NB.1.8.1 : Tout savoir sur le nouveau variant du COVID
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SYDNEY – 24 Mai 2024 –
Le variant NB.1.8.1 du COVID-19 refait parler de lui, alors que l’Australie entre dans l’hiver. L’OMS a placé ce nouveau variant sous surveillance en raison de sa propagation mondiale et de ses caractéristiques potentiellement distinctives. Qui est-il, comment se répand-il, où est-il présent, quand faut-il s’inquiéter et pourquoi est-il significant de le connaître ? Les experts partagent leurs recommandations face à ce nouveau défi, ce qui nous amène à la suite de cet article pour en savoir plus !
NB.1.8.1 : Ce que vous devez savoir sur le nouveau variant du COVID
Alors que l’Australie entre dans les mois les plus froids, le COVID refait surface, cette fois en raison de l’émergence d’un nouveau variant : NB.1.8.1.
La semaine dernière, l’organisation mondiale de la Santé (OMS) a désigné NB.1.8.1 comme un variant sous surveillance
, en raison de sa propagation mondiale croissante et de certaines caractéristiques notables qui pourraient le distinguer des variants précédents.
La situation actuelle du COVID
Plus de cinq ans après la déclaration initiale de la pandémie de COVID, nous continuons de connaître des vagues régulières d’infections.
Il est plus difficile de suivre l’évolution du virus de nos jours, car moins de personnes se font tester et signalent les infections. Mais les données disponibles suggèrent qu’à la fin du mois de mai 2025, le nombre de cas en Australie était en augmentation.
Le séquençage génomique a confirmé que NB.1.8.1 fait partie des souches en circulation en Australie,et qu’il est généralement en augmentation.parmi les cas séquencés jusqu’au 6 mai dans toute l’Australie, NB.1.8.1 variait de moins de 10% en Australie du Sud à plus de 40% dans l’État de Victoria.
La surveillance des eaux usées en Australie occidentale a déterminé que NB.1.8.1 est désormais le variant dominant dans les échantillons d’eaux usées prélevés à Perth.
À l’échelle internationale, NB.1.8.1 est également en croissance. Fin avril 2025, il représentait environ 10,7% de toutes les séquences soumises, contre seulement 2,5% quatre semaines auparavant. Bien que le nombre absolu de cas séquencés soit encore modeste, cette tendance constante à la hausse a incité les agences internationales de santé publique à surveiller de plus près.
NB.1.8.1 s’est particulièrement propagé en Asie : il était le variant dominant à Hong Kong et en Chine à la fin du mois d’avril.
D’où vient ce variant ?
Selon l’OMS, NB.1.8.1 a été détecté pour la première fois à partir d’échantillons prélevés en janvier 2025.
Il s’agit d’une sous-lignée du variant Omicron, descendant de la lignée recombinante XDV. Recombinant
est le terme utilisé lorsqu’un nouveau variant résulte du mélange génétique de deux ou plusieurs variants existants.
Que dit la recherche ?
Comme ses prédécesseurs, NB.1.8.1 porte une série de mutations dans la protéine spike. Il s’agit de la protéine à la surface du virus qui lui permet de nous infecter, en particulier via les récepteurs ACE2, une porte d’entrée
vers nos cellules.
Les mutations comprennent T22N, F59S, G184S, A435S, V445H et T478I. Il est encore tôt pour ce variant, nous n’avons donc pas beaucoup de données sur ce que ces changements signifient. Mais une prépublication récente (une étude qui n’a pas encore été évaluée par des pairs) offre quelques indices sur les raisons pour lesquelles NB.1.8.1 pourrait gagner du terrain.
En utilisant des modèles de laboratoire, les chercheurs ont constaté que NB.1.8.1 avait la plus forte affinité de liaison au récepteur ACE2 humain parmi plusieurs variants testés, ce qui suggère qu’il pourrait infecter les cellules plus efficacement que les souches précédentes.
L’étude a également examiné dans quelle mesure les anticorps de personnes vaccinées ou précédemment infectées pouvaient neutraliser ou bloquer
le variant. Les résultats ont montré que la réponse neutralisante des anticorps était environ 1,5 fois inférieure à NB.1.8.1 par rapport à un autre variant récent, LP.8.1.1.
Cela signifie qu’une personne infectée par NB.1.8.1 pourrait être plus susceptible de transmettre le virus à quelqu’un d’autre, par rapport aux variants précédents.
Quels sont les symptômes ?
Les preuves suggèrent jusqu’à présent que NB.1.8.1 pourrait se propager plus facilement et pourrait partiellement contourner l’immunité des infections antérieures ou de la vaccination. Ces facteurs pourraient expliquer son augmentation dans les données de séquençage.
Mais surtout, l’OMS n’a pas encore observé de preuves qu’il provoque une maladie plus grave que les autres variants.
Les rapports suggèrent que les symptômes de NB.1.8.1 devraient correspondre étroitement à ceux des autres sous-variants d’Omicron.
Les symptômes courants comprennent les maux de gorge, la fatigue, la fièvre, une toux légère, des douleurs musculaires et une congestion nasale. Des symptômes gastro-intestinaux peuvent également survenir dans certains cas.
Qu’en est-il du vaccin ?
Ce variant pourrait jouer un rôle crucial dans la saison des infections respiratoires hivernales en Australie. Les réponses de santé publique restent axées sur une surveillance étroite, un séquençage génomique continu et la promotion de l’adoption de rappels COVID mis à jour.
Même si les niveaux d’anticorps neutralisants sont modestement réduits contre NB.1.8.1, l’OMS a noté que les vaccins COVID actuels devraient toujours protéger contre les maladies graves avec ce variant.
Le rappel le plus récent disponible en Australie et dans de nombreux autres pays cible JN.1, dont NB.1.8.1 est issu. Il est donc logique qu’il offre toujours une bonne protection.
À l’approche de l’hiver et avec un nouveau variant en scène, il est peut-être temps d’envisager un autre rappel COVID si vous êtes éligible.Pour certaines personnes,en particulier celles qui sont médicalement vulnérables,le COVID peut encore être une maladie grave.
FAQ sur le variant NB.1.8.1
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Qu’est-ce que le variant NB.1.8.1 ?
C’est un nouveau variant du COVID-19, désigné comme
variant sous surveillance
par l’OMS en raison de sa propagation croissante. -
Est-il plus dangereux que les autres variants ?
L’OMS n’a pas encore observé de preuves qu’il provoque une maladie plus grave que les autres variants.
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Les vaccins actuels sont-ils efficaces contre NB.1.8.1 ?
Oui, les vaccins COVID actuels devraient toujours protéger contre les maladies graves avec ce variant, même si les niveaux d’anticorps neutralisants peuvent être légèrement réduits.
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Quels sont les symptômes de NB.1.8.1 ?
les symptômes sont similaires à ceux des autres sous-variants d’Omicron : maux de gorge, fatigue, fièvre, toux légère, douleurs musculaires et congestion nasale.
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Comment puis-je me protéger contre NB.1.8.1 ?
faites-vous vacciner avec les rappels mis à jour, pratiquez une bonne hygiène (lavage des mains), portez un masque dans les lieux publics et isolez-vous si vous présentez des symptômes.