Le Conseil de Floride rejette Santa Ono à l’Université
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ORLANDO – 8 mai 2024 – Le Conseil des gouverneurs de Floride a créé la surprise en rejetant la nomination de Santa Ono au poste de président de l’Université de Floride (UF). Cette décision fait suite à une opposition conservatrice contre le soutien passé d’Ono aux initiatives de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI). Chris Rufo,connu pour son opposition à la DEI,a mené la charge,tandis que des élus ont soulevé des préoccupations. Le rejet souligne les débats politiques entourant la DEI dans l’enseignement supérieur, et soulève des questions sur l’avenir de l’Université. Pour en savoir plus sur ce revirement inattendu, lisez la suite.
Le Conseil de Floride Refuse la Nomination de Santa Ono à l’Université de Floride
Un revirement inattendu s’est produit mardi lorsque le conseil des gouverneurs de Floride a voté contre la nomination de Santa Ono au poste de prochain président de l’Université de Floride (UF). Cette décision fait suite à une opposition conservatrice concernant son soutien passé aux initiatives de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI).
L’Opposition Conservatrice et les Allégations
- Chris Rufo, un militant anti-DEI, a mené la charge de la contestation conservatrice.
- Plusieurs élus de Floride ont allégué qu’Ono n’avait pas su protéger les étudiants juifs pendant son mandat de président de l’Université du Michigan.
Le saviez-vous ? Les initiatives DEI visent à promouvoir la diversité,l’équité et l’inclusion dans les institutions,mais elles sont devenues un point de discorde politique aux États-Unis.
Ces préoccupations ont culminé avec un vote de 10 contre 6 du Conseil des gouverneurs, rejetant ainsi la candidature d’Ono à l’UF.
Un Vote Controversé et des Accusations d’interrogatoire
Le processus de vote a été marqué par la position de Paul Renner, un ancien législateur républicain de l’État, qui avait lui-même aspiré à la présidence de l’UF. Il est apparu clairement,lors des discussions du conseil,que Renner avait un intérêt personnel dans l’affaire. Tout au long de la réunion, Renner a mis Ono sur la sellette concernant son soutien passé aux initiatives DEI, ce qui a incité d’autres membres du conseil à réagir, l’accusant d’interroger
Ono et remettant en question l’équité de ses questions.
L’Évolution Idéologique d’Ono et sa Tentative de Dissuasion
Le vote intervient après que le conseil d’administration de l’UF a approuvé l’embauche d’Ono la semaine précédente, à la suite d’un entretien public axé en grande partie sur la DEI. Lors de cet entretien, Ono a pris ses distances par rapport à la DEI, arguant que les initiatives avaient commencé avec de bonnes intentions, mais qu’elles étaient finalement devenues sources de division. Il a affirmé qu’elles détournaient des ressources des efforts de réussite des étudiants et étouffaient le dialog, ce qui, selon lui, avait motivé sa décision de fermer le bureau DEI du Michigan ce printemps. (Ono a démissionné de la présidence du Michigan en mai pour briguer le poste à l’UF.)
Conseil pratique : Il est crucial pour les dirigeants universitaires de naviguer avec prudence dans les débats sur la DEI, en tenant compte des diverses perspectives et en cherchant des solutions qui favorisent l’unité et le progrès.
Ono a déclaré mardi : je suis ici pour m’assurer que la DEI ne revienne jamais à l’Université de Floride.
Un changement de Position insuffisant
Par le passé, Ono avait condamné le racisme systémique et plaidé pour la nécessité de la DEI. Mais mardi, comme il l’avait fait lors de son entretien public avec le conseil d’administration de l’UF la semaine dernière, Ono a souligné son évolution idéologique, qui n’a finalement pas convaincu le conseil.
