Des manifestations ont eu lieu à travers le pays en 2024. En avril et mai 2024,la loi sur la « transparence de l’influence étrangère » a été contestée,en octobre contre les résultats controversés des élections et en novembre contre la suspension de la procédure d’adhésion à l’UE.
Avec une violence illégale, la police a agi contre les manifestants, pour la plupart pacifiques, en les attaquant, en les blessant et en les arrêtant de près et sans avertissement avec des irritants chimiques et des canons à eau, et des centaines d’entre eux.
La police a également persécuté des manifestants en dehors des manifestations et a effectué des perquisitions et des arrestations dans leurs appartements et leurs bureaux. Au cours des seules manifestations de novembre et décembre 2024, environ 500 manifestants auraient été arrêtés.
La police a également ciblé des journalistes qui rendaient compte de la répression des manifestations. Au cours des manifestations de novembre et décembre, plus de 50 journalistes auraient été blessés et traités de manière humiliante.De plus, du matériel de journalistes a été détruit par la police, et ils ont été empêchés de diverses manières dans l’exercice de leur activité professionnelle.
Le 3 mai 2024, dans la capitale, Tbilissi, des hommes en civil ont conduit un véhicule vers un groupe afin d’interférer puis d’attaquer certains d’entre eux. En décembre, il y a eu plusieurs incidents au cours desquels des manifestants et des journalistes ont été menacés et attaqués par des personnes cagoulées inconnues alors que la police observait. Aucun de ces incidents n’a fait l’objet d’un examen ciblé, et aucune enquête n’a été menée pour tenir les policiers ou les personnes masquées qui avaient commis des actes de violence responsables.
le 30 décembre 2024, de nouvelles lois sont entrées en vigueur, qui restreignent encore plus arbitrairement les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Désormais, l’apposition de slogans ou d’affiches de protestation, le masquage du visage et la participation de mineurs à des manifestations pourraient être punis par de lourdes amendes. De plus, la police a reçu le pouvoir d’arrêter jusqu’à 48 heures les personnes soupçonnées d’avoir commis un crime à titre « préventif ».
Répression des manifestations en Géorgie en 2024 : Un Résumé
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Contexte des manifestations en Géorgie en 2024
En 2024, la Géorgie a été le théâtre de nombreuses manifestations. Ces rassemblements ont débuté en avril et mai, contestant la loi sur la « transparence de l’influence étrangère ».D’autres manifestations ont suivi en octobre, contestataires des résultats électoraux, et en novembre, contre la suspension de la procédure d’adhésion à l’UE. [[1]]
La Réponse Policière : Violence et Répression
La police a réagi violemment contre les manifestants, souvent pacifiques. Les forces de l’ordre ont utilisé des méthodes illégales, attaquant, blessant et arrêtant les protestataires sans avertissement préalable. Des irritants chimiques et des canons à eau ont été employés. Des centaines de manifestants ont été arrêtés.
La police a également mené des opérations de persécution en dehors des manifestations, effectuant des perquisitions et des arrestations dans les appartements et les bureaux des manifestants. Rien qu’en novembre et décembre 2024, environ 500 personnes ont été arrêtées.
Atteintes à la Liberté de la Presse
Les journalistes, qui couvraient les manifestations, ont été ciblés par la police. Plus de 50 journalistes ont été blessés et soumis à des traitements humiliants durant les manifestations de novembre et décembre.Le matériel des journalistes a également été détruit,et ils ont été empêchés d’exercer leur profession. [[3]]
incidents de Violence Non-élucidés
Des incidents impliquant des personnes en civil et des individus cagoulés ont été signalés. Le 3 mai 2024, à Tbilissi, des hommes en civil ont attaqué un groupe d’individus. En décembre, des manifestants et des journalistes ont été menacés et attaqués par des personnes masquées, en présence de la police, sans qu’aucune enquête ne soit menée.
Nouvelles Lois Restrictions
De nouvelles lois, entrées en vigueur le 30 décembre 2024, ont encore restreint la liberté d’expression et de réunion pacifique. Ces lois prévoient des amendes pour l’apposition de slogans, le masquage du visage lors de manifestations et la participation de mineurs. De plus, la police a obtenu le pouvoir d’arrêter des personnes pendant 48 heures à titre “préventif”.
Tableau Récapitulatif
| Événement | Description |
| —————————————————- | ——————————————————————————————————————————– |
| Manifestations (avril-mai, octobre, novembre 2024) | contestation de la loi sur l’influence étrangère, des résultats électoraux et de la suspension de l’adhésion à l’UE. |
| Réponse policière | Attaques violentes, arrestations massives, utilisation d’irritants et canons à eau. |
| Arrestations (novembre-décembre 2024) | Environ 500 manifestants arrêtés. |
| Atteintes à la liberté de la presse (nov-déc 2024) | Plus de 50 journalistes blessés, matériels détruits, entrave à l’exercice de la profession. |
| Incidents non élucidés | Attaques par des personnes en civil/masquées, absence d’enquête. |
| Nouvelles lois (30 décembre 2024) | Restrictions des libertés d’expression et de réunion, amendes, pouvoir d’arrestation préventive de la police. |
FAQ
Quelles étaient les principales raisons des manifestations en Géorgie en 2024 ? Les manifestations étaient motivées par la contestation de la loi sur “l’influence étrangère”,des résultats électoraux et de la suspension de l’adhésion à l’UE.
Comment la police a-t-elle réagi aux manifestations ? La police a répondu par la violence, utilisant des méthodes illégales, attaquant, blessant et arrêtant des manifestants.
Quelle a été l’impact sur les journalistes ? Les journalistes ont été ciblés, blessés et ont vu leur matériel détruit.
Quelles nouvelles lois ont été mises en place ? De nouvelles lois ont restreint la liberté d’expression et de réunion, avec des amendes et un pouvoir accru pour la police.