PARIS – 17 juin 2024 – Une étude du Dr. Bonaventure Egbujie a révélé des résultats inattendus concernant la solitude et la longévité des personnes âgées au Canada, en Finlande et en nouvelle-Zélande. Qui ? Des aînés bénéficiant de soins à domicile. Quoi ? Une potentielle réduction du risque de décès pour les personnes solitaires. Où ? Dans trois pays. Quand ? Au cours d’une étude récente. Pourquoi ? Remettre en question les idées reçues sur l’isolement. Cette étude soulève des questions importantes sur le lien complexe entre la solitude, la santé et le bien-être des seniors, et offre de nouvelles perspectives à explorer.
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Contre toute attente : La solitude pourrait-elle réduire le risque de décès chez les aînés ?
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La solitude, souvent perçue comme un fléau comparable aux effets néfastes du tabagisme, pourrait en réalité avoir des effets inattendus sur la longévité des personnes âgées. Une étude récente, menée par le Dr. Bonaventure Egbujie de l’université de Waterloo, remet en question les idées reçues sur l’isolement et ses conséquences sur la santé.
Une étude surprenante sur la solitude et la mortalité
L’étude,qui a suivi près de 400 000 personnes âgées au canada,en Finlande et en Nouvelle-Zélande,s’est concentrée sur les bénéficiaires de soins à domicile. Ces individus, souvent considérés comme particulièrement vulnérables, ont révélé un lien surprenant entre la solitude et le risque de mortalité.
Les résultats ont démontré que les personnes âgées solitaires étaient en réalité moins susceptibles de décéder dans l’année suivant l’étude, comparées à celles bénéficiant d’une compagnie régulière. Cette découverte contredit l’idée largement répandue selon laquelle la solitude est un facteur de risque majeur pour la santé des seniors.
Les chiffres clés de l’étude
Les chercheurs ont suivi précisément 383 386 personnes âgées. L’étude a révélé que la solitude était plus fréquente chez les femmes et augmentait avec l’âge dans les trois pays étudiés. Après ajustement pour divers facteurs de risque (âge, sexe, conditions de santé préexistantes, etc.),une tendance inattendue s’est dégagée :
- Au Canada,les participants solitaires présentaient un risque de décès inférieur de 18 %.
- En Finlande, cette réduction était de 15 %.
- En Nouvelle-Zélande, le risque chutait de 23 %.
Ces résultats suggèrent que la relation entre la solitude et la mortalité est plus complexe qu’on ne le pensait initialement.
tableau récapitulatif des résultats par pays
| Pays | Réduction du risque de mortalité chez les personnes solitaires |
|---|---|
| Canada | 18% |
| Finlande | 15% |
| Nouvelle-Zélande | 23% |
Interprétation des résultats et perspectives
Les auteurs de l’étude soulignent que la solitude pourrait être à la fois une cause et une conséquence d’autres problèmes de santé liés à l’âge.Ils insistent sur l’importance de considérer la solitude comme un enjeu de qualité de vie pour les bénéficiaires de soins à domicile, indépendamment de son impact direct sur la mortalité.
Il est crucial de noter que cette étude ne remet pas en question la nécessité de lutter contre l’isolement social, mais elle invite à une réflexion plus nuancée sur les liens complexes entre la solitude, la santé et le bien-être des personnes âgées.
Comprendre la solitude : Au-delà des idées reçues
la solitude est un sentiment subjectif qui ne se résume pas à l’isolement physique.Une personne peut être entourée de monde et se sentir seule, tandis qu’une autre peut apprécier des moments de solitude et s’y épanouir. Il est essentiel de distinguer la solitude choisie, qui peut être source de créativité et de ressourcement (3), de la solitude subie, qui peut avoir des conséquences négatives sur la santé mentale et physique (2).
Pour les personnes qui se sentent seules, il existe de nombreuses ressources et solutions :
- Rejoindre des associations ou des groupes d’intérêt.
- Participer à des activités bénévoles.
- Maintenir le contact avec sa famille et ses amis.
- Adopter un animal de compagnie (1).
FAQ : questions fréquentes sur la solitude et la santé
