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100 jours Trump : L’Apocalypse en marche ?

Les 100 premiers jours du second mandat de Donald Trump à la Maison Blanche ont engendré un véritable séisme.L’économie, l’éducation, le bien-être social, les politiques environnementales, tous les domaines ont été bouleversés, nous plaçant aux portes d’un nouvel ordre mondial incertain. Imaginons que minuit représente un changement global complet, un plongeon dans l’incertitude totale. Voici les mesures prises par la nouvelle management américaine qui nous rapprochent de cette échéance.

« Arancel est la palabra más bella ». Trump l’avait affirmé durant sa campagne électorale et l’a confirmé dès son retour à la Maison Blanche. Pour lui, cette taxe sur les importations est la solution au déficit commercial des États-Unis. Une solution radicale pour atteindre deux objectifs : inciter ses partenaires à acheter davantage de produits américains pour négocier une réduction de ces taxes et réindustrialiser le pays en rapatriant la production délocalisée.

Les aranceles sont devenus un élément central de la politique internationale de Trump. Les premières taxes approuvées contre le mexique et le Canada illustrent cette stratégie. Elles visaient à forcer ces gouvernements à agir plus fermement sur des questions sans lien avec le commerce, comme l’immigration illégale ou le trafic de fentanyl.Trump n’établit pas de distinctions. Il a instauré une taxe universelle de 10% et suspendu temporairement une autre taxe personnalisée, affectant alliés et rivaux, calculée selon des formules jugées simplistes par les analystes. Certains pays ont cédé, comme Israël qui a supprimé toutes les taxes sur les produits américains. D’autres, comme les pays de l’Union Européenne, ont entamé des négociations.

La relation la plus tendue de ce début de mandat se déroule avec la Chine. Le géant asiatique, principal rival dans la course à l’hégémonie mondiale, est le seul à avoir résisté à l’imposition de taxes atteignant 245%.Pékin a répliqué avec des mesures similaires, allant jusqu’à 125%, et a utilisé divers moyens de pression, comme l’interdiction d’exporter des terres rares, essentielles à la fabrication de technologies, et des sanctions contre des entreprises américaines.

peu habitué à la résistance, trump a augmenté les taxes sur la Chine, persuadé qu’un jour, Xi Jinping l’appellerait pour négocier.Cependant,en Chine,on a sonné le tocsin avec le slogan « no nos rendiremos,lucharemos hasta el final »,incitant Trump à envisager une réduction des taxes. La Chine doit accélérer sa stratégie d’autonomie dans un affrontement qui dépassera l’économie et marquera le XXIe siècle.Avec ou sans trump.

L’image de Trump humiliant le président ukrainien, Volodímir Zelenski, au Bureau Ovale illustre le mieux le virage opéré par les États-Unis.Cette scène a marqué une rupture avec le consensus occidental sur la responsabilité du conflit et a révélé le caractère transactionnel de ses politiques. L’Union Européenne et taïwan ont également compris qu’on ne pouvait plus faire confiance à Washington.

Kiev tente de rétablir sa relation avec trump, qui menace de se désengager si Zelenski n’accepte pas de céder des territoires à la Russie. Zelenski a clairement indiqué qu’il n’en avait pas l’intention.Il mise sur ses importantes réserves de matières premières pour gagner les faveurs du président américain. Zelenski s’efforce de renforcer ses liens avec l’Europe et d’accroître son autonomie militaire. Déjà 40% de l’armement utilisé pour se défendre contre la Russie est fabriqué en Ukraine,mais le pays reste dépendant des États-Unis à hauteur de 30%.

La Maison Blanche est devenue le plus fervent défenseur de la politique israélienne à Gaza. Trump a démontré que l’ambivalence est un pilier de son gouvernement. Il peut aussi bien mettre le Premier ministre israélien, Benjamín Netanyahu, sous pression pour qu’il accepte un cessez-le-feu temporaire que soutenir la reprise des opérations militaires dans la bande de Gaza et la vente de munitions aux forces de défense.

