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15 septembre (Reuters) – Les grandes entreprises technologiques se sont engagées jeudi à prendre de nouvelles mesures pour lutter contre l’extrémisme en ligne en supprimant les contenus plus violents et en promouvant l’éducation aux médias auprès des jeunes utilisateurs, dans le cadre d’un sommet de la Maison Blanche sur la lutte contre la violence alimentée par la haine.
Des plateformes comme YouTube d’Alphabet (GOOGL.O) et Facebook de Meta Platforms (META.O) sont critiquées depuis des années par des critiques qui affirment que les entreprises ont permis aux discours de haine, aux mensonges et à la rhétorique violente de prospérer sur leurs services.
Plus tôt jeudi, le président américain Joe Biden a appelé les Américains à lutter contre le racisme et l’extrémisme lors d’un sommet à la Maison Blanche qui a réuni des experts et des survivants et comprenait des dirigeants locaux bipartites. Lire la suite
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YouTube a déclaré qu’il élargirait ses politiques sur l’extrémisme violent pour supprimer le contenu qui glorifie les actes violents, même si les créateurs des vidéos ne sont pas liés à une organisation terroriste.
Le site de streaming vidéo interdit déjà l’incitation à la violence, mais dans au moins certains cas, il n’a pas appliqué les politiques existantes aux vidéos faisant la promotion des milices impliquées dans la prise d’assaut du Capitole américain le 6 janvier.
Un rapport du Tech Transparency Project en mai a trouvé 435 vidéos pro-milices sur YouTube, dont 85 postées depuis l’attaque du 6 janvier. Certaines des vidéos donnaient des conseils de formation, comme la façon de mener des embuscades de type guérilla.
Le porte-parole de YouTube, Jack Malon, a refusé de dire si le service modifierait son approche de ce contenu dans le cadre de la nouvelle politique, mais a déclaré que la mise à jour lui permettait d’aller plus loin dans l’application qu’auparavant.
YouTube a également déclaré qu’il lancerait une campagne d’éducation aux médias pour apprendre aux jeunes utilisateurs à repérer les tactiques de manipulation utilisées pour diffuser la désinformation.
Microsoft (MSFT.O) a déclaré qu’il mettrait une version de base et plus abordable de ses outils d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique à la disposition des écoles et des petites organisations afin de les aider à détecter et à prévenir la violence.
Le propriétaire de Facebook, Meta, a annoncé qu’il s’associerait à des chercheurs du Centre sur le terrorisme, l’extrémisme et le contre-terrorisme du Middlebury Institute of International Studies.
L’année dernière, les législateurs ont interrogé les directeurs généraux d’Alphabet et de Facebook, ainsi que de Twitter Inc (TWTR.N), sur la question de savoir si leurs entreprises portaient une part de responsabilité dans l’attaque du 6 janvier.
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Reportage de Sheila Dang à Dallas et Katie Paul à Palo Alto; édité par Richard Pullin
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