La publicité pour la malbouffe favorise une augmentation de l’apport calorique chez les enfants et les adolescents, contribuant ainsi au surpoids.
Des études récentes démontrent que les enfants et les adolescents consomment davantage après avoir été exposés à des publicités pour des aliments malsains. Une exposition de seulement cinq minutes peut entraîner une consommation supplémentaire de 130 calories par jour, soit l’équivalent d’environ deux tranches de pain grillé.
Une étude a été présentée lors d’un congrès européen sur l’obésité. Les données proviennent d’une expérience menée auprès de 240 enfants et adolescents âgés de 7 à 15 ans.
La publicité “trompeuse” favorise le surpoids chez les enfants
Table of Contents
- La publicité “trompeuse” favorise le surpoids chez les enfants
- Toute forme de publicité a un effet indésirable
- L’âge, l’utilisation des médias ou le revenu n’offrent aucune protection
- La publicité de marque est particulièrement problématique
- La Publicité de la Malbouffe et son Impact sur les Enfants : Ce Que Vous Devez Savoir
Les enfants ont visionné des publicités de cinq minutes, soit pour des aliments transformés riches en graisses, en sucre ou en sel (produits HfSS, également appelés malbouffe), soit pour du contenu neutre.Ensuite, ils étaient libres de manger ce qu’ils voulaient.
les résultats ont révélé qu’après avoir regardé des publicités pour de la malbouffe, ils consommaient en moyenne 58,4 kcal supplémentaires sous forme de collations et 72,5 kcal au déjeuner.
Au total, cela représente 130,9 kilocalories supplémentaires, une valeur qui peut conduire à un surpoids à long terme, selon les chercheurs.
Toute forme de publicité a un effet indésirable
Étonnamment, les chercheurs ont constaté qu’il n’y avait aucune différence, que les enfants aient vu des publicités pour des produits spécifiques ou seulement des noms de marque, des couleurs ou des logos. Le canal de diffusion n’avait pas non plus d’importance : spots télévisés, publications sur les réseaux sociaux, podcasts ou affiches murales avaient le même effet.
« Une courte exposition publicitaire à des aliments riches en graisses, en sel ou en sucre peut entraîner une consommation excessive de calories et une possible prise de poids. »
Cela s’applique particulièrement aux enfants et aux adolescents, car les jeunes sont en moyenne plus sensibles à la publicité.
L’âge, l’utilisation des médias ou le revenu n’offrent aucune protection
Ni l’âge ni l’origine sociale n’ont influencé l’effet de la publicité. Même le statut socio-économique n’a pas montré de différences.
Ce qui avait une influence, en revanche, était l’indice ZBMI, une mesure de l’IMC par rapport à l’IMC médian des enfants du même âge et du même sexe selon la norme de croissance de l’OMS. Pour chaque point d’augmentation du ZBMI,l’apport calorique augmentait en moyenne de 17 kcal.
« Nos résultats montrent que la publicité pour des aliments malsains chez les jeunes entraîne une consommation de calories durablement accrue, dans une mesure qui peut augmenter le poids au fil du temps. »
La publicité de marque est particulièrement problématique
Même la publicité dite “pure marque”, c’est-à-dire les publicités sans produits présentés, avait le même effet.Particulièrement préoccupant : c’est précisément cette forme de publicité qui a été peu réglementée jusqu’à présent.
« Cette étude montre pour la première fois que la publicité purement de marque pour les aliments – pour laquelle il n’existe aucune spécification publicitaire restrictive dans le monde entier – augmente la consommation alimentaire chez les enfants. »
Ces conclusions pourraient aider à élaborer de nouvelles directives internationales pour les restrictions publicitaires, car les enfants sont sensibles à toute forme de publicité pour la malbouffe, quel que soit le contenu ou le canal.
La Publicité de la Malbouffe et son Impact sur les Enfants : Ce Que Vous Devez Savoir
La publicité pour la malbouffe a un impact significatif sur les enfants et les adolescents, contribuant à l’augmentation de leur apport calorique et favorisant ainsi le surpoids. des études le confirment, démontrant que l’exposition à ces publicités conduit à une consommation accrue d’aliments malsains.
L’expérience clé :
Une étude menée auprès de 240 enfants et adolescents âgés de 7 à 15 ans a révélé des résultats inquiétants. Les participants ont été divisés en deux groupes : ceux exposés à des publicités pour des aliments transformés riches en graisses, en sucre ou en sel, et ceux exposés à du contenu neutre.
Les résultats :
Après avoir regardé les publicités pour la malbouffe, les enfants ont consommé en moyenne 58,4 kcal de plus en collation et 72,5 kcal de plus au déjeuner, soit un total de 130,9 kcal supplémentaires.
L’effet de toutes les formes de publicité :
L’étude a montré que toutes les formes de publicité, y compris les publicités de marque (sans présentation de produits spécifiques) et diffusées via différents canaux (spots télévisés, réseaux sociaux, etc.), ont le même effet.
Facteurs influents et non influents :
Non influents : L’âge, l’origine sociale et le statut socio-économique n’ont pas d’influence sur l’effet de la publicité.
Influent : L’indice ZBMI (indice de masse corporelle par rapport à la moyenne pour l’âge et le sexe) semble jouer un rôle. Plus le ZBMI est élevé, plus l’apport calorique augmente suite à l’exposition publicitaire.
Le problème de la publicité de marque :
La publicité « pure marque », qui ne montre pas les produits, est particulièrement problématique car moins réglementée et tout aussi efficace pour inciter les enfants à consommer davantage de malbouffe.
FAQ sur la Publicité de la Malbouffe et les Enfants
Q : La publicité pour la malbouffe affecte-t-elle les enfants ?
R : Oui, elle augmente leur consommation de calories et favorise le surpoids.
Q : Combien de temps d’exposition est nécessaire pour constater un effet ?
R : Une exposition de seulement cinq minutes peut augmenter leur apport calorique.
Q : Qu’est-ce que la publicité de marque ?
R : C’est une publicité qui se concentre sur la marque sans montrer de produits spécifiques.
Q : L’âge joue-t-il un rôle ?
R : Non, l’âge n’influence pas l’effet de la publicité.
Q : Quels canaux de diffusion sont concernés ?
R : Tous, y compris la télévision, les réseaux sociaux, les podcasts et les affiches.
Résumé des résultats de l’étude
| Impact de la Publicité | Résultat |
| :——————————————— | :—————————————————————————————————————- |
| Consommation additionnelle après exposition | 130,9 kcal supplémentaires (58,4 kcal en collation + 72,5 kcal au déjeuner) |
| Influence de l’âge, du statut socio-économique | Aucune influence |
| Influence de l’indice ZBMI | Augmentation de l’apport calorique (17 kcal par point d’augmentation du ZBMI) |
| Publicité de marque | Même effet que la publicité avec présentation de produits |