Le plus grand rassemblement mondial dédié à la bande dessinée fermera la page de sa 51e édition, ce dimanche 28 janvier 2024, à Angoulême.
Ce samedi soir, le palmarès complet du festival international de la bande dessinée a été dévoilé – après l’attribution du grand prix du festival à l’auteure britannique Posy Simmonds, mercredi 24 janvier. Le prix le plus attendu – Le fauve d’or, qui récompense le meilleur album de l’année – a été attribué à Daniel Clowes, pour son dernier album Monicaparu chez Delcourt.
Une des planches de « Monica », un récit composé de plusieurs histoires qui se complètent. | DANIEL CLOWES / DELCOURT
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Une des planches de « Monica », un récit composé de plusieurs histoires qui se complètent. | DANIEL CLOWES / DELCOURT
Certains pourront y voir un prix de consolation, car l’auteur américain était dans la short-list pour le grand prix. C’est la première BD pour Daniel Clowes depuis sept ans. Popularisé par Monde fantôme ET Patiencele sexagénaire s’attaque à un récit choral, composé comme un puzzle : les différents récits s’assemblent pour composer une biographie. Chaque partie étant singulièrement différente des autres, tant sur le plan graphique que narratif.
Éditions Delcourt, 106 p., 21,90 €. | DANIEL CLOWES / DELCOURT
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Éditions Delcourt, 106 p., 21,90 €. | DANIEL CLOWES / DELCOURT
Le passage d’un style à l’autre est aussi déroutant que captivant. Daniel Clowes semble s’amuser à montrer qu’il est capable de tout faire. Et ce n’est pas pour frimer, c’est juste qu’il est extraordinairement doué. Et depuis longtemps : cela fait plus de 30 ans que le nouveau fauve d’or travaille, mais un peu dans l’ombre. Car Daniel Clowes n’est pas un auteur « grand public ». Et c’est justement le rôle du festival d’Angoulême de donner un coup de projecteur sur ce type d’artiste.
2024-01-27 11:00:00
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