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Fête des Mères : Peu de raisons de célébrer

La célébration de la Fête des Mères le deuxième dimanche de mai est un phénomène relativement récent, bien que l’hommage aux mères ait des racines culturelles et religieuses profondes.

Dans l’Islam, la vénération des mères est profonde, à tel point que le Saint Prophète (PSL) a déclaré : « Le paradis se trouve sous les pieds de la mère. » Le Coran enjoint aux croyants de faire preuve de bonté envers leurs parents, nous rappelant les épreuves que les mères endurent, en particulier pendant la grossesse, l’accouchement et les premières années de l’éducation d’un enfant.

Pourtant, en 2025, nous leur faisons défaut.

Le dernier rapport de l’ONU sur les tendances mondiales de la mortalité maternelle de 2000 à 2023 est alarmant.Quatre pays seulement, le Nigeria, l’Inde, la République démocratique du Congo et le Pakistan, représentent près de la moitié de tous les décès maternels dans le monde.Pourquoi un événement naturel et physiologique se termine-t-il si souvent par la mort ?

la réponse réside dans un échec systémique : un système de santé fragile, des injustices sociétales profondément enracinées et le statut inférieur accordé aux femmes. Là où les services existent, ils sont inégalement répartis. La mortalité maternelle est la plus élevée au Baloutchistan, suivi du Sindh, du Khyber-Pakhtunkhwa et du Pendjab, ce qui témoigne clairement de disparités régionales et rurales-urbaines ancrées. Les femmes pauvres, en particulier dans les zones mal desservies, dépendent de systèmes de santé publique sous-financés, tandis que le secteur privé se développe, accessible uniquement à ceux qui peuvent se le permettre.

Une analyze menée par le Population Council de l’enquête pakistanaise sur la mortalité maternelle de 2019 révèle des conclusions alarmantes : les femmes assistées par du « personnel qualifié » avaient des risques de mortalité plus élevés que celles qui ne l’étaient pas. La recherche montre également que les femmes qui manquent de vaccinations de base, comme l’anatoxine tétanique, courent des risques de mortalité plus élevés.

Cela souligne la mauvaise qualité des soins offerts par le système de santé, qui est fréquemment en proie à des pénuries d’approvisionnement, à un système d’orientation faible qui retarde l’accès aux établissements appropriés et à une responsabilisation inadéquate.

D’autres facteurs de risque reflétant des déterminants sociaux plus larges sont tout aussi frappants : selon la recherche, être plus âgé, moins alphabétisé et ne pas utiliser la planification familiale augmente considérablement le risque de décès maternel. Ce ne sont pas seulement des problèmes de santé, ils reflètent la façon dont les inégalités en matière d’éducation, d’autonomie et de soutien ont un impact direct sur les résultats maternels, soulignant la nécessité d’une approche multisectorielle pour améliorer la santé des femmes.

Les statistiques alarmantes indiquent clairement que le renforcement des soins de santé primaires, en particulier avec une composante solide de santé reproductive, est désormais non négociable. L’initiative récente du Pendjab visant à intégrer les services de population et de santé est une étape prometteuse. Des services de santé intégrés et centralisés pour les femmes sont essentiels pour éliminer les inégalités dans les soins. Mais nous avons besoin d’une envergure nationale et d’une volonté politique pour faire de la mortalité maternelle non seulement un problème de santé, mais un problème politique. L’équité doit être au cœur : il est essentiel d’étendre la portée communautaire et mobile pour atteindre les populations éloignées et pauvres.

Nous devons également bâtir un système de santé résilient aux chocs externes : changements climatiques, conflits, catastrophes et pandémies. La voix des femmes doit être incluse dans chaque plan de résilience. Nous devons nous attaquer aux causes profondes de la privation en accélérant les progrès en matière d’éducation, de nutrition et d’autonomisation économique des filles.

Célébrer la Fête des Mères doit signifier plus que des hommages télévisés et des démonstrations publiques de sentiments. Cela doit signifier sauver la vie des mères. Tant que l’accouchement n’est pas sûr pour chaque femme, quels que soient ses revenus, sa situation géographique ou son niveau d’éducation, il y a peu de raisons de se réjouir.

