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Droits de l’eau : Urgence d’un registre efficace pour l’immobilier

La gestion de l’eau est confrontée à un défi fondamental qui dépasse sa disponibilité physique. ce défi réside dans l’ignorance de l’identité et de la localisation des détenteurs de droits d’utilisation de l’eau enregistrés. L’approbation récente d’une deuxième prolongation pour l’enregistrement de ces droits révèle un problème plus profond dans notre système de gestion de l’eau.

En 2024, l’OCDE a consacré un chapitre entier du rapport sur la performance environnementale du pays à la gestion de l’eau, tant au niveau de la gouvernance que des politiques publiques axées sur cette ressource.

Avec plus de 30 recommandations, une se distinguait particulièrement : une réforme complète de l’allocation de l’eau, afin de réglementer la surexploitation et l’allocation excessive des ressources, et de définir clairement les droits d’eau dans ce contexte.

Il est essentiel de savoir combien de droits sont accordés, à qui et où. Près de trois ans après la publication de la réforme du code de l’eau, ces données restent inconnues.

En tant que pays, nous sommes dans une situation paradoxale : nous ne pouvons pas gérer efficacement ce que nous ne connaissons pas. L’absence d’un registre actualisé et complet des droits d’eau représente un vide administratif, mais entrave également la planification stratégique de nos ressources en eau.Comment pouvons-nous progresser vers une gestion moderne de l’eau lorsque nous ignorons la dimension réelle des droits accordés ?

La proposition de prolonger la période d’enregistrement jusqu’en 2027 révèle les profondes lacunes qui persistent dans notre système. Les usagers, en particulier dans les zones rurales, sont confrontés à de multiples obstacles : éloignement physique des conservateurs, manque d’accès aux plateformes numériques et absence d’informations en temps opportun. Cette réalité affecte particulièrement les anciens usagers et les communautés éloignées des centres urbains.

Cependant, la solution ne consiste pas simplement à prolonger indéfiniment les délais. Une prolongation de deux ans semble excessive et pourrait perpétuer l’inertie actuelle. Une année supplémentaire, avec des mesures de soutien concrètes, serait plus efficace.

« le véritable nœud critique ne se situe pas à la direction Générale des Eaux, et donc dans sa publication au cadastre public de l’eau, mais dans le système des conservateurs immobiliers et sa procédure d’enregistrement, qui fonctionne selon un modèle anachronique pour les besoins actuels. »

Il est urgent de moderniser le système d’enregistrement en l’apportant aux usagers. Les conservateurs, pièces fondamentales dans ce processus, manquent de l’obligation et, dans de nombreux cas, des outils technologiques nécessaires à une gestion efficace. Pourquoi ne pas envisager un système intégré qui permette l’inscription en ligne ou des points d’enregistrement mobiles dans les zones rurales ? Pourquoi ne pas générer une coordination avec le nouveau center National d’Intelligence Artificielle (CENIA) ? des moyens d’utiliser la technologie peuvent être évalués pour accélérer l’enregistrement et réduire les procédures bureaucratiques. Nous ne pouvons pas permettre que la bureaucratie et le traitement excessifs soient éternisés dans le passé, comme avec de multiples efforts qui doivent être réalisés chez les conservateurs ou les notaires, entravant la productivité dans notre pays et la nécessité d’avoir de meilleures informations pour les décideurs.

La gestion de l’eau au XXIe siècle exige la sécurité juridique, mais aussi l’accessibilité et l’efficacité. prolonger les délais sans s’attaquer aux barrières structurelles ne fait que reporter une véritable solution. Il est temps de transformer ce défi en une opportunité de moderniser notre système d’enregistrement des droits d’eau, en veillant à ce qu’il soit accessible à tous les usagers, indépendamment de leur localisation ou de leurs ressources.L’eau est trop importante pour la maintenir dans l’incertitude.Nous devons agir de toute urgence, mais aussi avec intelligence, pour garantir que notre système de gestion de l’eau soit à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés en tant que pays.

Gestion de l’eau : Le Défi des Droits Non Enregistrés et les Solutions Urgentes

Introduction

La gestion de l’eau est confrontée à un problème majeur : l’incertitude liée à l’identité et à la localisation des titulaires de droits d’utilisation de l’eau. L’absence d’un registre précis entrave la gestion efficace de cette ressource essentielle.

Le Problème : L’Ignorance des droits d’Eau

L’OCDE a souligné l’importance d’une réforme de l’allocation de l’eau et de la clarification des droits. Or, trois ans après la réforme du code de l’eau, les données cruciales restent méconnues. Ce manque d’information affecte la planification stratégique et la gestion globale de l’eau.

Les Obstacles à l’Enregistrement

Les usagers, notamment en zones rurales, rencontrent des challengingés d’enregistrement : éloignement physique, manque d’accès aux outils numériques et absence d’informations.

La solution : Modernisation et Accessibilité

La solution ne réside pas dans de simples prolongations de délais,mais dans une modernisation du système d’enregistrement.

Pourquoi une modernisation est-elle nécessaire : Elle permet d’établir une gestion efficace de l’eau.

Où se situe le nœud du problème : Au niveau des conservateurs immobiliers et de leurs procédures d’enregistrement dépassées.

* Solutions possibles : Système d’enregistrement en ligne, points d’enregistrement mobiles, collaboration avec le Center National d’Intelligence Artificielle (CENIA).

Table Recapitulatif : Défis et Solutions pour la Gestion de l’Eau

| Problème | Solution Proposée | Bénéfices Potentiels |

| ——————————————– | ————————————————————————————————— | ————————————————————————————————————————- |

| Absence de registre des droits d’eau | Modernisation du système d’enregistrement | Amélioration de la gestion et de la planification des ressources en eau. |

| Obstacles à l’enregistrement pour les usagers | Mise en place de systèmes d’enregistrement en ligne et de points d’enregistrement mobiles | Augmentation de l’accessibilité pour les usagers, en particulier en zones rurales. |

| Système d’enregistrement dépassé | Intégration de la technologie et collaboration avec le CENIA | Accélération des procédures, réduction de la bureaucratie et amélioration de la qualité des informations. |

| Délais prolongés sans réel changement | Accélération des réformes et transformation du système d’enregistrement | Assurer la sécurité juridique, l’accessibilité et l’efficacité de la gestion de l’eau pour une gestion moderne effective |

FAQ

Pourquoi est-il crucial de connaître les détenteurs de droits d’eau?

Pour gérer efficacement les ressources en eau et planifier leur utilisation.

Quels sont les obstacles à l’enregistrement des droits d’eau?

L’éloignement géographique, le manque d’accès aux outils numériques et le manque d’information.

Quelle est la solution proposée pour améliorer l’enregistrement?

Moderniser le système, notamment en introduisant l’enregistrement en ligne et des points mobiles.

Où se situe le principal problème actuel ?

Dans le système des conservateurs immobiliers.

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