Un pulsar “veuve noire” Dévore une Étoile Compagne dans un Ballet Cosmique

PARIS – 9 avril 2024 –

Un récent article scientifique révèle une remarquable découverte : un pulsar, véritable prédateur cosmique, est en train de dévorer son étoile compagne. Ce phénomène, observé par des astronomes utilisant le radiotélescope FAST en Chine, met en lumière les processus complexes de l’évolution stellaire. On découvre ainsi le rôle de ces “veuves noires” et comment cette recherche approfondie pourrait élucider les mystères des systèmes binaires et des ondes gravitationnelles, d’après les experts. Intéressant, n’est-ce pas ?

Un Pulsar “veuve Noire” Dévore une Étoile Compagne dans un Ballet Cosmique

Dans un coin reculé de la galaxie, des astronomes utilisant le plus grand radiotélescope du monde ont découvert un système binaire qui semble tout droit sorti d’une fable cosmique de destruction et de renaissance. Ce système met en scène un pulsar, le noyau résiduel d’une étoile effondrée, orbitant autour d’une étoile compagne et la consumant, à la manière d’une véritable veuve noire.

Le Pulsar araignée : Un Prédateur cosmique

Ce type particulier de pulsar, surnommé “pulsar araignée”, ne se contente pas d’extraire de la matière de son compagnon par le biais d’un rayonnement extrême. Il la dissipe également, l’érodant avec des ondes radio de haute énergie. Cette découverte, publiée le 22 mai dans la revue Science, pourrait représenter un chaînon manquant dans l’évolution des systèmes binaires, révélant le processus par lequel ces couples célestes finissent par fusionner, comme le détectent de plus en plus fréquemment les observatoires d’ondes gravitationnelles.

Quatre Années d’Observations Minutieuses

L’étoile en question a été détectée par Jin-Lin Han et son équipe grâce au radiotélescope FAST, situé dans la province chinoise de Guizhou. Ce qui a attiré leur attention, c’est le signal périodique émis par le pulsar, qui tournait autour de son partenaire toutes les 3,5 heures. Cependant, le plus frappant était que le signal disparaissait pendant un sixième de ce temps, comme s’il était caché derrière un rideau de poussière interstellaire.Pendant plus de quatre ans, les chercheurs ont observé le système en détail, couvrant même trois orbites complètes, à la recherche d’indices sur l’identité de cette étoile accompagnatrice.

Les observations ont révélé que le partenaire avait une masse comprise entre 1 et 1,6 fois celle du soleil. Mais en raison des caractéristiques du système – une orbite extrêmement étroite et des éclipses périodiques du pulsar -, les chercheurs ont exclu qu’il s’agisse d’une étoile en fuite, d’une autre étoile à neutrons ou même d’une naine blanche.L’équipe a conclu qu’il devait s’agir d’une étoile à hélium, une étoile “nue” dont le manteau d’hydrogène a été dépouillé, exposant son noyau en combustion.

Un Système Encore sans Nom

Ce système est passé par une phase connue sous le nom d’enveloppe commune. À ce stade critique, l’étoile compagne a tellement grossi qu’elle a avalé le pulsar dans son atmosphère dilatée. loin d’être une mort assurée, le pulsar a survécu – et prospéré – en utilisant son énergie pour désintégrer l’enveloppe de l’intérieur. Ce processus non seulement rétrécit l’orbite des deux corps,mais prépare le terrain pour le spectacle final : la collision.

Ces interactions violentes sont le prélude aux événements les plus spectaculaires de l’univers : la fusion d’étoiles à neutrons, de trous noirs ou des deux, dont les ondes gravitationnelles parcourent le cosmos comme des murmures d’une danse terminale.

La découverte de ce pulsar à côté d’une étoile à hélium,une situation sans précédent,a partiellement réécrit ce que nous savions des ces veuves cosmiques. Un nouveau sous-groupe de pulsars araignées pourrait être en attente de classification : ni “Veuve Noire” ni “Redback”, mais encore sans nom – comme si l’univers lui-même demandait aux scientifiques de consulter un entomologiste céleste.