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SRF Arena : Aeschi (SVP) et les fausses déclarations sur l’UE

Relations Suisse-UE : des déclarations erronées suscitent l’incompréhension lors d’un débat sur l’UE

Les détails du nouveau paquet d’accords avec l’UE devraient être accessibles au public en juin. Un débat passionné a déjà eu lieu, suscitant de vives réactions.

Le document contractuel du Département fédéral des affaires étrangères compte 700 pages en anglais. Seul un cercle restreint a pu jusqu’à présent consulter ce document. La campagne de vote sur le nouveau paquet d’accords avec l’UE est lancée depuis longtemps.

Bien que les détails restent cachés au public jusqu’à la mi-juin, les discussions sur la procédure à suivre sont animées.

Un débat houleux

L’émission “Arena” a été le théâtre d’un affrontement intense. Le conseiller national Thomas Aeschi (UDC) a suscité l’incompréhension avec ses déclarations sur le paquet d’accords avec l’UE.

Le conseiller national Andri Silberschmidt (PLR) a accusé Aeschi de vouloir « faire un scandale de tout ».

Le directeur de Swissmem, Stefan Brupbacher, a rappelé à Aeschi que les conseillers fédéraux UDC Rösti et Parmelin avaient également participé activement au paquet UE, notamment en ce qui concerne l’accord sur l’électricité. Cet accord est précisément le prochain sujet de controverse pour Aeschi.

Électricité et clauses de sauvegarde

Le politicien UDC avertit : « Avec l’accord sur l’électricité, les consommateurs sont soudainement exclus du marché et se retrouvent sur un marché de l’électricité fluctuant, ce qui les amènera à payer plus. »

Brupbacher a réagi avec incrédulité. Le directeur de Swissmem a clarifié : « Ce que vous dites est tout simplement faux, Monsieur Aeschi. Les citoyens ne seront pas obligés de changer de marché. Le conseiller fédéral Rösti a négocié pour qu’ils conservent la liberté de choix.» Cela n’entraînera pas une augmentation des prix de l’électricité, mais plutôt « des prix de l’électricité tendanciellement plus avantageux » et garantira un réseau stable. Il est incontestable que la Suisse doit continuer à produire elle-même son électricité. Brupacher a ajouté : « La stabilité du réseau est essentielle. Et c’est précisément ce que nous garantissons avec cet accord avec l’UE. »

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Bien que personne n’ait encore lu l’intégralité du dossier de plus de 700 pages, les participants ont également débattu de la libre circulation des personnes, de l’accès au marché et de la nouvelle clause de sauvegarde. Aeschi a critiqué tous ces points et a fondamentalement remis en question les relations bilatérales avec l’UE. « La Suisse n’a pas besoin de la libre circulation des personnes. Après tout, elle commerce aussi avec des États comme la Chine ou le Brésil », a-t-il déclaré.

Lorsque Silberschmidt a fait remarquer que le Brésil n’était pas un pays voisin, Aeschi a rétorqué sèchement : « Nous avons une frontière, ils peuvent venir en avion. » Silberschmidt a répondu : « Nous n’avons pas de frontière avec le Brésil. » cela a provoqué des rires et des hochements de tête dans l’Arena.La discussion est revenue sur le sujet de la clause de sauvegarde.Cette clause doit être activée lorsque les seuils en matière d’immigration, de chômage ou d’aide sociale sont dépassés. Le Conseil fédéral devrait alors examiner si des mesures sont nécessaires, au besoin contre la volonté de l’UE.

Aeschi ne croit pas à l’efficacité de cette clause : le Conseil fédéral dispose déjà de possibilités similaires depuis 20 ans, mais « n’a encore jamais appliqué une telle clause ». Il est « plus que douteux » que cela change avec le conseiller fédéral Jans.Interrogée sur « son » conseiller fédéral, la co-présidente du PS, Mattea Meyer, a tenu à préciser : « La suisse a besoin de règles ordonnées avec l’UE, précisément parce qu’elle est petite. » En cas de divergences, des procédures claires sont nécessaires. Un règlement des différends qui permette de parvenir à un accord à la fin.Les participants à l'”arena” sur l’UE étaient encore loin d’être parvenus à un règlement des différends.

La crainte du peuple

Le débat a dégénéré sur la question de la majorité des cantons. Alors que le Conseil fédéral souhaite soumettre le paquet d’accords avec l’UE au vote populaire sans la majorité des cantons, d’autres exigent un double oui. C’est précisément ce que Philip Erzinger de l’Alliance Kompass Europa veut obtenir avec l’initiative Kompass.

