John Magnier se plaint au tribunal d’un traitement injuste
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DUBLIN – 9 mai 2024 – L’affaire de vente immobilière impliquant John Magnier, figure influente du monde des courses de chevaux, est au cœur d’une bataille juridique où le milliardaire se dit victime d’un traitement injuste. Il conteste les propos d’avocats qui tenteraient de le discréditer. En effet, John Magnier s’estime lésé dans la vente du Barne Estate.
Cette affaire, en cours devant le tribunal de commerce de Dublin, oppose John Magnier aux propriétaires du domaine, qui auraient renié un accord de vente.L’homme d’affaires soutient avoir été traité de manière injuste lors de son témoignage, accusant l’avocat adverse de vouloir ternir sa réputation. Cette plainte fait suite à un accord de vente non honoré, pour un domaine de 751 acres.Pour en savoir plus sur les rebondissements de cette affaire,lisez la suite.
John magnier se plaint d’un traitement injuste au tribunal dans une affaire de vente immobilière
L’homme d’affaires milliardaire John Magnier a accusé un avocat représentant les propriétaires du barne Estate de l’abattre
et de tenter de salir sa réputation. Cette accusation a été faite lors de la troisième journée d’une audience où M. Magnier allègue que les propriétaires ont renié un accord, scellé par une poignée de main, pour lui vendre le domaine de 751 acres pour 15 millions d’euros.
Les détails de la poursuite
M. Magnier,son fils John Paul Magnier et sa fille katherine Wachman poursuivent Richard Thomson-Moore,propriétaire du Barne Estate,et trois sociétés d’IQEQ (Jersey),la société holding des actions du domaine. Ils affirment que la vente a eu lieu le 22 août 2023 au domicile de M.Magnier à Coolmore.
Selon la plainte, les Thomson-Moore seraient revenus sur l’accord initial et auraient accepté une offre de 22,25 millions d’euros de l’homme d’affaires américain Maurice Regan.
Les accusations de Magnier et la réponse du juge
Devant le tribunal de commerce de Dublin, M. Magnier a déclaré à M. Hayden, avocat principal des Thomson-Moore, qu’il se sentait traité injustement
lors de son témoignage.Il a exprimé son mécontentement en ces termes :
J’ai reçu beaucoup d’éloges au début. Vous avez fini par prendre ma bonne réputation. Je ne peux pas faire des affaires sans ma bonne réputation.
Il a ajouté :
Ils [les Thomson-Moore] n’auraient pas conclu d’accord avec moi sans ma bonne réputation.Je suis venu ici pour être protégé et non pour être abattu.
M. Magnier a souligné qu’il n’était pas un juriste
et qu’il laissait cela à d’autres. Il a précisé qu’il recevait quotidiennement des informations sur son entreprise d’élevage de chevaux, qui concerne 6 000 juments par an, ainsi que sur ses entreprises au Royaume-Uni, qui emploient 18 000 personnes.
Il a également accusé M. Hayden de lui poser les mêmes questions à plusieurs reprises, affirmant qu’il n’était pas Ponce Pilate
se lavant les mains de l’accord conclu avec les Thomson-Moore. Si je vous dis quelque chose, c’est la vérité
, a-t-il insisté.
Le juge Max Barrett est intervenu pour rappeler à M. Magnier que M. Hayden faisait son travail et que, selon lui, il n’avait pas du tout dévié hier
. M. Hayden a également affirmé qu’il faisait de son mieux et qu’il y avait toujours deux versions à chaque histoire. Le juge a conclu en déclarant que M. Magnier et M. Hayden étaient des messieurs décents et honorables
, suggérant de clore le débat.
Les points clés du témoignage de Magnier
Lors de son témoignage, M.Magnier a déclaré que seul le commissaire-priseur John Stokes avait mentionné, le soir du 22 août 2023, que la vente nécessitait l’approbation des fiduciaires basés à Jersey. Selon M. Magnier, M. Stokes avait indiqué qu’il fallait téléphoner aux fiduciaires et à la sœur de M. Thomson-Moore, Alex, au sujet de l’accord.
Après une suspension de séance, les parties sont revenues et se sont serré la main, ce qui a conduit M. Magnier à croire que les parties externes avaient donné leur accord.
L’argument de M. Magnier est que M. Thomson-Moore avait l’autorité ou a expressément déclaré qu’il avait l’autorité
lorsqu’il a accepté de vendre la ferme, a précisé M. Hayden. M. Magnier a répondu : Je n’ai pas dit qu’il avait l’autorité ce soir-là. J’ai supposé qu’il avait l’autorité. C’était sa ferme en ce qui le concernait.
Contre-arguments et exclusivité
M.Hayden a souligné que toutes les transactions immobilières sont soumises à un contrat et que M. Magnier n’allait pas envoyer 15 millions d’euros via Revolut aux Thomson-Moore sans documents officiels.
M. Hayden a suggéré que M. Magnier avait conclu un accord d’exclusivité avec les Thomson-Moore pour le terrain parce qu’il savait qu’il n’avait pas de contrat légalement contraignant. M.Magnier a rejeté cette suggestion, expliquant qu’il n’avait conclu un accord d’exclusivité que parce que M. Regan tentait d’interférer dans le processus de vente. M. Regan n’est pas partie à la procédure.
L’affaire se poursuit devant le juge Barrett.
FAQ sur l’affaire Magnier-Barne Estate
- Quelle est la nature de l’affaire ? Il s’agit d’une poursuite intentée par John Magnier contre les propriétaires du Barne Estate concernant un accord de vente de propriété qui aurait été renié.
- Quel est le montant en jeu ? Magnier affirme qu’il avait un accord pour acheter le domaine pour 15 millions d’euros, mais les propriétaires ont accepté une offre plus élevée de 22,25 millions d’euros.
- Qui sont les parties impliquées ? John Magnier, son fils John Paul Magnier et sa fille Katherine Wachman poursuivent Richard Thomson-Moore et trois sociétés d’IQEQ (Jersey).
- Quelle est la prochaine étape ? L’affaire se poursuit devant le juge Barrett au tribunal de commerce de Dublin.