2023-07-21 10:41:50
Les syndicats appellent le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour arrêter la spirale chaleur-travail-mort. Malheureusement les chroniques d’événements tragiques, comme l’an dernier ces jours-ci, s’épaississent. Et comme le changement climatique est vraisemblablement là pour durer, de nouveaux outils de prévention et d’intervention rapide sont demandés. Le président de Confindustria, Charles Bonomià SkyTg24 s’ouvre à une réplique du protocole fait avec le Covid (mais les syndicats craignent qu’il ne soit pas opportun) et à une relance du smart working d’urgence (également une idée du ministre Calderone, avec le doute qu’il ne soit pas efficace pour les professions réellement à risque car difficilement transférables “à distance”).
En attendant les évolutions, l’INPS précise dans un message quel est l’état de l’art quant à la possibilité donnée aux entreprises de demander des licenciements et de suspendre leurs activités précisément en correspondance avec les canicules. Un cas de plus en plus courant. D’une extraction des données Inps relatives à juin 2017-2023 il ressort clairement comment applications cigo avec raison de “températures élevées” – qui relèvent du chaudron plus large des « événements météorologiques » – ont augmenté ces derniers temps : en 2022, il y a eu un pic de demandes avec 4 784 entreprises (juin-septembre), soit près du double des 2 428 en 2021. En 2017 et 2019, il y avait environ 1 650 voyageurs, seulement 484 en 2018. s’appliquent jusqu’à la fin du mois, mais beaucoup parient sur une nouvelle croissance.
En attendant, les règles.
La température ressentie
Dans le message signé le 20 juillet par le directeur général Vincenzo Caridi, l’institut explique qu'”en cas de suspension ou de réduction de l’activité de travail en raison de températures élevées, le recours au traitement d’intégration salariale avec le motif “événements météorologiques” peut être invoqué par l’employeur lorsque les températures susmentionnées sont supérieures à 35° Celsius”. Mais il ajoute que même lorsque le thermomètre est en dessous de 35 degrés, il peut déclencher le cigo, car la température dite “perçue” est considérée”, qui est supérieur au vrai. « Cette situation, par exemple, se produit les jours où il y a un taux d’humidité élevé qui contribue de manière significative à déterminer une température “perçue” supérieure à la réelle. Par conséquent, l’évaluation de la température détectée dans les bulletins météorologiques doit également prendre en compte le degré d’humidité, étant donné que, sur la base de la combinaison des deux valeurs (température et taux d’humidité), il est possible de croire que la température perçue est supérieure à celle réellement détectée », précise l’INPS. “Cela signifie ajouter 10 à 12 degrés de plus aux officiels si nous parlons d’ouvriers de l’asphalte ou de briquetiers”, a expliqué Alessandro Genovesi, secrétaire général de Fillea CGIL à La Repubblica.
Le type de travail
Evidemment, en effet, le type de traitement et la méthode “constituent un élément important pour une appréciation positive de l’intégrabilité du causal”, rappelle encore l’INPS. Comment et sur quoi vous travaillez peut influencer la température perçue. “Même des températures inférieures à 35 degrés peuvent donc ouvrir droit au traitement d’insertion salariale, si les activités y afférentes sont exercées dans des lieux ne pouvant être protégés du soleil ou si elles impliquent l’utilisation de matériaux ou en présence de procédés ne supportant pas la forte chaleur”. En substance, conclut l’Institut, “l’évaluation ne doit pas se référer uniquement au gradient thermique mais aussi au type d’activité exercée et aux conditions dans lesquelles les travailleurs se trouvent à opérer”.
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L’INPS vous invite à utiliser “la documentation ou les publications sur les données relatives aux indices de chaleur par les différents services météorologiques et climatiques ou la protection civile” pour étayer les questions. Et il rappelle qu’il doit en être de même pour les travaux intérieurs, “lorsqu’ils ne peuvent bénéficier de systèmes de ventilation ou de refroidissement en raison de circonstances imprévisibles non imputables à l’employeur, ainsi que dans le cadre de travaux effectués dans l’agriculture”.
Un autre cas dans lequel le cig peut être demandé est lorsque “sur indication du responsable de la sécurité de l’entreprise”, l’entreprise “ordonne la suspension/réduction des activités car il existe des risques ou des dangers pour la sécurité et la santé des travailleurs”.
Protection même pour les plus petits
Outre l’agriculture, enfin, une précision importante concernant les entreprises couvertes par le fonds d’intégration salariale (Fis) et les fonds de solidarité bilatéraux : même pour elles, il y a la protection du fonds « événements climatiques ». “Il convient toutefois de souligner que, aux fins d’une appréciation positive de la demande d’accès aux soins pour les motifs évoqués, il est nécessaire de tenir compte à la fois du type de travail effectué et des modalités de son exécution”.
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