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Cette initiative exige que la majorité des cantons soit imposée rétroactivement pour le paquet d’accords. L’argument avancé est que les cantons doivent avoir leur mot à dire lorsque des décisions fondamentales concernant la souveraineté sont en jeu. Erzinger s’est montré combatif : « Nous approchons bientôt des 85 000 signatures. Si le peuple dit oui,il faudra revoter,avec la majorité des cantons. »

Mattea Meyer a réagi avec incrédulité face à une telle manipulation de la Constitution. « L’article 140 est clair : il ne s’agit pas d’un référendum obligatoire. Un traité international est soumis au référendum facultatif, ce qui est conforme à la Constitution. Point final. » La conseillère aux États du Centre, Marianne Binder, a également soutenu l’argumentation constitutionnelle du Conseil fédéral, tout en soulignant que la formation d’opinion n’était pas encore achevée au sein de son parti, car le paquet d’accords n’avait pas encore été lu.

Thomas Aeschi, quant à lui, voit la fin de la Suisse approcher : « Si même l’initiative sur les vaches à cornes avait besoin de la majorité des cantons, mais pas ce traité avec l’UE, alors c’est le début de la fin du Conseil des États. Marianne, tu ne seras plus là. »

Binder a réagi avec incrédulité face au scénario sombre d’Aeschi et a rétorqué sobrement : « Je ne participerais jamais à une remise en question du rôle du conseil des États. » le vice-président du PLR,Silberschmidt,s’est également joint à la discussion et a résumé le débat : « Nous voulons tous que le peuple décide. Mais tout ne doit pas automatiquement être soumis à la majorité des cantons. Qui a vraiment peur du peuple ? »

Relations Suisse-UE : Incompréhension et Déclarations Erratiques lors d’un Débat

Le débat sur le nouveau paquet d’accords entre la Suisse et l’Union Européenne a suscité de vives réactions et révélé des divergences importantes.L’émission “Arena” a été le théâtre d’échanges houleux, notamment en raison de déclarations jugées erronées, alimentant une incompréhension générale.

un Débat intense et Controverse

Le conseiller national Thomas Aeschi (UDC) a été au center des critiques pour ses prises de position.Ses affirmations, en particulier sur l’accord sur l’électricité, ont été contestées par Stefan Brupbacher, directeur de Swissmem, qui les a qualifiées de “tout simplement fausses”. Brupbacher a souligné que l’accord garantissait la liberté de choix des consommateurs et favoriserait des prix de l’électricité plus avantageux.

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Le débat a englobé d’autres aspects importants tels que la libre circulation des personnes et la clause de sauvegarde. Aeschi a exprimé des réserves sur ces points, remettant en question les relations bilatérales avec l’UE. Ses déclarations,parfois surprenantes,ont provoqué des réactions mitigées,notamment lorsqu’il a comparé les relations commerciales avec le Brésil à celles avec les pays voisins de l’UE.

La Question de la Majorité des Cantons

La question de la soumission du paquet d’accords au vote populaire a également divisé les participants. L’initiative Kompass Europa exige l’imposition de la majorité des cantons pour ce vote. Mattea Meyer (PS) a rappelé que le traité international en question est soumis au référendum facultatif, conformément à la constitution.

Aeschi, quant à lui, perçoit cette situation comme un prélude à la fin de la Suisse, suscitant l’incrédulité de certains participants.

FAQ : questions Fréquentes

Q : Quand les détails du nouveau paquet d’accords avec l’UE seront-ils accessibles au public ?

A : En juin.

Q : Quelle est la principale critique de Thomas Aeschi concernant l’accord sur l’électricité ?

A : Que les consommateurs seraient exclus du marché et paieraient plus cher.

Q : Qu’a déclaré Stefan Brupbacher concernant les affirmations d’aeschi sur l’électricité ?

A : Qu’elles sont “tout simplement fausses”.

Q : Quelle est la position de Mattea Meyer concernant le référendum sur le paquet d’accords ?

A : Que le traité est soumis au référendum facultatif, conforme à la constitution.

Q : Quelle est l’initiative qui exige la majorité des cantons pour le vote sur le paquet d’accords ?

A : L’initiative Kompass Europa.

Résumé des Points Clés

| Aspect Débattu | Position A (Aeschi) | Position B (brupbacher/Meyer/Silberschmidt) |

|—————————|————————————————————|—————————————————————————————————–|

| Accord Électricité | Consommateurs obligés de changer de marché,prix plus élevés | Liberté de choix,prix potentiellement plus avantageux,stabilité du réseau |

| Libre Circulation | La Suisse n’en a pas besoin | N/A |

| Clause de Sauvegarde | Peu efficace | Nécessité de procédures claires en cas de divergences |

| Majorité des Cantons | Doit s’appliquer au paquet d’accords | Le traité est soumis au référendum facultatif,conforme à la constitution |

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