Le leader d’un parti politique a nié l’autorité d’un interlocuteur concernant la négociation d’un ensemble d’aides contre les tarifs douaniers, lui demandant de se taire. Pourquoi n’ont-ils pas accepté d’intégrer au plan certaines des propositions qui avaient été faites ?
la validation du décret-loi est une excellente nouvelle pour les entreprises et les travailleurs touchés par les tarifs douaniers. il est regrettable que le parti politique se soit retrouvé seul dans son opposition, aux côtés d’un autre parti. La raison de cette opposition doit leur être demandée. Lors de la dernière réunion, ils ont posé un ultimatum.S’il n’était pas signé le document qu’ils avaient apporté, ils quitteraient la table. Parmi ces mesures, la première était de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires. Il est clair qu’il n’y avait plus de volonté de négociation de leur part.
Jusqu’à présent, les aides approuvées sont de nature financière. si les États-Unis finissent par appliquer à l’UE le tarif général de 20 % qui est actuellement en suspens, des aides directes aux entreprises seront-elles nécessaires ?
il est prématuré de savoir si elles seront nécessaires ou non.Au niveau global, l’Espagne est moins exposée que d’autres pays. Cependant, au niveau sectoriel, certains secteurs pourraient être plus exposés ou certaines entreprises pourraient être particulièrement touchées. Il faut être prêt à agir de manière décisive, mais il ne faut rien anticiper.
Pourquoi est-il pertinent de mener une consultation sur l’OPA de BBVA sur Sabadell et non sur d’autres types de mesures, comme l’augmentation des dépenses de défense ?
Le gouvernement respecte les institutions et tous les acteurs impliqués dans les différentes phases. Initialement, par exemple, la BCE est chargée d’évaluer l’impact sur la stabilité financière, et la CNMC est chargée d’évaluer l’impact sur la concurrence. L’étape suivante revient au gouvernement. Que doit faire le gouvernement selon la réglementation, selon la loi sur la défense de la concurrence ? Il doit évaluer s’il doit ou non soumettre cette opération au Conseil des ministres. Pourquoi ? Pour voir si des mesures supplémentaires doivent être prises en fonction de raisons d’intérêt général, différentes de celles de la concurrence. Afin de prendre cette décision, à savoir s’il faut ou non soumettre l’opération au Conseil des ministres, de la même manière que les institutions l’ont fait dans le cadre de leurs compétences, nous voulons le faire avec un maximum de garanties, avec toutes les informations possibles sur la table. Il est très difficile de saisir toutes ces informations, et nous avons pensé qu’il serait utile d’ouvrir cette consultation publique pour obtenir un apport supplémentaire.
Dans une démocratie parlementaire, n’aurait-il pas été logique de consulter directement les Cortes ?
Le terme “consultation” peut être un peu trompeur. Il ne s’agit pas d’une consultation “OPA oui” ou “OPA non”. Ce que nous demandons, ce sont des informations relatives à l’existence de critères ou de raisons d’intérêt général qui pourraient être affectés par l’OPA. Nous ne demandons pas l’avis sur la décision que doit prendre le gouvernement.
Certaines interprétations affirment qu’en réalité, ce que le gouvernement cherche avec cette consultation, c’est à justifier, le cas échéant, un refus de l’OPA. Est-ce le cas ?
Non. La consultation elle-même laisse la possibilité de faire des contributions qui peuvent aller dans une direction ou dans une autre.La consultation se contente de refléter les conditions d’intérêt général qui figurent dans la réglementation,à l’article 10.4 de la loi sur la défense de la concurrence,et elle laisse la possibilité aux acteurs ou organisations qui pourraient être affectés d’y refléter leur position et leurs informations.
N’est-il pas incongru que votre gouvernement n’ait pas mené de consultation lors de l’opération précédente de Bankia et CaixaBank, et qu’il le fasse maintenant ?
La situation est différente. Nous sommes à une étape du processus où, une fois que les conditions de la CNMC ont été imposées lors de la deuxième phase, le gouvernement doit évaluer si ces conditions doivent être complétées sur la base de raisons d’intérêt général. Le lancement de cette consultation peut être une contribution utile au moment de prendre la décision.
Si vous n’aviez pas besoin du soutien de Junts et d’ERC au sein du gouvernement, pensez-vous que cette consultation aurait eu lieu ?
Il n’y a absolument aucune influence de Junts, d’ERC ou de tout autre parti politique sur la décision concernant la consultation.
Le gouvernement a-t-il évoqué la consultation avec illa ? Qu’est-ce qui leur a été transmis ou quel est le rôle qu’a joué le président de la Generalitat dans cette affaire ?
La relation que j’entretiens avec M. Illa est très fluide. Nous dialoguons régulièrement sur la solidité de la situation économique et sur des questions d’ordre financier. La décision de soumettre l’opération d’acquisition au Conseil des ministres,ainsi que la pertinence de mener la consultation,relève du gouvernement.
