Le président Javier Milei a confirmé son objectif de voir « sortir » le projet de loi Ficha Limpia. Il a critiqué les secteurs qui ont reproché à son parti de ne pas avoir soutenu cette mesure plus tôt, soulignant qu’« ils ont passé sept ans sans l’approuver et maintenant ils font les prudes républicains ».
Le chef de l’État a déclaré que « le décret porte son nom ». Il a démenti que La Libertad Avanza (LLA) souhaite bloquer la sanction de la loi qui empêche les personnes condamnées pour corruption, violence de genre ou autres crimes d’être candidates. « qu’ils signent ceux qui vont réellement voter », a-t-il averti.
Le président a salué « les améliorations que nous avons apportées ». Il a précisé : « En réalité, j’ai demandé qu’elles soient faites, parce que vous imaginez bien que moi, en droit, zéro. Entre (Alejandro) Fargosi et Luis Petri, ils ont fait les améliorations que j’ai demandées aux projets qui étaient en cours d’élaboration et d’ajout. Je veux que Ficha Limpia sorte. Mais je ne veux pas qu’il aille en séance et que nous perdions, qu’il tombe et qu’il ne puisse pas être traité avant 2026. Alors, soyons prudents, de peur que les prudes républicains ne soient en train de faire un sale coup. Je préviens ».
« Son muchos los dirigentes del PRO que entienden que el camino es este ».
Cependant, Milei a fait l’éloge de la députée Silvia Lospennato, instigatrice du projet depuis le PRO. Il n’a pas voulu confirmer s’il y aurait un accord électoral avec l’espace de Mauricio Macri. Malgré cela, il s’est permis de taquiner son ancien allié, en soulignant l’affiliation de Patricia Bullrich, sa ministre de la Sécurité, à La Libertad Avanza.
## Ficha Limpia : de quoi s’agit-il ?
Le projet officiel, débattu au Sénat ce mercredi 7 mai, propose d’ajouter un alinéa à un article de la loi organique des partis politiques. Cet alinéa empêcherait les personnes condamnées pour différents délits de se présenter comme candidats.
La proposition stipule que la Chambre nationale électorale mette en place un Registre Public de Ficha Limpia.Ce registre recensera les jugements confirmant les condamnations pour les différents types de délits prévus par la loi.
La interdiction s’appliquerait « si la confirmation de la condamnation intervient avant le début du délai fixé à l’article 25 du Code électoral national ». De plus, « si la confirmation de la condamnation en instance supérieure intervient après ce délai, l’interdiction prendra effet à partir de la fin du processus électoral ».
Ficha Limpia : Comprendre la loi controversée en Argentine
Table of Contents
Le président argentin, Javier Milei, a exprimé son soutien à la loi “ficha Limpia”, tout en soulignant les modifications qu’il souhaite y apporter. Voici un résumé concis de ce projet de loi et des enjeux qui le concernent.
Qu’est-ce que “Ficha Limpia” ?
Le projet de loi “ficha Limpia” vise à interdire aux personnes reconnues coupables de certains délits de se présenter comme candidats aux élections en argentine. Il s’agit d’une initiative qui a pour but d’améliorer l’intégrité et la transparence du système politique.
Voici un tableau récapitulatif :
| Aspect Clé | Détail |
| ——————————- | ——————————————————————————————————————————— |
| objectif | Empêcher les personnes condamnées pour certains crimes d’être candidates. |
| Champ d’submission | S’applique aux élections en Argentine. |
| Infractions concernées | Crimes de corruption, violence de genre, etc. |
| Mécanisme | Création d’un Registre Public de Ficha Limpia recensant les condamnations.|
| Interdiction | S’applique si la condamnation est confirmée avant le début du délai électoral, ou après, dès la fin du processus électoral. |
| Position du président Milei | Soutient la loi,mais exige des améliorations pour éviter son rejet. |
FAQ : Questions fréquentes sur Ficha Limpia
Q : Qu’est-ce que “Ficha Limpia” ?
A : C’est un projet de loi qui vise à empêcher les personnes condamnées pour certains crimes de se présenter aux élections.
Q : quels types de crimes sont concernés ?
A : Corruption, violence de genre, et d’autres crimes définis par la loi.
Q : Qui est responsable de l’application de la loi ?
A : La Chambre nationale électorale.
Q : quelle est la position de Javier Milei ?
A : Il soutient la loi, mais souhaite y apporter des modifications pour s’assurer de son adoption.
Q : Pourquoi Milei prend-il des précautions ?
A : Il craint que la loi soit rejetée lors du vote,ce qui empêcherait son application avant 2026.
Enjeux politiques
Le projet “Ficha Limpia” soulève des enjeux importants en matière de lutte contre la corruption et de transparence en politique. La position de Javier Milei et les différentes opinions exprimées par les partis politiques montrent la complexité de ce débat.