A partir de la mi-octobre, le premier téléphone de Xiaomi équipé d’un capteur principal de 200 mégapixels, le 12T Pro, est devenu disponible en Hongrie.Le constructeur chinois a tout misé sur l’appareil photo sans trop exagérer, et bien qu’il n’y ait pas lieu de se plaindre au niveau de son performance, en regardant le prix on peut dire qu’il y a de quoi trouver un concurrent sur le marché avec un meilleur rapport qualité/prix.
Ces dernières années, Xiaomi a lancé de nouveaux et nouveaux téléphones à un rythme incroyable, qui est le troisième appareil le plus vendu au monde derrière Samsung et Apple. La raison en est que la gamme de produits de l’entreprise de fabrication de téléphones mobiles est encore assez large : vous pouvez choisir un smartphone dans la gamme à moins de 50 000 HUF mais même à plus de 400 000 HUF. Malgré cela, on sent que l’entreprise tente de se repositionner et se présenterait comme un moteur d’innovation plutôt que comme un fabricant de téléphones bon marché. Ceci est soutenu par le logiciel conçu pour les voitures autonomes breveté cette année, ainsi que le premier robot humanoïde présentation, avec laquelle Xiaomi a même réussi à dépasser Tesla.
L’été dernier, afin de démontrer ses évolutions technologiques, le constructeur a retiré la série Mi, qui fonctionnait avec succès depuis de nombreuses années, et les modèles T ont pris sa place. LA Avec 11T Pro a été le premier à présenter l’incroyable charge rapide de 120 W, capable d’atteindre une capacité de 0 à 100 % en 17 minutes, qui a depuis été incluse dans de nombreux téléphones portables, pour le plus grand plaisir de beaucoup.
Cette année, cependant, l’accent a été mis sur l’appareil photo, mais avec quelques semaines après Motorola, mais le modèle Xiaomi 12T Pro équipé d’un appareil photo principal de 200 mégapixels a été présenté. Cependant, avant de passer à la question de savoir s’il vaut la peine de choisir un téléphone portable simplement en fonction du nombre de pixels de l’appareil photo, il convient de jeter un coup d’œil aux autres paramètres, car Xiaomi n’a pas à rougir à cet égard.
Xiaomi 12T Pro
En termes de design, la situation est en grande partie inchangée par rapport à l’année dernière : le dos incurvé tient toujours parfaitement dans la main, mais l’appareil lui-même est toujours énorme. Presque tous les modèles de la série 12 ont le même design d’îlot de caméra arrière, à la différence que l’unité principale située au-dessus de la série T est carrée. Bien que l’îlot du 11T prenne plus de place, il est tout de même plus proche de mon goût. Il n’y a pas de surprise en ce qui concerne l’utilisation des matériaux : le dos est en verre, le cadre est en aluminium et l’écran est protégé par Gorilla Glass Victus, qui n’a pas non plus le film d’usine.
Le fabricant a laissé le côté gauche du cadre libre et le contrôle du volume est situé à une hauteur confortable sur le bord droit, avec le bouton d’alimentation en dessous. Au bas de l’appareil se trouve le port USB-C, à côté se trouve le plateau SIM, avec deux emplacements, mais aucun d’eux n’est pour SD, nous devons renoncer à étendre l’espace de stockage. Le 12T Pro est le premier téléphone Xiaomi à prendre en charge l’e-SIM en Europe, ce qui vous permet d’utiliser une carte physique supplémentaire sur le plateau. Il n’y a plus de connecteur jack, mais on retrouve un haut-parleur de grande qualité marqué du nom de Harman Kardon : un en haut et un en bas de l’appareil. Ce qui peut être une lacune douloureuse pour beaucoup, c’est que l’appareil n’a qu’un indice de protection IP53, il est donc résistant aux chutes, mais cela vaut la peine d’en prendre soin près de l’eau.
Un processeur Snapdragon 8+ Gen 1 fonctionne sous le capot, qui est complété par 8, ou un peu plus cher, 12 Go de mémoire, ainsi que 128 ou 256 Go de stockage. La base de l’écran est un panneau AMOLED de 6,67 pouces appelé CrystalRes avec une résolution de 2712 x 1220 pixels, qui a une luminosité maximale de 1000 nits, un taux de rafraîchissement d’image adaptatif de 120 Hz et un lecteur d’empreintes digitales intégré à l’écran. L’appareil exécute MIUI 13 basé sur Android 12, et le fabricant garantit 3 ans de support Android et 4 ans de mises à jour de sécurité lors de l’achat de l’appareil.
Le Xiaomi 12T Pro est alimenté par une batterie cellulaire de 5000 mAH, qui a également reçu une charge rapide de 120 watts – bien sûr, avec la tête de charge compatible incluse dans l’emballage. Avec cela, nous pouvons charger le mobile de 0 à 100 % en environ 19 minutes, soit 2 minutes de moins que la série précédente. La raison en est qu’il y avait encore deux compagnons de cellule là-bas – même si je ne pense pas que cela dérangerait qui que ce soit. En revanche, le douloureux défaut est qu’on ne peut encore que rêver de la recharge sans fil, que le constructeur a laissé de côté jusqu’à présent. Il y a une certaine amélioration en termes de temps d’écran, avec une moyenne de 5 heures par jour, et l’appareil tient environ un jour et demi sur une seule charge.
