Le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, figure de proue de l’aile traditionaliste de l’Église catholique et ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a suscité la controverse avec ses déclarations après la mort du pape François. Müller estime que le décès du Pontife marque la fin d’une ère et n’a pas hésité à exprimer ses « différentes opinions » sur son pontificat.
Dans une interview, Müller a affirmé : « Se ha acabado un capítulo en la historia de la Iglesia…Pero si hablamos de su pontificado, hay opiniones distintas ». Le cardinal, qui participera au conclave pour élire le successeur de François, a été une voix critique envers certaines décisions et approches du pape décédé.L’un des points les plus controversés soulevés par Müller est l’accord de 2018 avec la Chine sur la nomination des évêques. Le cardinal a défendu que, s’il est nécessaire de parvenir à des accords avec des puissances « dictatoriales », on ne peut pas « traicionar los principios de nuestra fe » ni accepter que « comunistas ateos, enemigos de la humanidad, escriban nuestros libros de catequismo o lleven a las iglesias imágenes de Xi Jinping ». Müller a insisté sur le fait que l’Église « no es una organización internacional humanitaria y social ».
Un autre aspect qui a provoqué un désaccord chez Müller est l’ouverture de François à la bénédiction informelle des couples homosexuels. Le cardinal opine que le prochain Pape « deberá aclararlo » et a allégué que « no se debe relativizar la doctrina católica del matrimonio ».
Müller a également critiqué l’inclusion croissante de laïcs avec droit de vote aux réunions du Synode des évêques, argumentant que « los obispos tienen una autoridad que no se debe confundir con la posibilidad de todos los bautizados de hablar… Lo equivocado es confundir la iglesia con una organización política ». De même, il a contredit la décision de François de placer des femmes à la tête de dicastères vaticans, clarifiant que « el problema no es la mujer, sino que un laico llamado a presidir lo que antes era una congregación, que antes era la expresión de la autoridad del Colegio Cardenalicio ».Quant à l’Islam, religion avec laquelle François a cherché à construire des ponts, Müller s’est montré sévère, plaidant pour le dialog mais évitant « toda forma de relativismo » et questionnant comment quelqu’un qui croit en Dieu peut assassiner en son nom.
Dans des déclarations,Müller a été encore plus catégorique,avertissant sur le risque d’un possible schisme si le prochain pape continue la ligne libérale de françois. Il est même allé jusqu’à affirmer que François fut un « pontífice hereje ». « La cuestión no es entre conservadores y liberales, sino entre ortodoxia y herejía. Rezo para que el espíritu Santo ilumine a los cardenales, porque un Papa hereje que cambia cada día dependiendo de lo que dicen los medios de comunicación sería catastrófico », a-t-il exprimé.
Müller a également souligné que « ningún católico está obligado a obedecer una doctrina que sea errónea » et que le catholicisme ne consiste pas à « obedecer ciegamente al Papa sin respetar las Sagradas Escrituras, la tradición y la doctrina de la Iglesia ».
Enfin, le cardinal a rejeté l’idée que le prochain Pape doive rechercher « el aplauso del mundo secular » ou être un simple « símbolo de una religión secularizada » pour « la élite » et les « oligarcas ». Selon lui, le futur pontife doit se concentrer sur « la verdad revelada ».
Les fortes déclarations de Gerhard Ludwig Müller, une voix influente au sein des courants conservateurs, ont montré la division et les différentes visions qui existent au sein de l’Église catholique en ce moment crucial de transition après la mort du pape François et à la veille du conclave.
Le Cardinal Müller et la Controverse : Ses Critiques du Pape François
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Le cardinal Gerhard ludwig Müller,archevêque et figure de proue de l’aile traditionaliste de l’Église catholique,a exprimé de vives critiques à la suite du décès du pape François. Ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, il est perçu comme critique de certaines orientations du pontificat de François [[1]][[2]].Müller participe au conclave pour élire le successeur de François.
Les Principales Critiques de Müller
L’accord avec la Chine: Müller s’oppose à l’accord de 2018 avec la Chine concernant la nomination des évêques, estimant qu’il ne faut pas “trahir les principes de notre foi” [[3]]. Il critique notamment l’acceptation d’images de dirigeants communistes dans les églises et le rôle de “communistes athées, ennemis de l’humanité” dans l’écriture de livres de catéchisme.
