Dans mon entourage ivoirien, la première réaction à la mort du Pape François fut le silence, suivi d’un grand sentiment de reconnaissance pour sa simplicité, son courage, sa franchise et son humilité au service du peuple.
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Le Pape François n’est plus.C’est avec une profonde tristesse que j’accueille cette terrible nouvelle. Je l’ai apprise ici, dans la savane de Côte d’Ivoire, via whatsapp et Facebook. Je n’y ai pas cru un instant, alors j’ai cherché confirmation.Et je l’ai trouvée. Il n’est plus. C’est triste, mais c’est la vérité.
Ici,parmi mes compatriotes ivoiriens,la première réaction face à cette disparition fut le silence. Nous vivons une période de prière et de recueillement. Nous prions pour l’Église qui a perdu son pasteur, tout en l’accompagnant vers sa future direction. Les mots peinent à exprimer nos sentiments de douleur et nos émotions les plus profondes. Les médias locaux n’en parlent pas beaucoup, mais il est vrai que nous n’avons pas beaucoup de moyens de interaction et que tout le monde n’a pas la télévision ou les journaux. Nous sommes en deuil et vivons cette période dans la prière.
Les gens ici disent du bien de lui, non seulement les catholiques qui l’aiment, mais aussi les musulmans et les non-croyants. Depuis que nous avons appris cette triste nouvelle, de nombreuses personnes de toutes les catégories me saluent, par messages ou en personne, en disant « yako », un petit mot qui traduit et transmet une grande émotion. Yako se traduit par « je suis désolé » ou « condoléances »,mais en réalité,cela va au-delà du regret et du deuil. Littéralement, cela signifie « je compatis avec toi », c’est le sentiment d’empathie. Le fait que nos amis musulmans éprouvent du chagrin pour sa mort en tant que chef spirituel témoigne de l’universalité de sa renommée. Cette empathie confirme également la reconnaissance et le respect de tous pour sa personne et son rôle de pasteur, chef de l’Église catholique.
Tous ses documents – encycliques, lettres apostoliques, exhortations… – sont très proches du cœur ivoirien, car des thèmes comme ceux de Laudato si’
, de Fratelli tutti
et de La Joie de l’Évangile
touchent à la vie quotidienne des gens. Nous espérions qu’il ferait une visite apostolique ici en Afrique de l’Ouest. Nous n’avons pas eu cette grâce. Mais les Ivoiriens éprouvent un grand respect pour ce pontife en raison de sa simplicité, de sa vie d’exemple selon les valeurs de l’Évangile, de son courage à dénoncer l’injustice, de sa franchise face à la réalité de l’Église, de son humilité au service du peuple, de son ouverture aux autres religions, de son espérance alors que tous souffraient de la Covid-19, et de sa force malgré son âge avancé.
Alors, je dis : « Merci ! ». Merci pour tes gestes, qui sont plus forts que les mots.Merci pour tes choix, qui traduisent la tendresse de Dieu. Merci pour tes voyages, qui montrent la proximité de dieu. Merci pour tes dénonciations et pour avoir été parfois dérangeant, même pour l’Église elle-même. Merci pour ton sourire, qui révèle le visage de Dieu. Merci Saint-Père ! Continue de prier pour nous et pour ton Église !
#Côted’Ivoire #Deuil #PapeFrançois #Yako #Condoléances
La réaction de la Côte d’Ivoire à la mort du pape François : entre deuil et reconnaissance
Le décès du pape François,une onde de choc en Côte d’Ivoire
Le texte décrit les réactions en Côte d’Ivoire suite à l’annonce du décès du pape François. la nouvelle, apprise via les réseaux sociaux dans la savane ivoirienne, a d’abord suscité le silence, suivi d’un sentiment de profonde tristesse [[1]]. La communauté ivoirienne,toutes confessions confondues,a exprimé son deuil et sa reconnaissance envers le pontife.
Un deuil partagé et une reconnaissance unanime
La première réaction des Ivoiriens a été le silence, marquant une période de prière et de recueillement [[1]]. L’auteur souligne que les mots peinent à exprimer la douleur ressentie. Cependant, au-delà de la tristesse, il y a une reconnaissance unanime. Le pape François était apprécié pour sa simplicité, son courage, sa franchise et son humilité au service du peuple [[1]].
Les expressions de condoléances, notamment à travers le mot “yako”, témoignent d’une empathie généralisée, y compris de la part des musulmans et des non-croyants, ce qui illustre la popularité du pape. Son message était universel et touchait la vie quotidienne des gens en Côte d’Ivoire [[1]].
Les valeurs du pape François, source d’inspiration
Les documents du pape François tels que “laudato si'”, “Fratelli tutti” et “La Joie de l’Évangile”, qui abordent des thèmes importants, étaient très bien reçus en Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens ont exprimé leur respect pour le pontife en raison de :
Sa simplicité
Sa vie d’exemple selon les valeurs de l’Évangile
Son courage à dénoncer l’injustice
Sa franchise
Son humilité
Son ouverture aux autres religions
Son espoir pendant la pandémie de Covid-19
Sa force malgré son âge avancé
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Tableau récapitulatif : Réactions en Côte d’Ivoire au décès du pape François
| Réaction initiale | Sentiment dominant | Reconnaissance pour… |
| :—————- | :———————- | :—————————————————- |
| Silence | Tristesse et deuil | simplicité, courage, franchise, humilité |
| Prière et recueillement | empathie et solidarité | Message universel, impact sur la vie quotidienne |
FAQ : Questions fréquentes sur la réaction en Côte d’Ivoire
Quelle a été la première réaction à l’annonce du décès ?
Le silence.
Comment les Ivoiriens ont-ils exprimé leur deuil ?
Par des prières et le mot “yako” (condoléances, je compatis).
Qui a témoigné de son respect pour le pape François ?
Les catholiques, les musulmans et les non-croyants, montrant une grande empathie.
Pourquoi le pape François était-il respecté ?
Pour sa simplicité, son courage, son humilité et son message universel.
* Quels documents du pape François étaient particulièrement appréciés ?
“Laudato si'”, “Fratelli tutti”, et “La Joie de l’Évangile”.