Les portions insipides et trop petites ont longtemps terni la réputation de l’alimentation dans les hôpitaux.Cette image correspond encore à la réalité dans certains établissements. Un mouvement s’amorce dans les cuisines hospitalières : de plus en plus d’établissements s’efforcent d’offrir aux patients et aux employés des plats sains et savoureux, tout en luttant contre les préjugés tenaces. L’alimentation moderne contribue activement à la création de cliniques écologiquement, économiquement et socialement durables.

Une alimentation équilibrée est d’une importance cruciale pour la santé et le bien-être des individus,participant activement au rétablissement. Bien que ces liens soient connus depuis longtemps,les repas dans les cliniques et autres établissements de santé ne se sont améliorés que récemment. Les ajustements apportés aux plans alimentaires ont également un impact sur l’environnement. Une étude récente montre que les ménages privés peuvent réduire considérablement leurs émissions en réduisant le gaspillage alimentaire et en adoptant un régime alimentaire riche en végétaux. Cela peut également être transposé à la restauration collective dans les universités, les grandes entreprises ou les hôpitaux, car selon la Société allemande de nutrition, jusqu’à 18,3 millions de personnes sont concernées. La restauration collective a donc un impact majeur sur l’alimentation quotidienne,peut apporter de nouvelles impulsions au menu.

Alimentation планетарного здоров’я : avantages pour le climat, la santé et les finances

Les surfaces cultivées pour les céréales et les cultures, les pâturages pour l’élevage et l’eau pour l’irrigation : les ressources de la planète pour produire de la nourriture sont limitées. La croissance démographique croissante montre clairement que les ressources doivent être économisées, en particulier dans le domaine de la nutrition.C’est pourquoi des chercheurs ont développé le concept de « Planetary Health Diet » (PhD). Les produits animaux ne sont qu’optionnels, les sources de protéines végétales sont expressément recommandées. Le PhD ne constitue pas une forme nutritionnelle stricte comme le régime végétarien ou végétalien, ce qui le rend particulièrement attrayant pour les flexitariens. La Société allemande de nutrition recommande également une alimentation à prédominance végétale : 75 % de végétaux et près de 25 % d’aliments d’origine animale. Outre les nombreux avantages pour l’environnement, une alimentation à base de plantes réduit également le risque de troubles cardiovasculaires, d’obésité ou de diabète de type 2. Ce sont les maladies les plus courantes dans les pays industrialisés,associées à un taux de mortalité élevé.

Autre avantage : l’approvisionnement en aliments d’origine végétale tels que les lentilles, les pois chiches ou les produits à base de soja est nettement moins coûteux qu’un régime à base de viande. L’achat de produits de qualité biologique est souvent plus rentable avec les produits végétaux. L’augmentation des prix des denrées alimentaires et l’augmentation des coûts de personnel rendent un régime alimentaire à base de plantes attrayant pour les cliniques d’un point de vue économique.

Gaspillage alimentaire : un problème majeur dans les hôpitaux

le gaspillage alimentaire fait partie du quotidien de la restauration collective. Selon une enquête, un hôpital produit en moyenne 230 kilogrammes de déchets de cantine et de cuisine par lit et par an. Cela est principalement dû aux nombreux restes alimentaires par plat et aux retours de plateaux. L’impossibilité d’adapter rapidement le menu et la faible durabilité des aliments obligent de nombreuses cliniques à jeter des quantités excessives de nourriture. L’organisation de la cuisine a également un impact majeur sur le gaspillage alimentaire.

Les cliniques peuvent choisir entre une cuisine conventionnelle, une cuisine décentralisée et une cuisine centralisée. Les deux dernières formes d’organisation sont plus flexibles grâce aux possibilités de refroidissement et de congélation : les aliments utilisés ici se conservent généralement plus longtemps et peuvent être portionnés plus facilement si nécessaire.Les ajustements du nombre de personnes sont également moins problématiques, ce qui contribue à réduire le gaspillage alimentaire. Le choix de l’une des organisations de cuisine dépend toujours de divers facteurs tels que les ressources humaines et financières.

Des solutions logicielles numériques peuvent également aider les cliniques à réduire le gaspillage alimentaire et à optimiser le menu. Ces outils permettent de créer des plans de menus, de calculer les valeurs nutritionnelles et de gérer l’ensemble des achats. Diverses entreprises de restauration proposent des solutions complètes,promettent une certaine sécurité de planification et contribuent ainsi à minimiser le gaspillage alimentaire.

