La rencontre entre le président américain et le Premier ministre canadien a mis en évidence les profondes divergences qui persistent dans le conflit commercial actuel, ébranlant des décennies de confiance entre les deux nations.
Malgré une atmosphère courtoise, les positions sont restées fermes.Face aux suggestions de Trump de faire du Canada le 51e État américain, Carney a répliqué que son pays n’était « pas à vendre », ce à quoi Trump a répondu : « L’avenir nous le dira ».
Interrogé par un journaliste sur les mesures que Carney pourrait prendre pour lever les droits de douane américains, Trump a répondu sans détour : « Aucune ». Il a ajouté, pour insister : « C’est comme ça ».Carney a reconnu qu’aucune rhétorique sur les tarifs douaniers ne suffirait à influencer Trump,soulignant qu’il s’agissait d’une « discussion plus vaste ».
« Il y a des forces beaucoup plus importantes en jeu », a-t-il ajouté. « Et cela prendra du temps et des discussions. C’est pourquoi nous sommes ici, pour avoir ces discussions. »
La rencontre a illustré le mélange unique d’agressivité, d’hospitalité et d’obstination du président américain.Peu avant l’arrivée de Carney, Trump avait critiqué le Canada sur les réseaux sociaux, affirmant que les États-Unis n’avaient besoin de « RIEN » de leur voisin du nord. Il a ensuite fait preuve de charme en félicitant Carney pour sa victoire électorale,avant de se montrer inflexible sur les questions de fond.
Trump a heurté la fierté et le sentiment d’amitié du Canada en évoquant la possibilité de faire du Canada le 51e État américain et en imposant des droits de douane élevés à un partenaire essentiel dans la fabrication automobile et l’approvisionnement en pétrole, en électricité et autres biens. L’indignation suscitée par Trump a permis au Parti libéral de Carney de remporter une victoire surprenante le mois dernier, car la guerre commerciale et les attaques contre la souveraineté canadienne ont indigné les électeurs.
Trump a déclaré qu’ils ne discuteraient pas de l’intégration du Canada aux États-Unis, tout en insistant sur le fait que cette idée entraînerait une baisse des impôts pour les Canadiens.
« Ce n’est pas à vendre », a déclaré Carney. « Ce ne sera jamais à vendre. Mais l’opportunité réside dans le partenariat et dans ce que nous pouvons construire ensemble. »
Trump a persisté en affirmant que les États-Unis ne voulaient pas acheter d’automobiles au Canada, même si ces véhicules étaient également assemblés en Amérique. Le dirigeant américain a insisté sur le fait que le déficit commercial de 63 milliards de dollars américains (qu’il a gonflé à 200 milliards de dollars américains) était une subvention qui devait cesser.
La réunion n’a jamais dégénéré en l’éclat de voix observé lors de la rencontre entre Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Elle n’a pas non plus eu la même aisance que la rencontre de Trump avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a invité Trump à une visite offerte par le roi Charles III.
Les enjeux de la rencontre étaient élevés et les messages préalables étaient mitigés. Trump avait déclaré aux journalistes qu’il n’était pas certain de la raison de la visite de Carney.
« Je ne suis pas sûr de ce qu’il veut me dire »,avait déclaré Trump. « Mais je suppose qu’il veut conclure un accord. »
Le Canada est la première destination d’exportation pour 36 États américains. Près de 3,6 milliards de dollars canadiens de biens et de services traversent la frontière chaque jour. Environ 60 % des importations américaines de pétrole brut proviennent du Canada, et 85 % des importations américaines d’électricité proviennent du Canada.
Le Canada est également le plus grand fournisseur étranger d’acier,d’aluminium et d’uranium aux États-Unis et possède 34 minéraux et métaux essentiels que le Pentagone convoite et dans lesquels il investit pour la sécurité nationale. Le Canada est l’un des pays les plus dépendants du commerce au monde, et 77 % de ses exportations sont destinées aux États-Unis.
Rencontre Tendue : Trump et le Canada S’affrontent sur le Commerce
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la rencontre entre le président américain et le Premier ministre canadien a mis en lumière des divergences profondes sur le commerce, minant des décennies de confiance entre les deux pays. les positions sont restées fermes malgré une atmosphère courtoise.
Points clés de la rencontre
Défis Commerciaux : Les États-Unis ont imposé des droits de douane élevés, alimentant un conflit commercial avec le Canada.
Propositions controversées : Trump a évoqué l’idée d’intégrer le Canada comme 51e État américain, ce qui a été fermement rejeté par le Premier ministre canadien.
Positions Inébranlables : Trump a clairement indiqué qu’il n’y aurait aucun changement sur les droits de douane, malgré les demandes du Canada.
Impact Politique : La guerre commerciale et les attaques contre la souveraineté canadienne ont indirectement aidé le Parti libéral de Carney à remporter une victoire électorale.
* Déficit Commercial : Trump perçoit le déficit commercial du Canada comme une subvention à corriger, s’élevant selon lui à 200 milliards de dollars américains.
FAQ sur la rencontre Trump-Canada
Q : Quelle était la principale préoccupation de Trump ?
R : Le déficit commercial avec le Canada et les droits de douane.
Q : Comment le Canada a-t-il réagi à l’idée d’être un État américain ?
R : Le Canada a rejeté catégoriquement cette idée.
Q : Trump était-il ouvert à des compromis sur les droits de douane ?
R : Non, il a clairement indiqué qu’il n’y aurait pas de concessions.
Q : Quels sont les principaux biens que le Canada fournit aux États-Unis ?
R : Pétrole brut, électricité, acier, aluminium, uranium et minéraux.
Q : Quel était le but officiel de la rencontre selon Trump?
R : Trump a exprimé son incertitude sur les intentions du Premier ministre canadien.
Importance du Commerce entre les États-Unis et le Canada
| aspect | Détail |
| ————————————— | ————————————————————————————————————————————————————- |
| Volume Commercial Quotidien | Près de 3,6 milliards de dollars canadiens de biens et services traversent la frontière chaque jour. |
| Importations de Pétrole Brut | Environ 60 % des importations américaines de pétrole brut proviennent du Canada. |
| Importations d’Électricité | 85 % des importations américaines d’électricité proviennent du Canada. |
| Fournisseur de Métaux Essentiels | Le Canada est le plus grand fournisseur étranger d’acier,d’aluminium et d’uranium aux États-Unis. |
| Dépendance Commerciale Canadienne | 77 % des exportations canadiennes sont destinées aux États-Unis,ce qui positionne le Canada comme l’un des pays les plus dépendants du commerce au monde. |