Ouverture aux couples homosexuels: Müller désapprouve l’ouverture de François à la bénédiction des couples homosexuels et estime que le prochain pape devra clarifier la doctrine sur le mariage.
Participation des laïcs au Synode des évêques: Müller critique l’inclusion croissante des laïcs avec droit de vote, affirmant que l’autorité des évêques ne doit pas être confondue avec la possibilité pour tous les baptisés de s’exprimer.
Rôle des femmes dans les dicastères vaticans: Il s’oppsose pas au rôle des femmes mais à la présence d’un laïc à la tête de certaines congrégations,expliquant que le problème principal est d’avoir un laïc qui préside ce qui était avant l’expression de l’autorité du Collège des cardinaux.
Relations avec l’Islam: Tout en prônant le dialog,Müller se montre sévère envers l’Islam,évitant “toute forme de relativisme.”
Risque de schisme: Müller avertit du risque d’un schisme si le prochain pape continue sur la ligne libérale de françois affirmant même que ce dernier fut un “pontife hérétique”.
Obéissance au pape: Müller souligne qu’aucun catholique n’est obligé d’obéir à une doctrine erronée et que le catholicisme ne consiste pas à “obéir aveuglément au pape sans respecter les Saintes Écritures, la tradition et la doctrine de l’Église”.
Rejet de la sécularisation: Le cardinal rejette l’idée que le prochain pape doive rechercher l’approbation du monde séculier. Il estime que le futur pontife doit se concentrer sur “la vérité révélée”.
Impact des Déclarations de Müller
Les déclarations de Müller mettent en évidence les divisions au sein de l’Église catholique, notamment à l’approche du conclave et suite à la mort du pape François. Ses positions reflètent une vision conservatrice,en opposition à certaines des orientations du pontificat précédent [[3]]. Müller considère le décès de François comme la fin d’une ère au sein de l’Église.
FAQ – Cardinal Müller et ses critiques de François
Quelles sont les principales critiques de Müller envers le pape François ?
Müller critique l’accord avec la Chine, l’ouverture aux couples homosexuels, la participation accrue des laïcs au synode, les relations avec l’islam, et le risque de schisme.
Quelle est la position de Müller sur l’accord avec la Chine ?
Il s’oppose à l’accord de 2018, estimant qu’il ne faut pas “trahir les principes de notre foi” et que l’Église ne doit pas accepter des communistes dans les églises.
Müller est-il d’accord avec l’ouverture de François aux couples homosexuels ?
Non, il désapprouve cette ouverture et estime que le prochain pape devra clarifier la doctrine sur le mariage.
Quelle est la vision de Müller sur le rôle des femmes dans l’Église ?
Il n’a pas de problème avec le fait que les femmes soient à des postes de pouvoir,mais n’est pas d’accord sur le fait qu’un laïc dirige ces institutions.
Qu’est-ce que Müller craint pour l’avenir de l’Église ?
Il craint un possible schisme si le prochain pape continue la ligne libérale de François.
Tableau Récapitulatif des Critiques de Müller
| Thème de Critique | Position de Müller |
| :—————————– | :—————————————————————————————————————————————————————————————————————— |
| Accord avec la Chine | Contre l’accord, crainte de compromission des principes de la foi. |
| Couples homosexuels | Critique de l’ouverture, appel à une clarification doctrinale. |
| Participation des laïcs | Opposé à l’augmentation de la participation des laïcs avec droit de vote. |
| Rôle des femmes | Pas de problème avec le rôle des femmes, mais souleve le problème de la présence d’un laïc à la tête de ce qui était auparavant des congrégations. |
| Relations avec l’Islam | Prône le dialogue tout en évitant le relativisme. |
| Doctrine et obéissance | Souligne l’importance de la doctrine traditionnelle, la tradition et les Écritures, et met en garde contre l’obéissance aveugle au pape. |
| Risque de Schisme | Avertit du risque de schisme si le prochain pape continue sur la ligne libérale de François. |
| Sécularisation | Rejette l’idée que le prochain pape doive rechercher l’approbation du monde séculier. |