Ce conflit illustre la manière dont le président américain défie tout obstacle. Son soutien à Israël compromet l’idée des deux États, défendue par une grande partie de la communauté internationale, y compris l’Espagne.Il témoigne d’une tolérance face aux souffrances de la population civile, soumise à des bombardements et à une famine croissante en raison de la suspension de l’aide humanitaire. Il crée également un front interne face à Harvard et d’autres universités américaines en raison des manifestations étudiantes pro-palestiniennes. la guerre de Gaza révèle les rêves de Trump, qui imagine construire une ville luxueuse dans la bande de Gaza, la « Riviera du Moyen-Orient ».L’Iran est une menace constante pour les États-Unis, et les États-Unis, le grand Satan de la république islamique. Trump garde cette réalité à l’esprit. Dès son arrivée à la Maison Blanche, il a imposé un program de sanctions de « pression maximale » sur Téhéran et a menacé d’utiliser la force militaire, ce qui romprait un équilibre fragile et déstabiliserait le Moyen-Orient.

Washington craint que l’Iran,avec lequel il n’a plus de relations depuis 1980,ne développe la bombe atomique.Trump a profité de la crise économique du pays, due aux sanctions, et de l’affaiblissement du régime par Israël dans sa guerre contre le Hamas, pour ouvrir de nouvelles discussions sur l’accord nucléaire. Trump avait retiré les États-Unis de cet accord en 2018 et souhaite une nouvelle version, où Téhéran ne pourrait enrichir l’uranium qu’à des niveaux très bas pour un usage civil.La négociation est en cours.

Adieu, camarade. C’est le sentiment qui prévaut à l’OTAN à l’égard de celui qui a été son principal protecteur depuis sa fondation en 1949. Le locataire de la Maison Blanche estime que les États-Unis ont joué un rôle central trop important dans l’Alliance Atlantique, avec les dépenses que cela implique, tandis que de nombreux alliés européens ont adopté une position plus confortable et surtout moins coûteuse. Il envisage de s’éloigner de l’organisation et de n’aider que les gouvernements qui paient leurs cotisations, que son secrétaire d’État, marco Rubio, a fixées à 5% du PIB. Trump souhaite également réduire les coûts du déploiement militaire et retirer une grande partie de ses 100 000 soldats déployés sur le continent.

Il s’agit en partie d’un avertissement,car les troupes américaines en Europe sont également un atout pour le Pentagone face à des scénarios tels que le maintien de la paix en Méditerranée ou l’éventualité d’une confrontation.Les cent premiers jours de Donald Trump marquent une rupture nette avec les politiques antérieures, tant sur le plan intérieur qu’international. Ses décisions suscitent des réactions vives et redéfinissent le rôle des États-Unis sur la scène mondiale.

L’OTAN face à la pression américaine

La position de Trump envers la Russie a paradoxalement renforcé l’OTAN. L’organisation a incité ses membres à augmenter leurs contributions financières et à s’impliquer davantage dans l’Alliance.

Immigration : promesses tenues

Contrairement à de nombreux politiciens, Trump a mis en œuvre ses promesses électorales concernant l’immigration. Il avait annoncé la fin de l’accueil et l’activation d’une politique de déportation massive.Son vice-président avait évoqué l’expulsion d’un million de personnes comme objectif initial. Malgré l’opposition de la justice, l’administration poursuit cette voie. La Cour suprême a récemment bloqué les expulsions basées sur une loi de 1798.

Trump accuse les immigrés d’appartenir à des gangs, sans apporter de preuves. Il a même envoyé un résident légal salvadorien dans une prison au Salvador, avant de reconnaître son erreur sans pour autant le faire revenir.

De l’isolationnisme à l’impérialisme

Trump a surpris en suggérant que le Canada devienne le 51e État américain et que les États-Unis devraient acquérir le Groenland par tous les moyens. Il souhaite également reprendre le contrôle du canal de Panama.Son objectif est de recentrer le monde autour des États-Unis.

