La septième Cour fédérale du travail des affaires individuelles, basée à Zapopan, Jalisco, a ordonné à l’Institut mexicain de sécurité sociale (IMSS) de publier un nouvel avis. Cet avis doit accorder la pension définitive d’invalidité à une travailleuse qui, au moment du traitement de sa demande, présentait une perte de vision de 86 %.
L’IMSS devra également accorder les prestations en nature,l’assistance médico-chirurgicale,pharmaceutique et hospitalière,les allocations familiales et l’aide aux soins de santé,ainsi que les augmentations correspondant à la pension d’invalidité et au paiement des primes.Le Conseil de la magistrature fédérale (CJF) a rapporté que, lors du règlement du conflit individuel de sécurité sociale 336/2023, le juge a donné raison à la travailleuse, estimant que l’IMSS avait violé son droit à la pension définitive.
Par conséquent,il a souligné que le nouvel avis doit couvrir la période allant de mars 2023 à ce jour et être basé sur le pourcentage d’invalidité et les 322 semaines de cotisation,ainsi que sur le dernier salaire qu’elle a reçu.De plus, la pension devra être définitive et non provisoire, en raison de la nature progressive de la maladie dont souffre la femme.
Selon les antécédents, la travailleuse a demandé sa pension d’invalidité et les prestations accessoires (consultation, médicaments, traitement psychologique, ainsi que les augmentations accordées par la loi à la pension), car elle souffrait d’une diminution de l’acuité visuelle et avait même été diagnostiquée avec un kératocône, une déformation de la cornée, ce qui fait d’elle une candidate à la transplantation.
Le 24 février de cette année, l’IMSS a rendu une décision favorable concernant l’avis d’invalidité provisoire valable à compter du 20 février 2025, et a justifié son refus d’accorder la pension définitive en arguant qu’elle n’avait cotisé que 188 semaines et non les 250 établies par la loi de l’IMSS.L’organisme a remboursé à la requérante les 102 semaines qu’elle avait retirées de son compte individuel.Cependant, la Sécurité sociale a répondu qu’avec les 290 semaines cotisées, cela ne servirait qu’à faire une autre demande de pension, mais pas à mettre à jour celle qui avait déjà été résolue.
Lors de l’analyse des arguments des deux parties, le juge a tranché en faveur de l’ancienne travailleuse, tant pour les preuves qu’elle a présentées que pour l’avis de l’expert, qui a déterminé que le dommage était de 86 % et non de 55 %, comme l’avait estimé l’IMSS.
Il a conclu que l’invalidité visuelle la place dans un groupe vulnérable, car la perte de vision implique une impossibilité dans le développement de ses compétences non seulement professionnelles, mais même personnelles, en tant que mère d’un mineur, épouse et responsable d’un foyer.
Par conséquent, il a ordonné à l’IMSS de verser les prestations économiques accessoires dues avec effet à compter du 15 mars 2023. Parmi celles-ci, l’octroi immédiat d’une attention psychologique et psychiatrique, car il ressort de l’avis d’expert et des dossiers que la femme souffre actuellement d’anxiété et de dépression qui mettent sa santé mentale en danger. Par conséquent, il doit garantir des soins médicaux complets pour sauvegarder les droits humains à la santé et à la sécurité sociale.
L’IMSS Condamné à Accorder une Pension d’Invalidité Définitive à une Travailleuse
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La Septième Cour fédérale du travail des affaires individuelles, basée à Zapopan, Jalisco, a statué en faveur d’une travailleuse, ordonnant à l’Institut mexicain de sécurité sociale (IMSS) de lui accorder une pension d’invalidité définitive. Cette décision fait suite à une demande initiale où l’IMSS avait refusé d’accorder la pension définitive, proposant à la place une pension provisoire.
Contexte de l’Affaire
La travailleuse, souffrant d’une perte de vision de 86%, avait initialement demandé une pension d’invalidité et les prestations associées, incluant consultations médicales, médicaments, et traitements psychologiques. L’IMSS avait justifié son refus de la pension définitive en alléguant que la travailleuse n’avait pas cotisé le nombre de semaines requis (seulement 188 au lieu de 250). L’organisme avait même remboursé certaines semaines de cotisation à la requérante.
Décision du Tribunal
Le juge a donné raison à la travailleuse, considérant que l’IMSS avait violé son droit à une pension définitive. La décision souligne plusieurs points clés :
Pension Définitive: L’IMSS doit désormais verser une pension définitive, et non provisoire, en raison de la nature progressive de la maladie de la travailleuse.
Période de Couverture: La nouvelle pension doit couvrir la période allant de mars 2023 à ce jour.
Calcul de la Pension: La pension sera calculée en fonction du pourcentage d’invalidité (86 %), des 322 semaines de cotisation, et du dernier salaire perçu par la travailleuse.
Prestations Complémentaires: L’IMSS est également tenu d’accorder des prestations en nature, une assistance médico-chirurgicale, pharmaceutique et hospitalière, ainsi que des allocations familiales et une aide aux soins de santé.
Le juge a également ordonné l’octroi immédiat d’une attention psychologique et psychiatrique,compte tenu de l’anxiété et de la dépression dont souffre la travailleuse,mettant en danger sa santé mentale.
Résumé des Faits Clés
| Aspect | Détails |
| ———————- | ———————————————————————————————————- |
| Demandeur | Travailleuse avec perte de vision de 86% |
| Défendeur | Instituto Mexicano del Seguro Social (IMSS) |
| Problème | Refus d’accorder une pension d’invalidité définitive |
| Décision du Tribunal | Obligation d’accorder une pension définitive, couverture rétroactive, et prestations de santé complètes.|
FAQ
Que s’est-il passé ?
La Septième Cour a ordonné à l’IMSS d’accorder une pension d’invalidité définitive à une travailleuse en raison de sa perte de vision.
Pourquoi l’IMSS avait-il initialement refusé la pension définitive ?
L’IMSS avait refusé en arguant d’un nombre insuffisant de semaines de cotisation et avait offert une pension provisoire.
Quelles prestations la travailleuse va-t-elle recevoir ?
Elle recevra une pension définitive, des soins médicaux, des allocations familiales, et une aide aux soins de santé, y compris un soutien psychologique et psychiatrique.
À compter de quand la pension est-elle effective ?
La pension est effective à partir de mars 2023.