Déchets d’emballage de la cafétéria et du kiosque de l’hôpital

La révision de la loi sur les emballages prévoit par exemple l’interdiction de certains types d’emballages, comme les portions individuelles de crème à café, de sucre ou de confitures, qui sont distribuées dans de nombreux établissements médicaux au petit-déjeuner ou vendues dans les kiosques ou les cafétérias. La réutilisation des emballages de vente et de transport est également davantage mise en avant, et des systèmes de consigne ou de retrait doivent permettre de réduire les déchets d’emballage. Les cliniques doivent proposer des alternatives durables pour divers emballages et modifier l’approvisionnement alimentaire afin de respecter la loi sur les emballages tout en assurant la prise en charge des patients et des employés.

Élimination et valorisation des déchets alimentaires

L’élimination des déchets alimentaires joue un rôle majeur à l’hôpital : afin d’éviter d’éventuelles infections par des germes alimentaires ou des salmonelles chez les patients,les normes d’hygiène sont très élevées dans le secteur de la santé. La Société allemande d’hygiène hospitalière a défini des « exigences d’hygiène pour le traitement des aliments dans les hôpitaux, les établissements de soins et de réadaptation et les nouvelles formes d’habitat », qui définissent également des recommandations claires pour la gestion de l’élimination. Cela comprend, par exemple, une séparation stricte des déchets et la remise des déchets alimentaires à des entreprises d’élimination certifiées.

En Allemagne, les déchets alimentaires sont classés comme déchets de cuisine et de cantine biodégradables et sont considérés comme des matériaux valorisables conformément au droit des déchets. La réglementation sur les déchets commerciaux et la loi sur l’économie circulaire stipulent que les déchets de cuisine et de repas commerciaux doivent être collectés séparément et doivent être utilisés dans une installation de biogaz ou de compostage agréée. Les déchets alimentaires d’origine animale doivent être collectés séparément des autres déchets conformément à la notification des déchets communautaires fédéraux/étatiques avant d’être remis à une entreprise d’élimination certifiée.

Après la 6e étude conjointe sur les soins menée par l’Institut allemand des hôpitaux,près de la moitié des 453 hôpitaux généraux interrogés utilisaient des conteneurs de 120 litres pour éliminer leurs déchets humides,c’est-à-dire les restes de repas. 129 autres cliniques utilisent des conteneurs plus grands d’une capacité de 240 litres. Les déchets sont collectés à intervalles réguliers, définis individuellement. Une entreprise propose un tel service et prépare des résidus organiques dans 22 installations pour des sources d’énergie durables. Les restes de nourriture, d’os et de viande sont transformés en produits de fermentation riches en nutriments dans des installations de biogaz, à partir desquels l’entreprise génère de l’électricité verte, du biométhane, de la chaleur ou des engrais organiques. L’entreprise utilise le contenu des séparateurs de graisse, les graisses usagées et de friture pour la production de biodiesel.

Le reporting de durabilité inclut également l’approvisionnement alimentaire et le gaspillage alimentaire

L’union européenne a proposé des modifications de grande envergure pour le reporting et les obligations en matière de durabilité avec la conception du paquet Omnibus, qui prévoit un allègement significatif de la CSRD en introduisant une nouvelle classe de taille. Seules les entreprises de plus de 1 000 employés et réalisant un chiffre d’affaires de plus de 50 millions d’euros ou un actif total de 25 millions d’euros devraient être soumises à un rapport. À ce jour, l’obligation s’applique aux entreprises comptant au moins 250 employés en moyenne annuelle, un actif total de plus de 20 millions d’euros ou un chiffre d’affaires de plus de 40 millions d’euros. la transposition dans la législation allemande fait encore défaut, elle doit être réalisée par le gouvernement fédéral. Les petites et moyennes entreprises devraient bénéficier du paquet Omnibus organisé et de nombreuses cliniques ne seraient pas soumises à un reporting.

Un aspect qui doit être traité dans le cadre du reporting concerne les mesures dans le domaine de l’environnement, de la stratégie de durabilité et de la gestion. Cela inclut également l’appro
Absolument ! Voici le contenu structuré que vous avez demandé, incluant une section FAQ optimisée et un tableau récapitulatif :

L’Alimentation Durable dans les Hôpitaux : Un Enjeu Crucial

les hôpitaux, longtemps critiqués pour leur alimentation peu attrayante, sont aujourd’hui au cœur d’une véritable révolution.L’objectif est d’offrir aux patients et aux employés des repas sains, savoureux et respectueux de l’environnement. Cette transition est cruciale pour la santé, le bien-être et la durabilité.

