La Chambre d’urgence d’Al-Kalakala, située au sud de khartoum, la capitale soudanaise, a annoncé l’enregistrement de 50 cas confirmés de choléra. Parmi ces cas, trois décès ont été recensés, dont celui d’une fillette de trois ans.Des craintes grandissantes émergent quant à une propagation plus large de la maladie, en raison de la pollution des sources d’eau.
La chambre a souligné que l’interruption aiguë de l’approvisionnement en eau potable dans la région a contraint les habitants à se tourner vers des sources d’eau non sécurisées, notamment des puits de surface. Ces derniers sont considérés comme la principale cause de la propagation de l’infection, en l’absence de contrôle sanitaire et de fournitures de base.
Les quartiers d’Al-Kalakala vivent dans des conditions sanitaires difficiles en raison de l’absence d’eau potable. La population est contrainte d’utiliser une eau susceptible d’être contaminée par des déchets humains, ce qui a entraîné la propagation de la maladie et l’augmentation du nombre de cas, selon des sources médicales.
Alors que les blessés continuent d’affluer à l’hôpital turc, les cadres médicaux s’inquiètent de l’augmentation du nombre de cas dans les jours à venir. Ils pointent la faiblesse des ressources médicales, le manque de médicaments, de matériel de stérilisation et de traitements, ce qui menace de provoquer une crise sanitaire étouffante.
La salle d’urgence a appelé la population à suivre des mesures préventives, telles que la stérilisation de l’eau à l’aide de comprimés antiseptiques, éviter les aliments exposés et se laver les mains régulièrement, dans le but de réduire la propagation de l’infection.
La Chambre a également lancé un appel urgent aux autorités et aux organisations humanitaires afin qu’elles fournissent un soutien médical urgent et sécurisent des sources d’eau potable pour la région, avertissant que la situation pourrait devenir incontrôlable si une intervention rapide n’est pas effectuée.
Le décès de la fillette de trois ans a suscité tristesse et choc au sein de la communauté locale, et est devenu un symbole de la souffrance de centaines de familles confrontées au choléra dans des conditions de vie très difficiles.Alors que les mouvements de population et la pression sur les services à proximité de la capitale augmentent, des observateurs craignent la transmission de la maladie à d’autres zones de Khartoum et aux États voisins, ce qui pourrait entraîner une expansion de l’épidémie difficile à contenir.
La propagation actuelle du choléra est un nouvel avertissement quant à l’ampleur des défis sanitaires auxquels est confrontée la capitale soudanaise, dans un contexte d’infrastructures effondrées et de grave pénurie de services de base, ce qui nécessite une action urgente pour éviter une catastrophe humanitaire imminente.