Le matin du dimanche de Pâques 2025, le cardinal Kevin Joseph Farrell, camerlingue de la Sainte Église Romaine, annonçait depuis la maison Sainte-Marthe le décès du pape françois.
La mort d’un pape est toujours un moment historique. Le pontificat de François, qui a suscité autant de ferveur que de critiques, touche à sa fin. Il s’est attaqué avec détermination à des questions sensibles, comme la protection de l’environnement, en évoquant directement le changement climatique dans son encyclique Laudato si’.
Il a vécu une époque de confrontations et de polarisation, à laquelle Fratelli Tutti était dédiée, soulignant des concepts tels que « l’amitié sociale » et nous invitant à être attentifs aux tendances du monde actuel qui entravent le développement de la fraternité universelle. Il n’a jamais esquivé les conflits internes et a promu des changements profonds dans l’management et les finances du Vatican qui,comme dans toute organisation humaine,ont suscité à la fois la reconnaissance de beaucoup pour leur courage et le reproche des personnes lésées.
Il a abordé la question des abus au sein de l’Église, ainsi que d’autres scandales internes, avec une détermination absolue, adoptant des résolutions difficiles et parfois mal comprises.Il a manifesté une proximité constante avec ceux qui souffrent des conséquences de la guerre. cela s’est vu lors de sa dernière apparition publique, la veille de sa mort, le dimanche de la Résurrection, sur la place Saint-Pierre du Vatican, pour donner la bénédiction Urbi et Orbi, transmettant la nécessité de croire au pouvoir de la réconciliation et à l’importance du dialog pour mettre fin à toute forme de violence ou de conflit.
Le pontificat de François a été centré sur la défense et la nécessité d’une justice sociale qui doit s’installer en chacun de nous et dans les sociétés en général, mais pas avec des théories socialistes, car l’Évangile a sa propre voix et sa propre feuille de route. On pourrait dire que son enseignement se résume dans le message qu’il a adressé il y a quelques mois à des séminaristes jésuites du Timor oriental : « Le jour du jugement dernier, personne ne va nous demander si nous sommes allés à la messe tous les dimanches, mais on nous demandera ce que nous avons fait de ces paroles de Jésus : j’avais faim, m’avez-vous donné à manger ? Avez-vous aidé ? ».Et dans ce même acte, le pape François a conclu : « En réalité, nous serons principalement jugés sur cela », car c’est la partie essentielle de notre Évangile.
ces idées de miséricorde et de fraternité que le pape François a annoncées ont été l’axe et le fondement de son pontificat. Il faut se souvenir que le cardinal Jorge Mario Bergoglio a choisi son nom, François, en l’honneur de saint François d’Assise, cet Italien du XVIIIe siècle connu pour sa vie de pauvreté, d’humilité et d’amour pour la création. Ces idées de pauvreté, d’humilité, de miséricorde et de fraternité n’annulent en aucun cas le concept de justice, comme certains l’ont parfois remis en question.
Notre tradition chrétienne des sources gréco-romaines où, comme le disait Aristote, la justice consiste à donner à chacun ce qui lui correspond, et cela doit être proportionnel à sa contribution à la société, à ses besoins et à ses mérites personnels. Le pontificat de François s’est articulé autour de cette idée essentielle, la justice fraternelle, donnant la parole aux exclus, dans la perspective de la foi, considérant que c’était la véritable contribution du christianisme à l’histoire de l’humanité.
Le Pape de la Fraternité s’en va dans un monde qui commence à être plus opposed face à l’arrivée de moins en moins de « frères » et de dirigeants moins amicaux, à un moment où le désespoir progresse et où une méfiance constante s’installe, où l’exacerbation, la confrontation et la polarisation prédominent. C’est en respectant nos différentes cultures et traditions que la fraternité se construit car, comme François nous l’a dit, « soit nous sommes frères, soit nous nous détruisons » et la fraternité, c’est aujourd’hui « la frontière » sur laquelle nous devons construire la paix.
Espérons que, en cette Année Sainte dédiée à l’espérance, ces messages de paix du pape François soient un héritage qui continue de résonner dans l’avenir de notre Église et de l’humanité, en nous rappelant que son message n’était pas seulement un appel à l’absence de guerre, mais à la présence de la justice, du dialogue et de la fraternité.
Le Pape François s’en va : Héritage d’un pontificat axé sur la fraternité
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Le dimanche de Pâques 2025, le monde apprenait le décès du pape François. Le cardinal Kevin Joseph Farrell, camerlingue de la Sainte Église Romaine, l’annonçait depuis la maison Sainte-Marthe. Ce moment historique marque la fin d’un pontificat qui a profondément marqué l’Église et le monde.
Un pontificat de contrastes
Le pontificat de François, marqué par une ferveur intense mais aussi par de vives critiques, laisse un héritage complexe. Il s’est illustré par :
Des prises de position audacieuses : Défense de l’environnement avec Laudato si’, approche des questions sensibles.
Une vision de la fraternité universelle : Fratelli Tutti soulignant l’amitié sociale.
Des réformes et des défis internes : Changements profonds dans la gestion au Vatican, gestion des abus sexuels.
Une proximité avec les plus vulnérables : Soutien aux victimes de la guerre,bénédiction Urbi et Orbi.
Le pape François a centré son pontificat sur la justice sociale,inspirée des paroles de Jésus : nourrir les affamés,aider les autres. Son message, comme il l’a dit aux séminaristes, se résume à l’action, pas seulement à la pratique religieuse formelle.
L’héritage de la fraternité
Le choix du nom “François” par le cardinal Bergoglio, en hommage à saint François d’Assise, symbolise son engagement envers la pauvreté, l’humilité, la miséricorde et la fraternité. Il a défendu une justice inspirée des sources gréco-romaines, et définie par Aristote, et accorde une place aux exclus.
Un monde en quête de rapprochement
Le pape François quitte un monde confronté à la polarisation et aux conflits, au désespoir et à la méfiance. Son message, basé sur la fraternité et le respect des cultures, reste d’une immense actualité : « Soit nous sommes frères, soit nous nous détruisons ».
FAQ sur le pontificat du pape François
Q : Quand le pape François est-il décédé ?
R : Le dimanche de Pâques 2025.
Q : Quel était le thème central de son pontificat ?
R : La justice sociale et la fraternité.
Q : Comment a-t-il traité les abus sexuels au sein de l’Église ?
R : Avec une détermination absolue, en prenant des résolutions difficiles.
Q : Quelle encyclique a-t-il publié sur l’environnement ?
R : Laudato si’.
Q : Quelle est l’importance de Fratelli Tutti ?
R : Elle souligne l’amitié sociale et l’importance de la fraternité.
Q : Qui a annoncé son décès ?
R : Le cardinal Kevin Joseph Farrell.
Tableau récapitulatif des points clés
| Thème | Description |
| :——————————– | :———————————————————————– |
| Justice Sociale | Au cœur du pontificat,basée sur l’Évangile. |
| Fraternité | Thème central, inspiré de Saint François d’Assise. |
| Enjeux majeurs | Changement climatique, abus sexuels, conflits. |
| Appel à l’action | Nourrir les affamés, aider les autres: « J’avais faim, m’avez-vous donné à manger ? » |
| Vision pour le monde | “Soit nous sommes frères, soit nous nous détruisons”. |