Pourquoi une alimentation durable est-elle importante ?

L’alimentation joue un rôle essentiel dans la santé et le rétablissement. De plus, l’alimentation moderne, avec le concept de “Planetary Health Diet” (PhD), contribue activement à la création de cliniques écologiquement, économiquement et socialement durables. Cette approche préconise une alimentation à prédominance végétale,bénéfique pour la planète et la santé.

L’impact de la restauration collective, en particulier dans les hôpitaux, est considérable, affectant des millions de personnes quotidiennement.

Les Défis de l’Alimentation Hospitalière

Gaspillage Alimentaire

Le gaspillage alimentaire est un problème majeur. Les hôpitaux génèrent en moyenne 230 kg de déchets de cantine et de cuisine par lit et par an. Ce gaspillage est principalement dû aux restes alimentaires et à l’impossibilité d’adapter rapidement les menus.

Déchets d’Emballage

La législation en matière d’emballage évolue, avec l’interdiction des portions individuelles et la promotion de la réutilisation des emballages. Les hôpitaux doivent s’adapter pour proposer des alternatives durables.

Solutions pour une Alimentation Durable

Organisation de la Cuisine

Les hôpitaux peuvent choisir entre une cuisine conventionnelle, décentralisée ou centralisée. Les cuisines décentralisées et centralisées, grâce à la réfrigération et à la congélation, permettent une meilleure gestion des stocks et une réduction du gaspillage.

Solutions Numériques

Des logiciels aident à optimiser les menus, calculer les valeurs nutritionnelles et gérer les achats, contribuant à minimiser le gaspillage.

Élimination et Valorisation des Déchets Alimentaires

Le respect des normes d’hygiène est primordial.Les déchets alimentaires doivent être séparés et remis à des entreprises certifiées. La valorisation des déchets permet de produire de l’énergie (biogaz) et des engrais.

Reporting de Durabilité

Les hôpitaux sont de plus en plus soumis à des obligations de reporting de durabilité, incluant des données sur l’alimentation et le gaspillage alimentaire.Les PME bénéficieraient d’un allègement potentiel des obligations de reporting avec la nouvelle directive européenne (CSRD).

Tableau Récapitulatif : Avantages et Défis de l’Alimentation Durable en Hôpital

| Aspect | Avantages | Défis | solutions |

| :——————— | :——————————————————————- | :——————————————————————- | :———————————————————————————- |

| Santé | Amélioration du bien-être et du rétablissement des patients. | Nécessité d’adapter les menus aux besoins. | Education nutritionnelle, Planification de repas adaptés. |

| Environnement | Réduction de l’empreinte carbone, Moins de gaspillage. | Modification des habitudes de consommation, gestion des déchets. | Alimentation à base de plantes, Gestion des déchets alimentaires, emballages durables. |

| Économie | Réduction des coûts (aliments végétaux moins chers).| Investissement initial dans des équipements et des changements. | Approvisionnement en produits locaux et de saison, Optimisation des achats. |

| Gaspillage Alimentaire | Réduction des coûts d’élimination des déchets. | Gestions du nombre de repas par patients | Optimisation des stocks, Plans de menu flexibles, Logiciels de gestion. |

Foire aux Questions (FAQ)

Qu’est-ce que le “Planetary Health Diet” (PhD) ?

C’est un régime alimentaire qui privilégie les aliments d’origine végétale, avec une consommation optionnelle de produits animaux, dans le but de préserver à la fois la santé humaine et l’environnement.

Pourquoi le gaspillage alimentaire est-il un problème dans les hôpitaux ?

Il est dû aux restes alimentaires, aux plats non consommés et à l’impossibilité d’adapter facilement les menus.

Comment les hôpitaux peuvent-ils réduire le gaspillage alimentaire ?

via une meilleure gestion des stocks, une adaptation des menus, des solutions numériques et une organisation optimisée de la cuisine.

Qu’est-ce que la CSRD et comment affecte-t-elle les hôpitaux ?

La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est une directive européenne sur le reporting de durabilité. Elle impose aux entreprises de rendre compte de leur impact environnemental et social, ce qui inclut l’alimentation et le gaspillage alimentaire.Les plus petites entreprises pourraient être exemptées de ce reporting.

Quels sont les avantages d’une alimentation à base de plantes dans les hôpitaux ?

Elle réduit le risque de maladies cardiovasculaires, d’obésité et de diabète de type 2, tout en offrant un approvisionnement moins coûteux en aliments.