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NMPA : Spotify, IA et discours annuel du PDG

L’Association Nationale des Éditeurs de Musique (NMPA) et l’association des Éditeurs de Musique Indépendants (AIMP) ont collaboré pour une allocution annuelle sur l’état de l’édition musicale. Ce discours a abordé des sujets cruciaux pour les éditeurs, notamment le regroupement de services de Spotify, les préoccupations liées à l’intelligence artificielle (IA) et la réforme des sociétés de gestion des droits d’auteur (PRO).

Les données de la NMPA révèlent la répartition des revenus pour les auteurs-compositeurs et les éditeurs. Les services de streaming représentent 45% des revenus, tandis que les licences générales et les événements en direct contribuent à hauteur de 11%. Les licences de synchronisation traditionnelles génèrent 9%,et les licences de synchronisation de masse (plateformes vidéo UGC comme YouTube) représentent 8%. la radio et la télévision contribuent respectivement à 8% et 7%, tandis que les labels représentent 4%. Les médias sociaux génèrent 2%, et les partitions et les paroles représentent chacune 1%. La NMPA indique que 75% de ses revenus sont réglementés par une license obligatoire ou un décret de consentement, tandis que les 25% restants sont gérés par le biais de négociations de marché libre.Concernant l’IA, la NMPA surveille activement et soutient les actions juridiques en cours. L’accent devrait être mis sur l’établissement de relations commerciales avec les entreprises d’IA.

« Lorsque cette date arrivera [que les entreprises d’IA seront disposées à venir à la table pour concéder des licences de musique], je crois que le principe le plus important est que la chanson est tout aussi précieuse, sinon plus, que l’enregistrement sonore dans le modèle d’IA ».

Lors de son allocution, il a mentionné une conversation récente avec « le PDG de l’une des principales sociétés d’IA », qui lui a affirmé que « de loin, la chanson [par opposition à l’enregistrement sonore] est l’élément le plus important dans ces modèles ».

« Je vous dis cela parce que je crains que, à mesure que ces modèles se développent, si nous ne protégeons pas nos droits, nous nous retrouverons dans une situation où nous n’obtenons pas autant ou plus que l’enregistrement sonore en termes de revenus… c’est la responsabilité de toute cette communauté de se battre pour cela. »

Un problème majeur en matière de revenus concerne le traitement des plans groupés, notamment les problèmes persistants avec Spotify. Spotify a intégré des livres audio à ses offres premium et a commencé à qualifier ces niveaux de « bundles »,un terme désignant un type d’abonnement admissible à un tarif réduit pour la musique. Spotify a affirmé devoir payer des licences pour les livres et la musique à partir du même prix d’abonnement, réduisant ainsi d’environ 40% les paiements aux auteurs-compositeurs et aux éditeurs. Cette décision pourrait entraîner une réduction de 150 millions de dollars des paiements aux éditeurs.

La NMPA continue de lutter contre Spotify concernant cette situation. Le Mechanical Licensing Collective (MLC) « fait un travail fantastique en poursuivant la lutte » contre Spotify. La poursuite du MLC, initialement rejetée par un juge, a été relancée.

« [C’est] notre meilleure chance de récupérer ce que nous avons perdu. »

L’édition musicale face aux défis de l’IA et du streaming : Analyze de la NMPA et de l’AIMP

L’Association Nationale des Éditeurs de Musique (NMPA) et l’Association des Éditeurs de Musique Indépendants (AIMP) ont dressé un état des lieux de l’édition musicale, abordant des enjeux cruciaux pour l’industrie. Ce rapport pointe notamment les défis posés par l’Intelligence Artificielle (IA) et les évolutions des services de streaming.

La répartition des revenus dans l’édition musicale

La NMPA a révélé la répartition des revenus pour les auteurs-compositeurs et les éditeurs :

| Source de revenus | Pourcentage |

|———————–|————-|

| Streaming | 45% |

| Licences générales et événements en direct | 11% |

| Licences de synchronisation (traditionnelles) | 9% |

| Licences de synchronisation (plateformes UGC) | 8% |

| Radio et télévision | 8% et 7% |

| Labels | 4% |

| Médias sociaux | 2% |

| Partitions et paroles | 1% chacun |

75% des revenus sont soumis à des licences obligatoires ou à des décrets de consentement, tandis que 25% sont gérés par des négociations sur le marché libre.

L’IA et ses implications pour l’édition musicale

La NMPA surveille de près l’évolution de l’IA et soutient les actions juridiques en cours. L’accent est mis sur l’établissement de relations commerciales avec les entreprises d’IA. Le rapport souligne l’importance de valoriser la composition musicale à l’égal, voire plus, que l’enregistrement sonore dans le modèle économique de l’IA. L’inquiétude réside dans la possible sous-estimation de la valeur de la chanson, ce qui pourrait entraîner une baisse des revenus.

Problèmes liés au streaming et à Spotify

Un point de préoccupation majeur concerne le regroupement de services par spotify,notamment l’intégration de livres audio dans les offres premium. Spotify qualifie ces offres de “bundles”, ce qui, en l’état actuel, permettrait de réduire les paiements aux auteurs-compositeurs et aux éditeurs, et pourrait entraîner une perte de revenus significative (estimée à 150 millions de dollars). La NMPA continue de contester cette pratique, soutenue par le Mechanical Licensing Collective (MLC) qui a relancé sa poursuite contre Spotify.

FAQ sur l’édition musicale

Quelles sont les principales sources de revenus pour les éditeurs de musique ?

Le streaming (45%) et les licences générales/événements en direct (11%).

Quel est l’impact de l’IA sur l’édition musicale ?

L’IA pose un défi en termes de valorisation de la composition musicale, avec le risque de voir les revenus baisser.

Quel est le problème avec spotify ?

Spotify offre des abonnements “bundles” incluant des livres audio, ce qui réduit potentiellement les paiements aux auteurs-compositeurs et aux éditeurs.

Qu’est-ce que le MLC ?

Le Mechanical Licensing Collective (MLC) est une organisation qui lutte contre les pratiques de Spotify et défend les droits des éditeurs.

Comment sont répartis les revenus des licences de musique ?

75% par licences obligatoires ou décrets de consentement, 25% par négociations sur le marché.

Quelle est la part des revenus de la musique sur les réseaux sociaux ?

2 %

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