Nanoparticules : Une lueur d’espoir contre Alzheimer ?
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VILLE – 7 Mai 2024 –
Une nouvelle étude prometteuse suscite l’espoir dans la recherche contre la maladie d’Alzheimer. Des chercheurs internationaux ont développé des nanoparticules innovantes,ciblant les protéines mal repliées,considérées comme l’une des causes principales de cette maladie neurodégénérative. Cette avancée, reposant sur l’utilisation de peptides amphiphiles et de tréhalose, vise à intercepter les protéines amyloïdes bêta avant qu’elles ne forment les plaques toxiques. Pour en savoir plus sur cette percée scientifique, poursuivez votre lecture !
Nanoparticules : Une lueur d’espoir contre Alzheimer ?
des chercheurs internationaux ont mis au point une nanothérapie innovante qui pourrait révolutionner la lutte contre la maladie d’Alzheimer. Ces nanoparticules, dotées de propriétés à la fois hydrophiles et lipophiles, ciblent les protéines mal repliées, les empêchant de former les plaques toxiques caractéristiques de cette maladie neurodégénérative.
Le mécanisme d’action : Piéger les protéines mal repliées
L’approche novatrice consiste à intercepter les protéines amyloïdes bêta avant qu’elles ne s’agrègent et n’endommagent les tissus cérébraux. Ces agrégats sont considérés comme l’une des principales causes de la maladie d’Alzheimer.
Le saviez-vous ? la maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus courante, représentant 60 à 70 % des cas.
Selon Samuel Stupp, scientifique des matériaux à l’Université Northwestern, Dans beaucoup de ces maladies, les protéines perdent leur structure repliée fonctionnelle et s’agrègent pour former des fibres destructrices qui pénètrent dans les neurones et leur sont très toxiques.
Il ajoute : en piégeant les protéines mal repliées, notre traitement inhibe la formation de ces fibres à un stade précoce.Les fibres amyloïdes courtes,au stade précoce,qui pénètrent dans les neurones,sont considérées comme les structures les plus toxiques. Avec des travaux supplémentaires, nous pensons que cela pourrait considérablement retarder la progression de la maladie.
Les ingrédients clés : Peptide amphiphile et tréhalose
Le traitement repose sur des composés appelés peptides amphiphiles,qui se mélangent aussi bien avec les lipides qu’avec l’eau. Ces molécules sont déjà utilisées dans d’autres médicaments,comme le sémaglutide (plus connu sous le nom d’Ozempic).
Conseil pratique : Adoptez un mode de vie sain pour le cerveau, incluant une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier et une stimulation cognitive continue.
Un autre ingrédient secret est le tréhalose, un sucre naturel dont l’efficacité a déjà été démontrée pour empêcher le mauvais repliement des protéines, un comportement anormal qui conduit ensuite à la formation d’amas protéiques dangereux.
Zijun Gao, chimiste organicien également de l’Université Northwestern, explique : Le tréhalose est naturellement présent dans les plantes, les champignons et les insectes. Il les protège des changements de température, en particulier de la déshydratation et du gel.
Il ajoute : D’autres ont découvert que le tréhalose peut protéger de nombreuses macromolécules biologiques, y compris les protéines.Nous avons donc voulu voir si nous pouvions l’utiliser pour stabiliser les protéines mal repliées.
Synergie moléculaire : Un “nettoyeur” de protéines mal repliées
La combinaison des peptides amphiphiles et du tréhalose crée une synergie particulière. Le sucre rend la structure moléculaire moins stable et solide, favorisant ainsi les réactions avec les protéines telles que l’amyloïde bêta.
Cette modification de la structure permet aux protéines amyloïdes bêta de s’intégrer dans la structure des peptides amphiphiles enrichis en sucre, où elles ne peuvent causer aucun dommage. Les chercheurs décrivent ce processus comme une équipe de nettoyage
pour les protéines mal repliées.
Question pour les lecteurs : Quelles autres approches innovantes pourraient être explorées pour lutter contre les maladies neurodégénératives ?
Cette approche se distingue des précédentes tentatives de ciblage des protéines toxiques, car elle vise à les déstabiliser à un stade plus précoce, avant que les fibres amyloïdes ne soient bien établies et plus difficiles à éliminer.
Perspectives et défis futurs
La recherche en est encore à ses débuts,et des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’impact potentiel de ces molécules enrobées de sucre sur les personnes atteintes de maladies neurodégénératives.
Il est indéniable que des traitements innovants pour la maladie d’Alzheimer et d’autres affections similaires sont indispensables. Selon les estimations, 10 millions de nouveaux cas de démence sont diagnostiqués chaque année dans le monde, et ce chiffre devrait continuer d’augmenter avec le vieillissement de la population mondiale.
Selon M. Stupp, Notre étude souligne le potentiel passionnant des nanomatériaux conçus moléculairement pour s’attaquer aux causes profondes des maladies neurodégénératives.
FAQ : Nanoparticules et Alzheimer
- Q : Comment ces nanoparticules agissent-elles ?
- R : Elles piègent les protéines mal repliées avant qu’elles ne forment des plaques toxiques.
- Q : Quels sont les principaux composants de ce traitement ?
- R : Les peptides amphiphiles et le tréhalose.
- Q : Ce traitement est-il disponible pour les patients ?
- R : Non,la recherche est encore à un stade précoce.