Le Canada a exprimé une forte opposition, et un sentiment nationaliste s’est développé. Le Groenland a également réagi, avec la victoire d’un parti indépendantiste. Ses habitants ne veulent être ni danois, ni américains, malgré les richesses minières de l’île.

Washington cherche à contrer l’expansion de la Chine, notamment en revendiquant le contrôle du canal de Panama. Le gouvernement panaméen n’a pas renouvelé son accord avec Pékin.

Fin de l’aide internationale

Le slogan de trump, « L’Amérique d’abord », se traduit par un désintérêt pour le reste du monde. Il a annoncé la fermeture de l’USAID, l’agence américaine pour le développement international, prévue pour le 1er juillet.Cette décision affecte une organisation gérant un budget annuel considérable et représentant une part importante de l’aide humanitaire mondiale.

Des milliers d’employés publics sont contraints de rentrer aux États-Unis, souvent sans emploi. les populations bénéficiant de l’aide de l’USAID, notamment dans les zones de conflit, seront les plus touchées. Malgré les conséquences humanitaires, le secrétaire d’État affirme que « l’aide extérieure doit reorientarse para proteger nuestras fronteras ».

Lutte contre le mouvement “woke”

« Nuestro país ya no será woke ». Trump a déclaré la guerre à ce qu’il considère comme un excès de politiquement correct. Le terme “woke” englobe des politiques de protection des personnes transgenres, la révision de l’histoire américaine et les politiques environnementales.

Trump a affirmé qu’il n’existe que deux sexes et a adopté une loi pour « Restaurar la verdad y la cordura en la historia de Estados Unidos ». Cette loi vise à éliminer les « políticas divisivas » des musées.

Sa bataille la plus importante concerne l’université de Harvard. L’administration Trump a exigé la fin des politiques DEI (Diversité, Égalité et Équité) et la lutte contre l’antisémitisme. Face au refus de Harvard, le gouvernement a retiré un financement important.

Purge dans l’administration

Trump a entrepris de marginaliser les personnalités critiques à son égard, y compris des agents du FBI et des procureurs. le procureur spécial jack Smith a démissionné avant même l’investiture de Trump.Des collaborateurs et amis fidèles ont été placés à des postes clés. Des agents ont été démis de leurs fonctions ou marginalisés. Les personnes condamnées pour l’assaut du Capitole ont été graciées. Les contrats avec des cabinets d’avocats proches des démocrates ont été annulés.Trump a révoqué les habilitations de sécurité de hauts fonctionnaires de l’administration précédente, y compris Joe Biden et Kamala Harris.

Elon Musk au gouvernement

« Pueden llamarlo empleado, asesor, lo que quieran, pero para mí, Elon es un patriota ». Trump a confié à Elon Musk la direction d’un département dédié à l’efficacité gouvernementale.L’ascension fulgurante d’un magnat au sein de l’administration américaine a suscité de vives réactions et soulevé des questions quant à son rôle et à ses motivations. Son approche radicale, comparée à l’utilisation d’une tronçonneuse, a entraîné des coupes budgétaires massives et des licenciements importants.

On estime qu’environ 100 000 fonctionnaires ont été remerciés depuis son arrivée. Son équipe s’est concentrée sur l’analyze des dépenses d’agences telles que l’USAID, appliquant des réductions à l’aide américaine aux pays en développement, un domaine jusqu’alors considéré comme intouchable.

Ces mesures, son soutien affiché à certaines figures politiques et ses interventions controversées sur les réseaux sociaux ont eu des répercussions sur l’image de certaines entreprises. Des campagnes publicitaires ont même été organisées pour défendre ces entreprises, allant jusqu’à qualifier les attaques dont elles font l’objet de terrorisme.

Cependant,l’ego du magnat semble difficile à contenir. Il n’a pas hésité à critiquer ouvertement d’autres membres de l’administration, allant jusqu’à qualifier certains de « plus tonto que un saco de ladrillos ».Ses mises en scène, comme celle d’amener son enfant dans des bureaux officiels, ont également suscité des critiques.