Fête des Mères 2025 : au-delà des Hommages, Sauver des Vies

Introduction

La Fête des Mères, célébrée le deuxième dimanche de mai, est une occasion de rendre hommage aux mères. Mais en 2025, alors que nous nous préparons à ces célébrations, le contexte global soulève des questions importantes : comment célébrer pleinement quand la grossesse et l’accouchement restent dangereux pour tant de femmes ?

Le Contexte : Mortalité Maternelle et Inégalités

Le texte met en lumière un paradoxe frappant. La célébration de la Fête des Mères,ancrée dans des traditions profondes de vénération,contraste avec les chiffres alarmants de la mortalité maternelle.

Vénération des mères : L’Islam, par exemple, place les mères sur un piédestal, comme l’indique la citation : « Le paradis se trouve sous les pieds de la mère. »

Réalité sombre : Le dernier rapport de l’ONU révèle des taux de mortalité maternelle inquiétants, concentrés dans certains pays, principalement le Nigeria, l’Inde, la République démocratique du Congo et le Pakistan.

Causes et Facteurs Contributifs

La mortalité maternelle n’est pas une fatalité, mais le résultat d’un ensemble de problèmes systémiques profondément enracinés :

Système de santé défaillant : Services de santé fragiles et inégalement répartis.

Injustices sociales : Statut inférieur des femmes dans certaines sociétés.

Disparités régionales et rurales-urbaines : Mortalité plus élevée dans certaines régions, comme le Baloutchistan.

Manque de services de qualité : Mauvaise qualité des soins, pénuries d’approvisionnement, manque de personnel qualifié.

Facteurs de risque sociaux : Âge avancé,faible niveau d’alphabétisation,manque de planification familiale.

Analyze Détaillée des Facteurs de Risque

| Facteur de Risque | Impact sur la Mortalité Maternelle |

| :————————— | :———————————————————- |

| Âge avancé | Risque accru de complications |

| Faible alphabétisation | Moins d’accès à l’data et aux soins |

| Absence de planification familiale | grossesses non désirées, espacées de manière inadéquate |

| Manque de vaccinations de base | risque accru d’infections et de complications (tétanos) |

| Soins prodigués par “personnel qualifiés” | Risque de mortalité plus élevé |

Solutions et recommandations

L’amélioration de la santé maternelle nécessite une approche globale :

Renforcer les soins de santé primaires : Essentiel, en particulier avec une composante santé reproductive forte.

Approche multisectorielle : Aborder les inégalités en matière d’éducation, d’autonomie et de soutien

Équité : Étendre les services de santé communautaires et mobiles pour atteindre les populations défavorisées.

Résilience : Bâtir un système de santé résilient aux chocs externes (changements climatiques, conflits, pandémies).

Autonomisation des femmes : Accélérer les progrès en matière d’éducation, de nutrition et d’autonomisation économique des filles.

* Volonté politique : Transformer la mortalité maternelle en problème politique, pas seulement de santé.

FAQ

Q : Quel est le problème principal mis en évidence par le texte ?

R : La mortalité maternelle élevée et les inégalités qui la causent.

Q : Quels sont les principaux facteurs contribuant à la mortalité maternelle ?

R : Système de santé défaillant, injustices sociales, et statut inférieur des femmes.

Q : Quelles sont les recommandations clés pour améliorer la situation ?

R : Renforcement des soins de santé, approche multisectorielle, équité, résilience, et autonomisation des femmes.

Q : Pourquoi la célébration de la Fête des Mères est-elle problématique dans ce contexte ?

R : Parce qu’elle contraste avec la réalité des femmes qui meurent en donnant la vie.

Conclusion

Célébrer la Fête des Mères doit aller au-delà des hommages. Cela doit signifier concrètement sauver des vies. tant que l’accouchement n’est pas sûr pour toutes les femmes, quelles que soient leurs circonstances, la véritable célébration tarde à venir.

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