En plus d’une batterie aussi grande, le refroidissement est également un facteur important, qui est assuré par le soi-disant Mega Cooling System. Selon la promesse de Xiaomi, l’appareil chauffe beaucoup moins grâce à la cellule de refroidissement 65 % plus grande. De plus, 42 unités de sécurité ont été intégrées au téléphone, qui surveillent en permanence l’état du mobile pendant la charge. Pas lorsqu’il est branché, mais lors d’une utilisation plus sérieuse (multitâche, jeux), j’ai ressenti un certain échauffement. Cependant, ce n’était pas dérangeant, et comparé à d’autres constructeurs, ce n’est pas exceptionnel.
Le rôle principal est la caméra
Dans le coin supérieur gauche du panneau arrière, on retrouve l’îlot de caméra destiné à être l’attraction principale du mobile, avec l’unité principale de 200 mégapixels dessus. Le capteur d’ouverture 1/1.22 fabriqué par Samsung avec stabilisation optique (OIS) était encastré dans un gros cube de verre, ce qui n’était pas forcément une bonne décision, car cette surface capte particulièrement les empreintes digitales. Il fallait donc l’essuyer avant chaque séance photo, car un doigt s’y est collé presque involontairement en le sortant de la poche. Le capteur principal est le même que dans le smartphone Motorola Edge 30 Ultra mentionné précédemment, mais ici une vitesse d’enregistrement plus rapide est expérimentée,
ainsi, il n’y a eu aucun exemple d’images floues pendant le test.
Le mode d’enregistrement de 200 mégapixels, qui peut être activé séparément, donne des photos jusqu’à 50-55 mégaoctets, 16384 x 12288 pixels, qui ne sont pas faciles à copier, et les envoyer par e-mail est hors de question. Évidemment, la question se pose chez beaucoup de gens, qu’est-ce qu’un capteur de cette taille donne de plus. La réponse honnête n’est pas beaucoup. En prenant des photos à distance, nous obtenons des images plus détaillées – grâce au zoom du capteur, qui se traduit par des images moins bruyantes – mais dans une utilisation quotidienne, nous n’en obtenons pas vraiment un profil. D’autant plus que les photos de base de 12,5 mégapixels sont également de qualité suffisamment élevée, à part le zoom avant, la différence n’est pas vraiment visible.
Sur les photos prises avec le téléphone, une sursaturation minime peut être observée, mais l’appareil photo capture très bien les parties les plus sombres. Dans la lumière du soir, cependant, je n’ai toujours pas ressenti un niveau de percée qui pourrait être considéré comme un niveau iPhone ou Huawei P-series. L’amélioration de l’appareil photo se traduit donc par des images plus détaillées et réalistes, mais le saut de qualité n’est pas si important qu’il vend le téléphone tout seul. Il est assez révélateur, par exemple, que DxOMark soit célèbre pour ses analyses indépendantes sur la liste (au moment de la rédaction) cet appareil ne pouvait prendre que la 19e place.
Outre la photographie, le constructeur s’est également concentré sur les images animées : on peut même enregistrer des vidéos en 8K/24 ips. De plus, nous avons quelques options supplémentaires pour éditer des photos et des vidéos : avec la fonction Pro Cut, nous pouvons diviser nos images en morceaux en fonction de la recommandation de l’intelligence artificielle travaillant en arrière-plan, tandis que Pro Focus peut aider dans le cas de vidéos pour garder le focus sur le personnage principal même en mouvement. Bien sûr, ce n’est pas nouveau, mais c’est bien que nous puissions enregistrer des images séparées de celles-ci sans que le résultat final ne soit trop flou.
En plus du capteur principal, il y a bien sûr les caméras supplémentaires obligatoires : une vue large de 8 mégapixels et une macro de 2 mégapixels. Ceux-ci n’ajoutent pas grand-chose à l’image globale, car si l’objectif grand angle produit des images acceptables, la macro montre clairement que la qualité a été réduite par rapport à l’unité de 5 mégapixels du modèle précédent, car cette unité n’est plus que 2 mégapixels. C’était probablement nécessaire pour des raisons d’optimisation des coûts, mais si c’était vraiment la raison, j’aurais été moins en colère s’ils avaient laissé ce module tel quel. Enfin, la caméra frontale de 20 mégapixels est également disponible, avec laquelle vous pouvez prendre des selfies tout à fait décents, dont la qualité ne peut être critiquée.
Cela en vaut la peine?
Xiaomi n’a donc rien à avoir honte après la série de l’année dernière, mais la réforme de la charge a été une étape plus importante pour moi que l’appareil photo de 200 mégapixels. La raison en est que, bien que le premier soit un énorme bonus en semaine, les photos plus détaillées après un certain point n’ont plus autant d’importance que si, par exemple, le principal défaut des appareils photo du téléphone Android moyen, la photographie de nuit, avait été amélioré. Bien sûr, créer le logiciel nécessaire à cela coûterait beaucoup plus cher que l’innovation actuelle.
Alors que la version 256 Go du 11T Pro de l’année dernière était disponible pour 270 000 HUF, cette année, seul le 12T ordinaire coûte 250 000 HUF. Pour le principal mobile de la série de cette année, le Xiaomi 12T Pro (8+256 Go), il faut puiser dans nos poches : ils demandent 340 000 HUF. Et ce prix est extrêmement élevé pour un mobile haut de gamme qui manque de charge sans fil et de protection IP régulière.
Vous pouvez également obtenir le Samsung Galaxy S22 de cette année pour moins que cela, et en faisant quelques compromis, il y a le Nothing Phone (1), qui ne prend pas de photos bien pires avec deux appareils photo de 50 mégapixels, mais pour 200 000, disons, il connaît déjà la recharge sans fil. Restant proche de Xiaomi, il y a le 11T Pro de l’année dernière, qui, avec son prix désormais beaucoup plus convivial, compense facilement le matériel légèrement plus faible et les capacités de l’appareil photo légèrement plus modestes.