« más tonto que un saco de ladrillos »

Le conflit d’intérêts entre ses activités commerciales et son rôle au sein du gouvernement a mis en question sa position. Des rumeurs persistantes évoquent un possible départ de la Maison Blanche pour se recentrer sur ses entreprises.

Des questions se posent quant à la pérennité de son engagement et à l’impact de ses actions sur la scène politique et économique.

L’Amérique de Trump : Aux Portes d’un Nouvel Ordre Mondial – Analyze des 100 Premiers Jours

Les 100 premiers jours du second mandat de Donald Trump ont déclenché un séisme. L’économie, l’éducation, le bien-être social et les politiques environnementales ont été bouleversés, ouvrant la voie à un nouvel ordre mondial incertain.

Aranceles : La Guerre Commerciale

Trump considère les aranceles (droits de douane) comme la solution au déficit commercial américain. Cette approche radicale vise à :

Inciter les partenaires commerciaux à acheter des produits américains.

Protéger les emplois aux États-Unis.

La Politique Étrangère en Mutation

Le mandat de Trump marque une rupture avec les consensus occidentaux :

Ukraine : Remise en question du soutien à l’Ukraine.

Israël : Soutien inconditionnel à Israël, même face aux critiques internationales.

Iran : Rétablissement de sanctions de “pression maximale” et tensions accrues.

OTAN : Remise en question de l’engagement, préconisant une contribution financière accrue des membres.

Isolationnisme et Expansionnisme

Trump combine isolationnisme et impérialisme :

“L’Amérique d’abord” : Réduction de l’aide internationale (fermeture de l’USAID).

Expansion territoriale : Suggère l’acquisition du Groenland et du contrôle du canal de Panama.

Lutte Contre le “Woke”

Trump déclare la guerre au “woke” :

Identité de genre : Affirmation de la dichotomie sexuelle.

Éducation : Opposition aux politiques DEI et révision des programmes scolaires.

Purge et Fidélité

Trump renforce son pouvoir :

Élimination des opposants : Marginalisation des critiques et des agents du gouvernement.

Nominations : Placement de collaborateurs fidèles aux postes-clés.

Elon Musk : Un “Patriote” au Gouvernement

Rôle d’Elon Musk : Diriger un département dédié à l’efficacité gouvernementale.

Impact : Réductions budgétaires massives, coupes dans l’aide au développement.

Tableau Récapitulatif : Les Changements Clés

| Domaine | Mesure | Impact |

| :—————– | :———————————————— | :—————————————————————————— |

| Commerce | droits de douane (Aranceles) | Protectionnisme, tensions commerciales. |

| ukraine | remise en question du soutien financière | Renforcement des tensions avec la Russie. |

| Israël | Soutien inconditionnel | Polarisation internationale |

| Iran | Sanctions “pression maximale” | Tensions accrues, risque de conflit. |

| OTAN | Remise en question de son utilité | Instabilité, pression sur les membres. |

| Aide Internationale | Fermeture de l’USAID | Réduction de l’aide humanitaire, désintérêt pour le reste du monde. |

| “Woke” | Lutte contre les politiques DEI | Divisions sociales. |

| Gouvernement | Purge et nomination de fidèles | Concentration du pouvoir, marginalisation de l’opposition. |

| Innovation | Elon Musk chef de l’efficacité | Réduction budgétaire, question sur les conflits d’intérêt. |

FAQ – Réponses Courtes

Quelle est l’approche de Trump sur le commerce ? Droits de douane élevés.

Quelle est sa position sur l’aide internationale ? Désengagement et réduction.

Comment Trump traite-t-il le mouvement “woke” ? Opposition et suppression des politiques associées.

quel rôle joue Elon Musk ? Chef d’un département gouvernemental dédié à l’efficacité.

Quelle est la vision de Trump pour l’ordre mondial ? Un recentrement autour des États-Unis.

Quelle est l’impact de son second mandat ? Bouleversements et incertitudes.

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