Dans le cas de Talgo, qu’est-ce qui retarde l’opération ? Le groupe basque Sidenor n’a pas encore signé l’opération et un délai expire le 15 mai.
Nous sommes dans les dernières phases de cette opération.De nombreux acteurs sont impliqués : Sidenor, le gouvernement central, le gouvernement basque… Tout le monde mise sur une opération dans laquelle une entreprise stratégique comme Talgo continue d’être un pilier dans un secteur aussi important que celui du transport ferroviaire.J’espère que cette opération pourra aboutir le plus rapidement possible.Je suis optimiste.Quelle est l’idée du gouvernement concernant le rôle d’Indra en tant que champion national ou entreprise motrice ?
Dans un secteur comme celui de la sécurité et de la défense, où nous aurons structurellement un investissement plus important dans les prochaines années au sein de l’Union européenne, il est essentiel d’avoir des entreprises capables de profiter de l’élément moteur de ces énormes investissements à venir.
Que pensez-vous de la fusion possible d’Indra avec Escribano ? Indra elle-même a reconnu un conflit d’intérêts évident en raison de questions familiales.
Je ferai preuve de prudence concernant l’opération elle-même. Nous verrons s’il y a finalement une offre ferme. Cette opération sera mise sur la table ou non,et en fonction de cela,nous l’analyserons.
Dans une autre entreprise où l’État est un actionnaire important, Telefónica, des informations font état d’un important plan social qui toucherait 4 000 à 5 000 personnes. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
À ma connaissance, il n’y a eu aucune details officielle de la part de l’entreprise, donc, une fois de plus, nous ferons preuve de prudence.
Pourquoi les Propositions n’ont-elles pas été Intégrées ?
Le texte indique qu’un parti politique a posé un ultimatum lors d’une réunion concernant des aides économiques contre les tarifs douaniers. Ils ont exigé, pour accepter le plan, que le document qu’ils avaient présenté soit signé, faute de quoi ils quitteraient la table. L’une des mesures proposées était de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires. leur refus d’intégrer les propositions des autres parties découle donc de cet ultimatum et de l’absence de volonté de négociation.
FAQ : Questions et Réponses Clés
Q : Pourquoi le gouvernement mène-t-il une consultation sur l’OPA BBVA/Sabadell ?
R : Pour recueillir des informations sur les raisons d’intérêt général qui pourraient être affectées par l’OPA, notamment celles qui dépassent le cadre de la concurrence.
Q : cette consultation équivaut-elle à un sondage “OPA oui” ou “OPA non” ?
R : Non. La consultation vise à recueillir des informations, pas à influencer directement la décision du gouvernement.
Q : Pourquoi le gouvernement n’a pas mené de consultation pour l’opération Bankia-CaixaBank ?
R : les étapes du processus ne sont pas les mêmes.Dans le cas actuel, la consultation intervient après l’évaluation de la CNMC et avant la décision du gouvernement sur d’éventuelles mesures complémentaires basées sur des raisons d’intérêt général.
Q : Le gouvernement est-il influencé par des partis politiques comme junts ou ERC dans cette consultation ?
R : Non, la décision d’organiser la consultation est totalement indépendante de toute influence politique.
Q : Pourquoi l’opération Talgo est-elle retardée ?
R : Plusieurs acteurs sont impliqués (Sidenor, gouvernement central, gouvernement basque…) et les négociations sont dans les dernières phases.
Q : Quelle est la vision du gouvernement sur le rôle d’Indra ?
R : Le gouvernement considère qu’Indra est une entreprise stratégique dans les secteurs de la sécurité et de la défense.
Q : Que se passe-t-il avec une possible fusion d’Indra et Escribano ?
R : Le gouvernement fera preuve de prudence, et analysera la situation si une offre ferme est présentée.
Q : Y a-t-il un plan social prévu chez Telefónica ?
R : Le gouvernement n’a pas d’informations officielles de l’entreprise, et reste prudent sur le sujet.
Résumé des Principales Préoccupations du Gouvernement
| Point Clé | Détails | Intention |
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| OPA BBVA/Sabadell | Consultation publique pour recueillir des informations sur les raisons d’intérêt général affectées. | Assurer une prise de décision informée, au-delà des aspects de la concurrence. |
| Opération Talgo | Négociations en cours impliquant plusieurs parties | Favoriser la survie d’une entreprise stratégique |
| Rôle d’Indra | Importance stratégique dans les secteurs de la sécurité et de la défense. | Encourager le développement d’entreprises capables de profiter des investissements. |
| Fusion Potentielle Indra/Escribano | Prudence, en attente d’une offre ferme. | Évaluer la viabilité de l’opération. |
| Plan Social Telefónica | En attente d’informations officielles. | Suivre l’évolution de la situation. |