Le Met présente un nouveau regard sur l’art africain et océanien
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NEW YORK – 8 Mai 2024 –
Le Metropolitan Museum of Art (Met) de New York a rouvert son aile Michael C. Rockefeller, transformant la manière dont l’art africain, océanien et des Amériques anciennes est présenté. Après quatre ans de travaux et 70 millions de dollars d’investissement, le musée explore de nouvelles perspectives.Alisa lagamma, conservatrice, souligne l’importance de reconnaître la valeur de ces œuvres. Cette réouverture, qui intervient dans un contexte de débats culturels, invite à une exploration plus approfondie.
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Le Met rouvre l’aile Michael C. Rockefeller : Un nouveau regard sur l’art africain, océanien et des Amériques anciennes
Après quatre ans de travaux et un investissement de 70 millions de dollars, le Metropolitan Museum of Art (Met) de New York a rouvert l’aile Michael C. Rockefeller. Cette réouverture intervient dans un contexte de débats animés sur la représentation des diversités culturelles dans les musées occidentaux et sur la question du retour des œuvres dans leurs pays d’origine.
Une opportunité de reconnaissance
Le Met, l’un des plus grands musées du monde, saisit cette occasion pour réévaluer la place des arts africains, océaniens et des Amériques anciennes. Selon Alisa Lagamma,conservatrice en charge de l’aile,le musée souhaite reconnaître que les œuvres d’artistes de cette partie du monde ont la même valeur que celles d’autres grandes traditions artistiques
.

Dès l’entrée,le visiteur est accueilli par une sculpture monumentale d’art Dogon,représentant une figure héroïque,probablement un prêtre
,implorant la pluie. À ses côtés, une figure en argile d’un corps recroquevillé provenant de l’ancienne ville de Djenné-Djeno, au Mali, est l’une des pièces les plus anciennes de la collection, datée du XIIIe siècle.
Une histoire complexe
L’exposition des arts d’Afrique subsaharienne est organisée par chapitres, afin de mieux distinguer les cultures. Alisa Lagamma souligne l’importance de ne pas simplifier une histoire extrêmement complexe
, ajoutant que l’aile Rockefeller manquait initialement d’éléments historiques
. Elle précise que plus de 170 cultures différentes sont représentées à travers quelque 500 pièces africaines
.