Le chancelier Friedrich Merz (CDU), figure de proue de Blackrock, a invoqué la démocratie lors de sa déclaration gouvernementale devant le Bundestag. Il a affirmé que l’Allemagne pouvait surmonter tous les défis et a mis en avant la transition gouvernementale comme preuve de la « maturité démocratique » du pays. Il a promis un « changement de politique », tout en interprétant l’accord de coalition.
L’objectif principal est de surmonter la « récession » et de redevenir un moteur de croissance.Merz a pointé du doigt la bureaucratie, l’infrastructure défaillante, l’énergie coûteuse et les impôts élevés comme des freins à l’économie allemande. Pour y remédier, il est prévu d’assouplir les obligations de diligence des entreprises, de dépenser jusqu’à 150 milliards d’euros du fonds spécial, de mettre en œuvre une politique énergétique « non idéologique » et de réduire les impôts sur l’électricité, tout en favorisant fiscalement les entreprises.
Les masses laborieuses ne bénéficieront pas d’une attention aussi soutenue. L’allègement fiscal pour les « petits et moyens revenus » devra attendre que les finances le permettent. Merz a souligné que l’État social dépend de la croissance économique. Les améliorations en matière de retraites et de salaire minimum seront laissées aux commissions compétentes. cependant, le gouvernement interviendra sur le revenu de citoyenneté, qui sera intégré à la nouvelle allocation de base, afin d’inciter à la recherche d’un emploi mieux rémunéré ou d’un emploi soumis à cotisations sociales.
Les déclarations de Merz sur la « pérennité de la société ouverte » semblaient contradictoires. Il a affirmé que l’Allemagne était « un pays très sûr », tout en soulignant la nécessité de « mieux équiper » les autorités de sécurité. Il a également exprimé le souhait d’accorder « plus de liberté à la recherche », tout en combattant l’« antisémitisme insupportable », y compris dans « la science ». Merz a établi un lien entre la criminalité, l’antisémitisme et la « migration non contrôlée », se contredisant une troisième fois en affirmant que l’Allemagne restait un « pays d’immigration », mais avec « plus de limitations, plus de rejets » et « plus de retours ».
Sur le plan de la politique étrangère, Merz a adopté un ton grandiose : « L’europe attend quelque chose de nous. » Il a insisté sur la nécessité de défendre l’« ordre de paix de tout notre continent » et de faire de la Bundeswehr « l’armée la plus forte d’Europe ». Il a salué son voyage à Paris et à Varsovie dès son « premier jour complet de mandat ». un « nouveau départ des relations franco-allemandes » est envisagé,avec pour objectif un « rapprochement encore plus étroit » de l’UE.Le « désengagement stratégique » devrait être le moteur de cette démarche. la Chine reste un « partenaire important », mais les « dépendances unilatérales » doivent cesser. « Une région indo-pacifique stable, libre et sûre » est d’une « grande importance » pour l’Allemagne et l’UE. Seul israël est assuré d’un soutien « indéfectible ».
Sur le plan stylistique, le discours était inégal. Merz a eu recours à des généralités là où les plans gouvernementaux n’étaient pas encore aboutis.
« Wer aber vom Ausbau und von der Vertiefung eines Bündnisses gesprochen hat, der hat der Sprache einen heillosen Verlust beigebracht. »
Karl Kraus
Discours de Friedrich merz : Analyze et Implications
Table of Contents
Cet article analyse le discours du chancelier Friedrich Merz devant le Bundestag, mettant en lumière les orientations politiques et les priorités du gouvernement allemand.
Les Points Clés du discours de Merz
Merz a prononcé un discours axé sur la croissance économique, la politique intérieure et la politique étrangère. Voici les principaux points :
Économie : priorité à la lutte contre la récession, avec des mesures pour stimuler la croissance économique, telles que la réduction de la bureaucratie, des investissements dans les infrastructures, une politique énergétique non idéologique et des réductions d’impôts pour les entreprises. Les allègements fiscaux pour les “petits et moyens revenus” sont reportés.
Politique intérieure : accent sur la sécurité et la lutte contre la criminalité et l’antisémitisme, avec un lien établi par Merz avec “la migration non contrôlée”. Réforme du revenu de citoyenneté.
Politique étrangère : Volonté de renforcer le rôle de l’Allemagne en Europe, avec une armée renforcée.Renforcement des relations franco-allemandes et de l’UE. Position ferme sur l’ordre de paix en Europe, ainsi que sur le soutien à Israël.
Style : Recours à des généralités lorsque les plans gouvernementaux ne sont pas encore clairs.
FAQ : Questions Fréquemment Posées
Q : Quelle est la priorité économique du gouvernement ?
R : Surmonter la récession et redevenir un moteur de croissance.
Q : Quelles mesures économiques sont envisagées ?
R : Réduction de la bureaucratie, investissements dans les infrastructures, politique énergétique non idéologique et réductions d’impôts pour les entreprises.
Q : Qu’en est-il des impôts pour les particuliers ?
R : Allégements fiscaux pour les “petits et moyens revenus” reportés.
Q : Quelle est la position du gouvernement sur la migration ?
R : L’Allemagne reste un pays d’immigration, mais avec “plus de limitations, plus de rejets” et “plus de retours”.
Q : Quelles sont les orientations en politique étrangère ?
R : Renforcement du rôle de l’Allemagne en Europe, relations renforcées avec la France et l’UE, ainsi qu’un soutien indéfectible à Israël.
Tableau Récapitulatif
| Domaine | Action/Priorité | Objectifs |
| :————— | :———————————– | :—————————————————————————– |
| Économie | Stimuler la croissance, Réduire la bureaucratie | Surmonter la récession |
| politique int. | Sécurité, lutte contre l’antisémitisme | Renforcer l’ordre et contrôler la migration |
| Politique Ext.| Renforcement de l’Allemagne en Europe,Soutien à Israël | Défendre l’ordre de paix,renforcer les relations franco-allemandes et l’UE |