Glycémie et mélanome métastatique : nouvelle piste pour l’immunothérapie
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Chicago – 01 Juin 2024 – Une nouvelle étude, présentée à l’ASCO, suggère que la glycémie élevée pourrait compromettre l’efficacité de l’immunothérapie chez les patients atteints de mélanome métastatique. Les chercheurs ont constaté, chez des patients non diabétiques, que des niveaux élevés de glycémie étaient associés à une survie globale et une survie sans progression réduites de manière significative. Cette découverte pourrait offrir une nouvelle approche pour améliorer les traitements du mélanome, avec des implications cliniques importantes et des perspectives d’avenir prometteuses. lisez la suite pour en savoir plus sur les implications de cette étude !
Glycémie et Melanome Métastatique : une Nouvelle Piste pour l’Immunothérapie
Des niveaux élevés de glycémie, même en l’absence de diabète, pourraient compromettre l’efficacité de l’immunothérapie chez les patients atteints de mélanome métastatique.
L’Étude Révélatrice
Une étude présentée lors du congrès annuel de l’American Society of clinical Oncology (ASCO) à Chicago met en lumière un lien préoccupant : une glycémie élevée pourrait réduire de moitié la survie des patients atteints de mélanome métastatique traités par immunothérapie. Cette recherche, menée par paolo Ascierto, président de la Fondazione Melanoma et directeur de l’Unité d’Oncologie Melanoma, Immunothérapie oncologique et Thérapies Innovantes de l’Istituto Pascale de Naples, suggère que la glycémie pourrait servir de nouveau marqueur pronostique.
Le Saviez-vous ?
Les inhibiteurs de checkpoint immunitaires, utilisés en immunothérapie, agissent en levant les “freins” du système immunitaire, lui permettant ainsi de reconnaître et d’attaquer les cellules tumorales.
L’étude a porté sur 1079 patients non diabétiques atteints de mélanome métastatique, tous traités avec des inhibiteurs de checkpoints immunitaires. Les chercheurs ont mesuré la glycémie des participants à trois reprises dans les deux semaines précédant le début de l’immunothérapie, fixant un seuil de 93.33 mg/dL.
Résultats Clés
- Survie Globale : Les patients avec une glycémie basse ont affiché une survie globale médiane presque deux fois supérieure à celle des patients avec une glycémie élevée (27.7 mois contre 14.5 mois).
- Survie Sans Progression : Les patients avec une glycémie basse ont bénéficié d’un temps médian sans progression de la maladie supérieur d’environ 72% par rapport à ceux avec une glycémie élevée (7.4 mois contre 4.3 mois).
Mécanismes Biologiques
L’analyze des biomarqueurs a révélé une association positive entre la glycémie et des niveaux élevés d’Interleuchine-6 (IL-6), un biomarqueur bien connu de l’inflammation. Domenico Mallardo, chercheur à l’IRCCS Istituto Nazionale Tumori Fondazione G Pascale, explique :
Dall’analisi dei biomarcatori è emersa un’associazione positiva tra glicemia e livelli elevati di Interleuchina-6 (IL-6), un noto biomarcatore dell’infiammazione.
Domenico Mallardo, IRCCS Istituto Nazionale Tumori Fondazione G Pascale
De plus, l’analyse de 95 échantillons d’ARN a mis en évidence un lien entre la glycémie et des gènes liés à l’activité inflammatoire et à la régulation du cycle cellulaire.
Implications Cliniques et Perspectives
Cette découverte pourrait transformer la gestion clinique des patients non diabétiques atteints de mélanome métastatique sous immunothérapie. Paolo Ascierto souligne :
Oltre al valore prognostico, la scoperta del ruolo della glicemia consente di identificare i pazienti non diabetici a maggior rischio di una risposta meno favorevole all’immunoterapia e di una progressione della malattia più rapida.
Paolo Ascierto, Fondazione Melanoma
Conseil Pratique
Si votre glycémie est supérieure à 93.33 mg/dL, discutez avec votre médecin des modifications de style de vie et des interventions diététiques possibles pour la réduire.
Bien que l’étude n’ait pas examiné les effets d’interventions sur la glycémie, l’association forte entre une glycémie élevée et l’inflammation suggère que la modulation de la glycémie pourrait améliorer l’efficacité de l’immunothérapie. Des modifications du style de vie et des interventions diététiques pourraient être bénéfiques pour abaisser la glycémie. De plus, le développement de nouvelles approches pharmacologiques n’est pas exclu.
Ascierto conclut :
L’associazione tra glicemia e geni legati all’infiammazione e alla regolazione del ciclo cellulare fornisce spunti preziosi per comprendere meglio i meccanismi molecolari attraverso cui la glicemia influenza la risposta all’immunoterapia e la progressione del tumore. Questo potrebbe portare allo sviluppo di nuovi bersagli terapeutici e terapie mirate.
Paolo Ascierto, Fondazione Melanoma
Des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer l’efficacité d’interventions visant à moduler la glycémie. Si ces résultats sont confirmés, l’évaluation de la glycémie basale pourrait devenir un paramètre essentiel dans la stratification du risque et la planification thérapeutique pour les patients atteints de mélanome métastatique traités par immunothérapie.