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Assay Finds Patients Who Will Benefit From Adjuvant Chemotherapy in Early-Stage NSCLC

Percée dans le traitement du cancer du poumon : le test de biomarqueurs ouvre de nouvelles voies

PARIS – 13 Mai 2024 – Une percée majeure dans le domaine de la médecine offre de nouvelles perspectives pour le traitement du cancer du poumon. Récemment présentée, l’étude démontre comment les tests de biomarqueurs peuvent transformer la prise en charge du cancer en identifiant les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) qui pourraient bénéficier d’une chimiothérapie adjuvante après la chirurgie, et ce, même lorsque les directives traditionnelles ne le recommandent pas. Cette avancée prometteuse ouvre la voie à une médecine plus personnalisée pour aider à combattre cette maladie, mais continuez à lire pour en savoir plus.

Percée dans le traitement du cancer du poumon : le test de biomarqueurs ouvre de nouvelles voies

Une nouvelle étude présentée à l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) révèle que les tests de biomarqueurs pourraient transformer la prise en charge des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) non épidermoïde de stade précoce. Cette approche permet d’identifier les patients qui bénéficieraient d’une chimiothérapie après la chirurgie, même lorsque les directives traditionnelles ne le recommandent pas.

Des résultats prometteurs

L’étude AIM-HIGH (NCT01817192) a démontré que les patients traités avec cette approche personnalisée avaient 78% moins de chances de voir leur maladie réapparaître, comparativement à un groupe similaire n’ayant pas reçu de chimiothérapie.

Le saviez-vous ? Le cancer du poumon est la principale cause de décès par cancer aux États-Unis, avec environ 226 650 nouveaux cas diagnostiqués chaque année.

La médecine de précision à l’honneur

Selon le Dr. David Spigel, chef du service scientifique au Sarah Cannon Research institute, ces résultats soulignent l’importance croissante de la médecine de précision. Elle permet d’identifier des groupes spécifiques de patients qui pourraient bénéficier de traitements qui n’auraient pas été envisagés il y a quelques années. L’étude a utilisé un test moléculaire de 14 gènes pour sélectionner les patients à haut risque atteints d’un CPNPC de stade IA-IIA qui seraient candidats à une chimiothérapie adjuvante.

Le Dr. Spigel a expliqué lors d’une conférence de presse : La thérapie adjuvante, bien qu’elle soit couramment utilisée dans le traitement du cancer du poumon non à petites cellules, n’est pas recommandée pour la maladie de stade IA, et est souvent différée aux stades IB et II.

Amélioration significative de la survie sans progression

Les tests moléculaires peuvent révéler des caractéristiques à haut risque qui ne sont pas visibles dans la tumeur elle-même. L’approche s’est avérée si efficace qu’à 24 mois, la survie sans progression (SSP) était de 96% (IC à 95%, 0,92-1,00) pour ceux qui ont reçu une chimiothérapie adjuvante, contre 79% (IC à 95%, 0,70-0,90) pour les patients du groupe d’observation. Aucune des deux branches n’a atteint la SSP médiane.

Il s’agit du premier essai prospectif randomisé à montrer une amélioration de la SSP avec un discriminateur de risque moléculaire dans le cancer du poumon non à petites cellules non épidermoïde de stade IA à IIA, a déclaré le Dr. Spigel. Il a ajouté que l’utilisation de ce test de 14 gènes pour identifier les patients qui devraient recevoir une thérapie adjuvante pourrait réduire considérablement les taux de récidive précoce et de décès.

Conseil pratique : Si vous êtes un patient atteint d’un CPNPC de stade précoce, discutez avec votre médecin de la possibilité de réaliser un test de biomarqueurs pour évaluer votre risque de récidive et déterminer si une chimiothérapie adjuvante pourrait être bénéfique.

Contexte et enjeux

Avec le dépistage du cancer du poumon désormais recommandé pour les patients à risque aux États-Unis, davantage de cas sont détectés à un stade où les patients peuvent être traités par chirurgie. Les cliniciens évaluent divers facteurs, tels que le stade du cancer et la taille de la tumeur, pour décider qui devrait recevoir une thérapie avant ou après la chirurgie afin d’empêcher la récidive du cancer.

Cependant, les taux de SSP à 5 ans restent à 65%, ce qui souligne la nécessité de trouver d’autres méthodes pour sélectionner les patients qui pourraient bénéficier d’un traitement après la chirurgie. C’est là que les tests moléculaires peuvent identifier des changements dans les gènes, les protéines et d’autres marqueurs qui signalent un risque plus élevé.

Méthodologie de l’étude

Les chercheurs ont utilisé riskreveal, un profil d’expression de 14 gènes, pour identifier les patients atteints d’un CPNPC non épidermoïde de stade IA-IIA qui pourraient bénéficier d’une thérapie adjuvante. Sur les 194 patients évaluables au moment d’une analyse intermédiaire, 87 ont été randomisés pour recevoir une thérapie après la chirurgie, tandis que 107 ont été placés dans un groupe d’observation. Dans les deux groupes, 55% des patients étaient atteints d’une maladie de stade IA. Les données démographiques et les caractéristiques tumorales étaient bien équilibrées entre les deux groupes.

Après un suivi médian de 19,6 mois dans le groupe chimiothérapie et de 19,0 mois dans le groupe observation, le HR pour le risque de récidive de la maladie ou de décès dans le groupe chimiothérapie était de 0,22 (IC à 95%, 0,06-0,76; *P* = 0,0087).

Perspectives d’avenir

Le Dr.Charu Agrawal, professeur d’excellence en cancer du poumon à Penn Medicine, a convenu avec l’évaluation du Dr. Spigel selon laquelle il est nécessaire de trouver les patients qui ne reçoivent pas de thérapie adjuvante, pourtant nous savons qu’ils sont à haut risque.

Ces premiers résultats intermédiaires de cette étude prospective randomisée très prometteuse nous aideront à jeter les bases d’une thérapie de précision dans le cancer du poumon non à petites cellules de stade précoce, a-t-elle déclaré, prédisant qu’en plus des tests traditionnels, les cliniciens bénéficieraient de l’aide de solutions d’intelligence artificielle pour mieux stratifier les patients.

À l’avenir, nous pourrions même être en mesure d’ajouter des vaccins personnalisés après avoir identifié une maladie à haut risque, a ajouté le Dr. Agrawal.

Question pour les lecteurs : Comment ces avancées en médecine de précision pourraient-elles influencer votre approche des soins de santé et de la prévention du cancer ?

FAQ

Qu’est-ce qu’un test de biomarqueurs ?

Un test de biomarqueurs analyse des échantillons de tissus, de sang ou d’autres fluides corporels pour identifier des gènes, des protéines ou d’autres molécules spécifiques qui peuvent fournir des informations sur le cancer, comme son stade, sa progression et sa réponse potentielle aux traitements.

qu’est-ce que la thérapie adjuvante ?

La thérapie adjuvante est un traitement supplémentaire, comme la chimiothérapie, administré après le traitement principal (généralement la chirurgie) pour réduire le risque de récidive du cancer.

Qu’est-ce que la survie sans progression (SSP) ?

La survie sans progression (SSP) est la durée pendant laquelle un patient vit sans que son cancer ne progresse ou ne se propage.

Qu’est-ce que le CPNPC non épidermoïde ?

Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) non épidermoïde est un type de cancer du poumon qui comprend des sous-types tels que l’adénocarcinome et le carcinome à grandes cellules.

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