Crise de la santé mentale : Le gouvernement néerlandais sous pression pour agir rapidement
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LA HAYE – 24 Mai 2024 –
Le gouvernement néerlandais est confronté à une urgence, une crise de la santé mentale, exacerbée par la nécessité d’agir rapidement. Lors d’un débat parlementaire, la Chambre des représentants a exprimé de vives préoccupations concernant les personnes désorientées et potentiellement dangereuses.Notamment, des manquements ont été soulignés concernant l’accès aux soins, la coordination des services et la prévention des incidents graves. Cette situation appelle des mesures urgentes, avec des élus déterminés à obtenir des résultats concrets, tels que l’augmentation des places de logements et une meilleure coordination, ce qui, selon les députés, permettra de mieux protéger les citoyens et prévenir d’autres drames. Pour en savoir plus sur les détails des mesures proposées, lisez la suite.
crise de la santé mentale : Le gouvernement néerlandais sous pression pour agir rapidement
Le gouvernement néerlandais est confronté à une pression croissante pour résoudre les problèmes liés aux personnes désorientées et potentiellement dangereuses. Une large majorité de la Chambre basse exige des mesures concrètes dans les six mois, notamment l’augmentation des places de logement (de soins), l’amélioration de l’échange d’informations entre les agences auxiliaires et l’expansion du nombre de GGZ de district. Le gouvernement devra rendre compte des progrès tous les six mois.
Un débat parlementaire révélateur
Lors d’un débat parlementaire, les différents partis au gouvernement ont discuté de leur propre enquête parlementaire sur l’insécurité causée par les comportements confus et mal compris. La députée Mutluer (GL-PvdA) et le député Michon (VVD) ont présenté leurs conclusions et formulé des recommandations au gouvernement. La Chambre estime que le gouvernement n’en a repris qu’une petite partie, ce qui est inacceptable.
Responsabilité et coordination : Un problème central
Le débat a impliqué quatre membres du gouvernement : le ministre de la Justice et de la Sécurité de Weel, le ministre de l’Intérieur Uitmark, le secrétaire d’État au Bien-être Karremans et le secrétaire d’État aux Affaires sociales Maeijer. Pour la Chambre, ce nombre est emblématique du problème : tant de personnes et d’autorités sont responsables des personnes ayant un comportement confus et mal compris que, personne n’est réellement responsable. la Chambre souhaite que le ministre de l’Intérieur assume la responsabilité de la coordination.
Incidents graves : Un signal d’alarme
Les personnes ayant des problèmes psychologiques restent hors du radar ou errent entre différents prestataires de soins sans qu’une vue d’ensemble de leur situation et de leurs problèmes ne soit établie. Cela conduit à des incidents graves,comme l’agression mortelle d’une femme dans un albert Heijn à La Haye par un ancien patient TBS,ou le meurtre d’une fillette de 11 ans à Nieuwegein par un agresseur qui a déclaré avoir eu des hallucinations.
Selon Mutluer, le meurtre soudain d’une victime innocente est souvent précédé d’une longue série de signaux d’alarme, d’occasions manquées, de demandes d’aide non prises en compte ou restées sans réponse, et d’évitement des soins.
Elle estime que le gouvernement doit prendre le contrôle pour prévenir autant que possible ce type d’incidents.Michon partage cet avis et souligne la nécessité de soulager la police.
La réponse du gouvernement
La ministre Uitermark a déclaré à la Chambre des représentants qu’elle comprenait que son ministère était un lieu logique pour assurer la coordination, mais qu’il s’agirait d’une fonction qui n’a jamais existé auparavant. Elle estime également qu’une percée doit être forcée face au problème social des personnes désorientées.
Les mesures exigées par la Chambre
- Augmentation du nombre de places de logement (de soins).
- Amélioration de l’échange d’informations entre les agences auxiliaires.
- Expansion du nombre de GGZ de district.
- Responsabilité de la coordination confiée au ministre de l’Intérieur.
FAQ
Member of Parliament Mutluer (GL-PvdA) and the four members of the cabinet.