grunge : Un mélange prévisible

L’album alterne entre des titres hard rock forcés, presque aussi accrocheurs qu’oubliables, rappelant Wolfmother, Kid Rock et Guns N’ Roses (comme Beautimous, In Love With a Dancer, Maniac), et des morceaux post-grunge acoustiques plus sûrs.

Les moments forts : Country, Ballades et Romantisme

Free se distingue en flirtant avec le country, mais de manière plus détendue et naturelle.Firefly est une ballade ralentie agréable. Quant à Baby You Da Best, elle expose les faiblesses vocales de Scantlin avec une simplicité lyrique presque douloureuse :

I say you, baby, you da best/ Smoked out all the rest/ Baby, you da best/ Baby, I say you, baby, you da best/ Dusted all the rest/ baby, you da best

wes Scantlin, Puddle of Mudd

Everything offre un contraste plus anguleux, tandis que Win Win Win conclut l’album sur une note décontractée.

Conclusion : Un retour à la cohérence

Malgré une pochette réalisée par une intelligence artificielle, Kiss the Machine est une affaire plus cohérente que Ubiquitous, et marque un retour en forme pour Puddle of Mudd.