2023-12-20 13:22:38
Les vacances offrent toujours aux parents une précieuse opportunité de ralentir le rythme de vie souvent frénétique, de redécouvrir le plaisir de passer d’agréables moments avec leurs enfants dans un contexte de sérénité et de légèreté, et de saisir des opportunités uniques et irremplaçables de loisirs, de plaisir et d’harmonie affective. C’est pourquoi la Société italienne de pédiatrie préventive et sociale (Sipps) propose quelques suggestions simples, utiles pour passer les vacances de Noël avec un maximum de sérénité et de sécurité. Le mémo Sipps rassemble ce qu’on appelle les « 5A », relatifs à autant de domaines de la vie quotidienne.
1) Alimentation. Certaines transgressions sont autorisées – c’est l’avis des pédiatres – mais toujours dans le cadre d’une alimentation variée, la plus riche possible en fruits de saison, en respectant des quantités raisonnables (mieux vaut des petits repas plus fréquents plutôt qu’une frénésie, préférablement un déjeuner plus riche et un dîner léger). Évitez de laisser les enfants goûter aux boissons alcoolisées, faites attention aux boissons sucrées et aux portions de plats traditionnels, souvent riches en calories et déséquilibrées.
2) Habitudes. Essayez de maintenir le rythme veille-sommeil normal, en évitant les changements radicaux qui pourraient créer des difficultés après les vacances, respectez autant que possible la régularité des repas (répartissez les calories au cours de la journée, évitez de sauter le petit-déjeuner et, si nécessaire, préférez repas légers ), encouragez toujours le mouvement en consacrant, par exemple, du temps chaque jour à sortir en plein air.
3) Activités. Aider les plus grands à organiser leur travail scolaire de manière à éviter qu’ils se concentrent les derniers jours, en leur réservant du temps à consacrer aux études chaque jour ; limiter le « temps d’écran » – recommandent les experts du Sippd – c’est-à-dire le temps passé devant l’écran d’un téléviseur, d’un ordinateur, de jeux vidéo, d’une tablette ou d’un smartphone. À cet égard, il est essentiel de surveiller discrètement l’activité numérique et d’éviter les pratiques contre-productives, qui se consolident rapidement, comme le fait d’allumer la télévision à table ou l’utilisation d’appareils pendant les repas. Favorisez ensuite les occasions de rencontrer des amis et des pairs et, en fonction des conditions météorologiques et des opportunités, les jeux de plein air. N’oublions pas non plus la valeur inestimable de la lecture en tant que stimulant de l’imagination, du développement cognitif et du développement du langage.
4) Environnement. Dans cette période caractérisée par une forte propagation d’agents pathogènes respiratoires, parmi lesquels le virus respiratoire syncytial et les dernières variantes du Sars-CoV-2 – suggèrent les pédiatres – il est nécessaire d’adopter les précautions nécessaires pour protéger les grands-parents et tout membre de la famille en situation de fragilité, sans renoncer aux occasions de se rencontrer, en rappelant par exemple le lavage des mains et, si nécessaire, l’utilisation de masques même pour les adultes. Les indications habituelles s’appliquent en cas de voyage dans des pays à risque d’infections endémiques. Faites également attention aux vêtements, qui doivent être adaptés aux conditions locales. Enfin, l’environnement, c’est aussi apprendre à l’enfant le respect de son environnement et notamment de la nature : les parents sont son premier modèle de référence.
5) Attention. Ne sous-estimez jamais la sécurité des jouets, qui doivent être choisis en fonction de l’âge de l’enfant et également en tenant compte des risques pour les jeunes frères ou sœurs. Attention, c’est aussi prévenir, par exemple, les accidents, les chutes (équipement adéquat en montagne, casque et protections diverses pour les activités récréatives ou sportives qui le nécessitent) et les maladies (faire attention aux symptômes inhabituels, surtout si vous partez dans des pays lointains : préparation aux tout voyage implique également la connaissance des risques sanitaires possibles et l’adoption de précautions appropriées, depuis les vaccinations jusqu’à la disponibilité d’une trousse de premiers secours adéquate). N’oublions pas – prévient Sipps – que les enfants sont sensibles aux images et aux contenus de violence, c’est donc aux parents de filtrer et de commenter l’actualité à leurs enfants, en tenant compte de leur tranche d’âge.
Un autre point, si l’enfant contracte une infection – ajoutent les experts – est de respecter son évolution clinique (par exemple, ne pas penser à accélérer le temps de guérison physiologique et respecter la durée de la convalescence) et l’usage approprié des médicaments : en particulier , c’est toujours une bonne idée de consulter votre pédiatre, en renonçant à la tentation de traiter n’importe quelle maladie en recourant aux antibiotiques.
“Les vacances – commente Giuseppe Di Mauro, président de Sipps – doivent être une période de repos bien mérité pour tous et en même temps de redécouverte de tous ces petits plaisirs qui sont souvent, au détriment des enfants, sacrifiés au profit de ceux qui sont considérés, pas toujours à juste titre, comme des priorités liées au travail ou aux besoins quotidiens. L’invitation aux parents est donc de privilégier les moments de relation et d’échange, tant au sein de la cellule familiale qu’en dehors du foyer”.
“La tranquillité de ces journées – commente Piercarlo Salari, pédiatre et responsable du groupe de travail Sipps pour le soutien parental – peut en fin de compte être stratégique pour revoir le plan de vaccination et les évaluations de santé de l’enfant, ainsi que pour apprécier sa maturation neuro-développementale. psychomoteur et identifier toute manifestation ou signe, physique et/ou comportemental, à signaler et ensuite évaluer avec votre pédiatre”.
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