Aux Pays-Bas, une enquête révèle des donneurs de sperme ayant engendré des dizaines, voire des centaines d’enfants sans le savoir.
Une étude nationale visant à recenser les donneurs de sperme aux Pays-Bas a révélé des chiffres surprenants. Les premières données ont identifié 85 donneurs prolifiques, ayant potentiellement engendré plus de 25 descendants chacun. L’un d’eux aurait même engendré jusqu’à 125 enfants.ces chiffres soulèvent des inquiétudes quant aux risques d’anomalies génétiques, car ces enfants issus de dons de sperme pourraient, à terme, chercher un partenaire et avoir leurs propres enfants.
le ministre néerlandais de la Jeunesse, de la Prévention et des Sports, Vincent Karremans, a reconnu dans une lettre au Parlement que le manque de supervision des cliniques de fertilité avait conduit à ces dons massifs, parfois à l’insu des donneurs. Une nouvelle loi, entrée en vigueur le 1er avril, vise à renforcer le contrôle de l’utilisation des dons de sperme.
La législation néerlandaise limite depuis 2018 le nombre d’enfants par donneur à 12. Avant cette date, la limite légale était de 25 enfants. Les données d’enregistrement montrent qu’entre 2004 et 2018, près de 24 000 cas de sperme donné ont été utilisés pour la fécondation in vitro.L’organisation Donorkind, qui soutient les familles ayant eu recours au don de sperme, a été contactée par des mères et des donneurs se sentant dépassés par la viewpoint d’avoir engendré autant d’enfants.
Ils ne font tout simplement pas attention à créer la vie.
Le don de sperme est devenu une activité mondiale lucrative depuis la naissance du premier bébé par fécondation in vitro en 1978, mais le secteur reste peu réglementé. Si certains pays limitent le nombre d’enfants par donneur, il n’existe pas de directives internationales uniformes, malgré l’exportation de sperme de donneur par certains pays. Aux Pays-Bas, la plupart des donneurs reçoivent une compensation modeste, inférieure à 100 dollars par don.
Le secteur est soumis à un examen plus approfondi suite à des scandales aux Pays-Bas impliquant des hommes ayant engendré intentionnellement des centaines d’enfants.La nouvelle enquête a révélé que les cliniques de fertilité utilisaient délibérément le même donneur pour plusieurs mères ou partageaient du sperme entre plusieurs cliniques sans contrôles adéquats, selon la Société néerlandaise d’obstétrique et de gynécologie.
Dans certains cas, des individus ont fait des dons à plusieurs cliniques à leur insu, en partie à cause de lois strictes sur la protection de la vie privée, a indiqué la société. Certaines mères peuvent également avoir choisi d’utiliser un seul donneur pour plusieurs enfants, et les cliniques peuvent ne pas avoir tenu compte du nombre d’enfants que le donneur avait déjà engendrés.
Nous voulons présenter nos excuses au nom de la profession.Nous n’avons pas fait ce qu’il fallait.
Marieke Schoonenberg, directrice de la société, à la communication néerlandaise
La nouvelle législation attribue un code à tous les donneurs et mères afin de suivre l’utilisation du sperme donné. Ces nouvelles normes ne s’appliqueraient pas au sperme importé.
Don de sperme aux Pays-Bas : Une enquête révèle des dérives et des chiffres alarmants
Table of Contents
Une enquête nationale aux Pays-Bas met en lumière des pratiques inquiétantes concernant le don de sperme. Des donneurs ont engendré des dizaines, voire des centaines d’enfants, soulevant des questions importantes sur la régulation et les conséquences de ces pratiques.
Des donneurs prolifiques et des chiffres surprenants
L’étude a révélé que 85 donneurs de sperme ont engendré plus de 25 descendants chacun. Un donneur en particulier aurait même procréé jusqu’à 125 enfants. Ces chiffres suscitent des inquiétudes concernant les risques d’anomalies génétiques et les potentiels problèmes de parenté pour les enfants nés de ces dons.
Manque de supervision et nouvelle législation
Le ministre néerlandais de la Jeunesse,de la Prévention et des Sports,Vincent Karremans,a reconnu dans une lettre au Parlement le manque de supervision des cliniques de fertilité. Une nouvelle loi, entrée en vigueur le 1er avril, vise à renforcer le contrôle de l’utilisation des dons de sperme.La législation néerlandaise limite depuis 2018 le nombre d’enfants par donneur à 12, alors qu’auparavant, la limite était de 25 enfants.
le secteur du don de sperme : un marché mondial peu réglementé
Le don de sperme est une activité mondiale lucrative, mais le secteur reste peu réglementé. Bien que certains pays limitent le nombre d’enfants par donneur, il n’existe pas de directives internationales uniformes. Aux Pays-Bas, la compensation pour les donneurs est modeste, inférieure à 100 dollars par don.
Scandales et dérives
L’enquête a révélé que les cliniques de fertilité, parfois, utilisaient le même donneur pour plusieurs mères ou partageaient du sperme entre plusieurs cliniques sans contrôles adéquats. des individus ont parfois donné leur sperme à plusieurs cliniques sans le savoir, en partie en raison des lois sur la protection de la vie privée. Certaines mères ont également choisi d’utiliser un seul donneur pour plusieurs enfants,et les cliniques n’ont pas toujours tenu compte du nombre d’enfants que le donneur avait déjà engendrés.
FAQ sur le don de sperme aux Pays-bas
Quelles sont les nouvelles réglementations ?
Une nouvelle loi, en vigueur depuis le 1er avril, vise à renforcer le contrôle de l’utilisation des dons de sperme. La législation limite le nombre d’enfants par donneur à 12 depuis 2018.
Quels sont les risques liés à ces pratiques ?
Les principaux risques concernent les anomalies génétiques et les problèmes de parenté potentiels.
Quelles sont les limites légales concernant le nombre d’enfants par donneur ?
La limite légale est de 12 enfants par donneur depuis 2018.
Comment les cliniques ont-elles agi ?
Les cliniques ont parfois utilisé le même donneur pour plusieurs mères ou partagé du sperme entre plusieurs cliniques sans contrôles adéquats.
Tableau récapitulatif : Évolution de la réglementation aux Pays-Bas
| Période | Nombre maximal d’enfants par donneur | Principales caractéristiques |
| —————- | ———————————- | ————————————————————- |
| Avant 2018 | 25 | Manque de supervision et peu de réglementations.|
| Depuis 2018 | 12 | Nouvelle législation et contrôle renforcé de l’utilisation du sperme donné. |