Willi Lemke est mort : nécrologie du manager de longue date du Werder Brême

Für Fußballfans der Generation X gibt es einige Fernsehauftritte Willi Lemkes, die den Einzug in das kollektive Gedächtnis geschafft haben dürften; zunächst natürlich seine Rededuelle mit Uli Hoeneß in den 1990er Jahren, als es darum ging, Grenzen zwischen dem armen, grünweißen Norden und dem reichen, roten Süden zu ziehen – was sich damals allerdings nur in den Bilanzen, nicht anhand der Tabelle ablesen ließ.

„Wir haben uns verbal ordentlich die Kante gegeben“, hat Willi Lemke zur öffentlichkeitswirksamen Feindschaft mit dem damaligen Bayern-Boss gesagt, die später in eine Freundschaft umschlug.

Doch vielleicht bleibt auch etwas haften, das nicht für Wehrhaftigkeit und Biss im Fußballgeschäft stand, sondern überbordende Lebensfreude und den Genuss des Rampenlichts ausstrahlte: Als Willi Lemke nämlich einmal in der sonntäglichen Sportsendung des Norddeutschen Rundfunks zunächst gewohnt angriffslustig als Studiogast auftrat, dann die Rollen tauschte und als Stepptänzer das Publikum begeisterte.

Das war nicht „cringe“, wie man heute sagen könnte, sondern ziemlich cool – wie dieses Universaltalent überhaupt kaum eine Aufgabe als zu groß für sich verstand. Das unterstrich seine Tätigkeit als UN-Sonderberater für Sport mit eigenem Büro in New York ab 2008.

Was denn der Werder-Willi in der großen, weiten Welt der Diplomatie wolle, fragten sich einige Weggefährten hinter vorgehaltener Hand. Doch Lemke, politisch längst mit allen Wassern gewaschen, versah diesen Posten mit Ehrgeiz, Eifer und Sendungsbewusstsein: „Wenn ich in Afrika war, und die Pökse dort haben alle gesagt, ich will Fußballer werden, bin ich verzweifelt und habe ihnen geantwortet: bloß nicht! Ihr sollt Krankenpfleger, Klempner, Ärzte werden!“

Il portait depuis longtemps un regard critique sur les dérives du monde professionnel. « La flotte des garçons, leurs tatouages, leurs bijoux, je ne peux rien faire avec ça. “Je viens d’une génération où l’on disait : seuls les escrocs et les marins ont des tatouages”, a déclaré Lemke au FAZ en 2017 lors d’une longue conversation dans le salon de sa maison de Brême, qui semblait plus confortable et de bon goût qu’ostentatoire et intimidant. .

De toute façon, c’était quelqu’un qui s’en sortait sans entretoises internes. Ayant grandi dans le nord en tant qu’enfant réfugié d’une famille Stettin, Lemke, né en 1946, a d’abord étudié le sport pour devenir enseignant à Hambourg ; une décision qui a déterminé sa vie.

Car au cours de ses belles années au Werder en tant qu’entraîneur classique aux côtés de l’entraîneur Otto Rehhagel de 1981 à 1995 (deux titres de champion) et de ses différentes fonctions au sein du gouvernement rouge-vert de Brême (1999 à 2007), notamment en tant que sénateur des sports, le Le membre du SPD est resté fidèle au football en tant que membre de longue date du conseil de surveillance du Werder Brême.

Et quand, en vieillissant, il constate une certaine aliénation par rapport au grand business qu’est devenu depuis longtemps le football, il accepte les changements parce qu’il sait que personne ne pourra les arrêter : « Je n’aime pas tout, mais je ressentez un amour inconditionnel et permanent pour le « Werder Brême ».

Cela s’est propagé à sa deuxième épouse Heide et à leurs quatre enfants : “Tant que les gens comme nous sont assez fous pour regarder chaque match et que le produit est si bien commercialisé, il est difficile d’imaginer un crash de la Bundesliga. Certaines choses étaient considérées comme immuables.” selon lui : il doit y avoir une relégation, la majorité des actions doivent appartenir au club – et le Bayern doit enfin avoir plus de concurrence. À ce titre, il aura apprécié la saison dernière.

Cependant, il avait abandonné l’espoir que son équipe du Werder puisse à nouveau tenir tête au Bayern, comme à l’époque de la célèbre équipe Lemke/Rehhagel, ou comme en 2004, lorsque le Werder avait remporté le doublé championnat et coupe – avec Il appréciait au-delà de toute mesure l’entraîneur Thomas Schaaf.

Lemke, sprinter dans sa jeunesse, est devenu marathonien, a assisté aux matchs à domicile du Werder, était un interlocuteur populaire, plein d’humour et espiègle et se distinguait de la foule avec sa moustache distinctive, ses lunettes rondes et sa casquette. Willi Lemke est décédé lundi à l’âge de 77 ans des suites d’une hémorragie cérébrale. “Le monde vert et blanc est à l’arrêt”, a déclaré Klaus Filbry, PDG du Werder Brême.