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Cancer chez les femmes de moins de 50 ans : 7 révélations médicales

Hausse des cancers féminins de moins de 50 ans : les facteurs clés

PARIS – 9 mai 2024 – Les taux de cancer chez les femmes de moins de 50 ans sont en augmentation, selon des experts. Cette hausse, qui concerne plusieurs types de cancers, est attribuée à divers facteurs de risque identifiés par des spécialistes reconnus. L’obésité, la consommation d’aliments ultra-transformés, ou encore les PFAS sont autant d’éléments qui pourraient expliquer cette tendance préoccupante. Pour en savoir plus, découvrez les recommandations importantes.

Hausse des taux de cancer chez les femmes de moins de 50 ans : les facteurs clés

une tendance inquiétante se dessine : les taux de cancer chez les femmes de moins de 50 ans sont en augmentation. Des experts mettent en lumière plusieurs facteurs qui pourraient expliquer cette hausse, soulignant l’importance de la prévention et du dépistage précoce.

Les sept principaux facteurs identifiés

Selon des spécialistes, plusieurs éléments contribuent à l’augmentation des cas de cancer chez les jeunes femmes. Une étude américaine, citée par un spécialiste, révèle que l’incidence globale du cancer chez les femmes de moins de 50 ans est 1,82 fois supérieure à celle des hommes du même âge, un écart qui se creuse depuis 2002.

Facteur 1 : L’âge précoce des premières règles

L’âge auquel une femme a ses premières règles peut influencer son risque de cancer du sein. Plus les règles surviennent tôt, plus le corps est exposé aux hormones, augmentant potentiellement le risque d’erreurs cellulaires. Une étude de 2024 publiée dans Front Oncol suggère que retarder l’âge des premières règles pourrait réduire le risque de cancer du sein à l’âge adulte.

Facteur 2 : obésité et manque d’exercice

L’obésité et le manque d’exercice sont des facteurs clés dans l’augmentation des cas de cancer colorectal chez les jeunes. L’accumulation excessive de graisse peut provoquer une inflammation chronique et perturber l’équilibre de la flore intestinale, favorisant ainsi le développement du cancer colorectal. Une étude de 2024 publiée dans Front Oncol a identifié l’obésité comme un facteur de risque indépendant pour le cancer colorectal précoce.

Le saviez-vous ? L’activité physique régulière aide à maintenir un poids sain et réduit l’inflammation dans le corps.

Facteur 3 : Consommation fréquente d’aliments ultra-transformés

Une étude publiée dans le BMJ (British Medical Journal) a établi un lien significatif entre la consommation d’aliments ultra-transformés, tels que la restauration rapide, les boissons sucrées et la viande transformée, et l’incidence de divers cancers, dont le cancer du sein et le cancer du cerveau. L’analyze des données de près de 9,9 millions de personnes a révélé que la consommation d’aliments ultra-transformés est associée à 32 effets néfastes sur la santé, en particulier une augmentation du risque de cancers.

Une autre étude, parue dans l’European Journal of Epidemiology, a montré qu’une augmentation de 6 % de la consommation quotidienne de viande transformée entraînait une hausse de 18 % du risque de cancer colorectal.La consommation combinée de viande rouge et de viande transformée est clairement corrélée à l’incidence de plusieurs cancers.

Facteur 4 : Substances chimiques perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS)

Une étude récente souligne que les PFAS, présents dans l’air et l’eau, sont liés à un risque accru de cancer de la thyroïde, du sein et du rein. Ces substances chimiques persistent longtemps dans le corps humain et sont difficiles à décomposer naturellement. L’analyse de 24 études observationnelles a confirmé que les PFAS sont positivement corrélés au cancer de la thyroïde et que les femmes présentent un risque plus élevé de cancer lié à ces produits chimiques.

Facteur 5 : Tabagisme

Dans certains pays, les femmes ont commencé à arrêter de fumer plus tard que les hommes, ce qui a entraîné une augmentation des cas de cancer du poumon chez les femmes. Une étude publiée dans Acta Oncologica en 2024 a révélé que les femmes âgées de 40 à 50 ans constituent le groupe où l’incidence du cancer du poumon augmente le plus rapidement. L’analyse des données de 40 pays à revenu élevé a montré que l’incidence du cancer du poumon dans la tranche d’âge de 45 à 49 ans a presque doublé au Danemark, passant de 0,7 à 1,5, ce qui indique une nouvelle tendance dans de nombreux pays.

Facteur 6 : Absence de vaccination contre le cancer du col de l’utérus (HPV)

Une étude publiée dans Hum Vaccin Immunother a confirmé qu’après plus de 10 ans de suivi, la vaccination avec le vaccin tétravalent contre le cancer du col de l’utérus réduit considérablement le risque de lésions précancéreuses et de cancer, et que l’effet protecteur du vaccin est durable.

Facteur 7 : Absence de dépistage régulier

Les progrès technologiques en matière de dépistage permettent de détecter plus tôt les cancers. Une étude publiée dans la National Library of Medicine indique que les mammographies à partir de 40 ans offrent des avantages protecteurs et que la détection précoce améliore considérablement les chances de guérison.

Conseil pratique : Parlez à votre médecin de votre plan de dépistage personnalisé en fonction de vos antécédents familiaux et de vos facteurs de risque.

