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Les rivières sont-elles vivantes ? Macfarlane et l’eau éternelle

Les Rivières Sont-elles Vivantes ? Une Exploration Profonde

Les rivières sont-elles vivantes ? C’est la question centrale d’un ouvrage plongeant au cœur de la nature, à travers un voyage aux multiples facettes. Ce dernier nous entraîne de la source d’un ruisseau anglais jusqu’aux eaux menacées du monde, en passant par l’Équateur, l’Inde et le Canada. Rédigé par un expert du sujet,ce texte explore les droits des rivières en questionnant leur place et leur reconnaissance,pour mieux comprendre les enjeux liés à leur protection et sensibiliser le grand public.

Les Rivières Sont-Elles Vivantes ? Une Exploration Profonde

Un Voyage Au Fil De L’eau

Un livre sur les rivières commence souvent à la source. Cette exploration débute près de Cambridge, en Grande-Bretagne, avec un cours d’eau modeste, l’un des rares ruisseaux crayeux de la planète. Ce point de départ symbolise un retour aux origines, rappelant un précédent ouvrage qui a marqué le début d’un genre littéraire particulier : le “Nature Writing”.

Le Saviez-Vous ? Le “Nature Writing” est un genre littéraire qui a gagné en popularité au 21e siècle, explorant la relation entre l’homme et la nature.

Bien que les livres sur la nature existent depuis longtemps, ils ont acquis une reconnaissance particulière grâce à des œuvres qui évoquent le murmure d’un ruisseau. L’une de ces œuvres suit les traces du poète gallois Edward Thomas le long de l’ancien icknield Way.

Des Profondeurs De La Terre Aux Eaux Menacées

Un tournant s’est opéré vers le reportage.Après avoir exploré les cavités souterraines de la planète dans un best-seller, l’attention se porte désormais sur les anciens chemins de l’eau dans un monde en crise. La question centrale est : Sind Flüsse Lebewesen? (Les rivières sont-elles vivantes ?). Ce questionnement mène à des voyages vers la source du Río Los Cedros en Équateur, à Chennai en Inde, où trois grands fleuves se jettent dans le golfe du Bengale, et au Québec, au canada, pour découvrir la rivière Magpie, appelée Mutehekau Shipu par les Innu.

conseil Pratique : Lorsque vous voyagez, renseignez-vous sur les noms locaux des lieux et des cours d’eau. cela enrichit votre expérience et montre du respect pour la culture locale.

Les voyages se font souvent en compagnie : une mycologue en Équateur, un géographe enregistrant les sons de la terre au Canada.Ces compagnons portent le deuil, ajoutant une profondeur émotionnelle au récit. Une question poignante émerge lors d’une descente en kayak sur la rivière Magpie : Wer ist älter als der Tod? (“Qui est plus vieux que la mort ?”).La réponse implicite est : Ich selbstredend, sagt der Fluss … (“Moi, bien sûr, dit la rivière…”).L’approche penche davantage vers la poésie que vers la narration, transformant la question de la vie du fleuve en une réflexion sur la mortalité.

Un Dieu Avec Un tuteur ?

La question sind Flüsse Lebewesen? prend une dimension juridique avec le mouvement des droits de la nature. Initiée dans les années 1970 lors d’un séminaire américain sur le droit des biens, cette question a trouvé des réponses positives auprès de divers législateurs à travers le monde, cherchant à protéger la nature et ses ressources. Les droits du Río Los Cedros sont désormais inscrits dans la constitution équatorienne.

L’exemple de Chennai illustre l’importance de cette reconnaissance. Cette ville, autrefois florissante grâce à l’eau, a oublié comment vivre en harmonie avec elle, allant jusqu’à enterrer ses rivières. En 2023,l’Adyar ne contenait plus d’oxygène dissous,transportant des quantités massives de matières fécales et de métaux lourds. En 2019, la ville a dû être approvisionnée en eau potable par camions-citernes. La mort des rivières menace la survie des villes qu’elles traversent, un problème criant qui se manifeste lors des moussons lorsque les eaux usées débordent.

La Romantisation De La Nature Et Les Droits Des Rivières

Malgré ces constats, le titre du livre conserve son point d’interrogation. Bien que l’importance des rivières en tant qu’habitats et sources de vie soit indéniable, l’idée que des textes de loi puissent déterminer si elles sont vivantes suscite un malaise.Qui parle en leur nom, avec quelle légitimité et quelles motivations ? Cette interrogation révèle une quête pour une nouvelle forme de romantisme, cherchant à découvrir le non-humain dans la nature, contrairement au romantisme historique centré sur l’âme humaine. Déclarer les rivières comme personnes juridiques reviendrait à les enfermer dans un cadre humain, comme si le monde était exclusivement régi par des règles humaines, transformant le fleuve, autrefois une divinité animiste, en un être déchu nécessitant un tuteur.

Le Saviez-vous ? L’animisme est une croyance selon laquelle des esprits habitent les objets, les lieux et les créatures naturelles.

Le voyage final sur la rivière magpie devient un hommage à une force surhumaine qui revendique son droit, une force dont la beauté et la puissance nécessitent l’œil d’un artiste plutôt que les compétences d’un simple canoteur. Seul face à l’eau, une prose magnifique émerge, invitant à se baigner dans ses mots et à adopter la sérénité d’un héron immobile, espérant, par sa patience, ramener la vie à l’eau.

Allein mit sich und dem wasser, schreibt Robert Macfarlane eine herrliche Prosa, in der man wie in einem fluss baden kann, und über der man die Ruhe jenes Reihers lernt, der so reglos im Bett des Kreidebachs vom anfang steht, „als könnte er allein kraft seiner Geduld das Leben des Wassers zurückholen”.

FAQ : Questions Fréquemment Posées

  • Q : Qu’est-ce que le “Nature Writing” ?

    R : Un genre littéraire explorant la relation entre l’homme et la nature.
  • Q : Pourquoi les droits des rivières sont-ils importants ?

    R : Pour protéger les écosystèmes et assurer la gestion durable des ressources en eau.
  • Q : Quel est le problème de Chennai avec ses rivières ?

    R : La pollution et la mauvaise gestion ont conduit à la dégradation des rivières, menaçant l’approvisionnement en eau de la ville.

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