Quatre habitudes majeures pour aider à prévenir le cancer

Pour prévenir le cancer, il est recommandé d’adopter les quatre habitudes de vie saines suivantes :

  1. Exercice régulier : Pratiquer au moins 150 minutes d’activités d’intensité modérée par semaine pour gérer efficacement la masse graisseuse.
  2. Alimentation naturelle : Consommer davantage de fruits et légumes frais,de céréales complètes,de légumineuses,de poisson et d’œufs,et éviter les aliments transformés et les boissons sucrées.
  3. Éviter les mauvaises habitudes : S’éloigner du tabac et de l’alcool et réduire la consommation de boissons sucrées pour protéger les fonctions pulmonaires et hépatiques.
  4. Vaccination et dépistage régulier : Se faire vacciner contre le cancer du col de l’utérus (HPV), l’hépatite B/C, et effectuer des dépistages réguliers du cancer du sein, du cancer colorectal, etc., en fonction de l’âge.

Dix méthodes alimentaires pour aider à prévenir le cancer

Pour une prévention complète du cancer, il est conseillé de suivre les dix habitudes alimentaires saines suivantes :

  1. Consommer davantage de légumes, de fruits et de céréales complètes : Riches en fibres alimentaires, ils favorisent la santé intestinale, stimulent la croissance des bactéries bénéfiques et réduisent le risque de cancer colorectal. Il est recommandé de consommer au moins cinq portions de différents types de légumes et de fruits chaque jour, et de choisir des céréales complètes comme le riz brun et l’avoine.
  2. Privilégier les fruits et légumes riches en antioxydants et en composés phytochimiques : Ces éléments neutralisent les radicaux libres et réduisent les dommages cellulaires. Il est recommandé de consommer davantage de brocolis, d’épinards, de baies et de tomates.
  3. Réduire la consommation de viande transformée et de viande rouge : La consommation hebdomadaire de viande transformée doit être inférieure à 50 g ; la consommation de viande rouge ne doit pas dépasser 500 g, et les grillades et les fritures doivent être remplacées par la cuisson à la vapeur et à l’eau.
  4. Limiter le sucre et les aliments riches en calories : Éviter les boissons et les desserts sucrés et choisir des aliments à faible indice glycémique (IG) comme les céréales complètes et les légumineuses. Contrôler la quantité de nourriture et faire attention à l’apport calorique total.
  5. Augmenter la consommation de graisses saines : Consommer davantage d’aliments riches en acides gras oméga-3, notamment les poissons gras (comme le saumon), les graines de lin et les noix, qui ont des effets anti-inflammatoires et aident à réduire le risque de certains cancers. Éviter les graisses trans et réduire la consommation d’aliments frits et de produits contenant de la margarine.
  6. Adopter une alimentation régulière : Manger à des heures régulières pour éviter de manger la nuit.
  7. Éviter la consommation excessive d’alcool : L’alcool est classé comme cancérigène de classe 1 et est lié à divers cancers tels que le cancer de la bouche, le cancer de l’œsophage et le cancer du sein. Il est recommandé aux femmes de ne pas consommer plus d’un verre d’alcool par jour et aux hommes de ne pas en consommer plus de deux.
  8. Boire plus d’eau : Boire plus d’eau peut aider à favoriser le métabolisme et à réduire le risque de cancer des voies urinaires. Il est recommandé de boire 2 à 3 litres d’eau par jour et d’éviter les boissons sucrées.
  9. Augmenter la consommation de probiotiques et d’aliments fermentés : Les aliments fermentés tels que le fromage, le miso et le kimchi sont utiles pour maintenir une flore intestinale de qualité, améliorer l’immunité et réduire le risque de cancer.
  10. Adopter un régime pauvre en sodium : Un régime riche en sel peut endommager la muqueuse gastrique et augmenter le risque d’infection par Helicobacter pylori et de cancer de l’estomac. Il est recommandé de ne pas consommer plus de 5 g de sel par jour.
  11. Maintenir un poids sain : L’obésité est étroitement liée à divers cancers tels que le cancer du sein, le cancer du côlon et le cancer du rein. Il est recommandé de maintenir l’IMC entre 18,5 et 24 grâce à une alimentation saine et à une activité physique régulière.

FAQ sur la prévention du cancer chez les femmes

Quels sont les principaux facteurs de risque de cancer chez les jeunes femmes ?
Les principaux facteurs incluent l’âge précoce des premières règles, l’obésité, le manque d’exercice, la consommation d’aliments ultra-transformés, l’exposition aux PFAS, le tabagisme, l’absence de vaccination contre le HPV et le manque de dépistage régulier.
Comment l’alimentation peut-elle aider à prévenir le cancer ?
Une alimentation riche en fruits, légumes, céréales complètes et graisses saines, tout en limitant la consommation de viande transformée, de sucre et d’alcool, peut réduire le risque de cancer.
Quelle est l’importance du dépistage régulier ?
Le dépistage régulier permet de détecter les cancers à un stade précoce, ce qui améliore considérablement les chances de guérison.
Quel rôle joue la vaccination contre le HPV dans la prévention du cancer ?
La vaccination contre le HPV réduit considérablement le risque de lésions précancéreuses et de cancer du col de l’utérus.

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