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Vivre à Paris : Quand l’improbable colocation arrive

by Nouvelles

Unachievable de payer le loyer à Paris : j’ai emménagé chez des prêtres

Je suis entrée dans le presbytère un peu éméchée. C’était ma première semaine à l’université, et je l’avais passée à boire avec mes nouveaux camarades de classe et à chercher désespérément un endroit où vivre autre que le canapé de mon ami.

J’étais aux anges quand j’ai été acceptée à l’université à Paris, jusqu’à ce que je réalise que ma bourse ne couvrirait pas le loyer. Les endroits que je pouvais me permettre étaient désastreux. J’ai visité une colocation annoncée comme un trois pièces, et le propriétaire m’a montré avec sérieux où je pouvais construire des murs pour créer des chambres dans le grenier vide.Une autre option était décrite comme un « triplex », mais s’est avérée être une cage d’escalier glorifiée.Il n’y avait même pas assez de place pour un lit double sur les paliers.

J’ai écumé tous les sites de location et j’ai même fait des recherches sur les « logements contre services ». mon moi naïf de 18 ans a eu un réveil brutal en lisant les offres d’hommes prétendant avoir de la place dans leur lit pour une étudiante,à condition qu’elle nettoie aussi la cuisine,bien sûr.

J’ai trouvé une chambre dans un presbytère

Après avoir lu quelques douzaines d’offres similaires difficiles à refuser, j’étais prête pour la vie monastique. C’est donc de bon augure lorsque,lors d’une autre recherche sur Google,je suis tombée sur une liste de résidences étudiantes catholiques gérées par des prêtres ou des religieuses. Parmi elles,il y avait une chambre dans un presbytère,loin dans la banlieue de Paris,où 12 prêtres avaient transformé sept anciennes cellules en logements pour étudiants à faibles revenus. Cela ne coûtait que 250 €, charges comprises. Les autres options que j’avais regardées coûtaient toutes plus de 500 €, même la cage d’escalier.En montant les marches du presbytère, je me suis sentie comme une femme déshonorée de l’époque victorienne cherchant du réconfort aux portes de l’église. L’image s’est rapidement dissipée lorsque j’ai été accueillie par un prêtre portant un ensemble en jean et un large sourire. « Je suis le Père Gabriel », a-t-il dit en me serrant la main. « Bienvenue. »

Il m’a montré ma chambre. C’était un espace simple,avec seulement un lit et une armoire. mais elle donnait sur un vaste jardin entouré d’arcades de cloître, avec des statues sculptées sortant de l’herbe envahie. « En bas, il y a un espace de travail et une cuisine pour vous et les autres étudiants », a-t-il dit.

J’étais ravie de mon nouveau logement, surtout quand j’ai appris qu’il n’y avait pas de règles ou de conditions, sauf d’assister à des dîners semestriels et de faire occasionnellement le point avec les prêtres sur mes études. Nous devions être prévenants, pas de fêtes sauvages ni de saccage de l’endroit, mais il n’y avait pas de couvre-feu, nous pouvions avoir des amis à dormir, et nous n’étions pas obligés d’aller à la messe.

Nous avons créé une petite communauté animée

Mes autres colocataires étaient un groupe sympathique : un couple d’étudiants adultes, l’un étudiant le marketing, l’autre la théologie. Un Allemand tranquille qui étudiait les mathématiques et buvait de la Red Bull à la chaîne. Quatre étudiants du Sénégal, dont un doctorant en histoire en cinquième année qui avait toujours un regard légèrement paniqué dans les yeux lorsqu’on lui parlait de sa thèse.

Mes souvenirs de cette année sont comme une série d’instantanés absurdes,comme se faufiler dans la maison un dimanche matin et croiser les prêtres alors qu’ils se précipitaient pour repasser leurs cols et leurs robes de clergé et aller à la messe. Imaginez voir ça lors de votre marche de la honte.Il y avait un roulement mensuel pour le nettoyage des parties communes, et je me souviens avec tendresse avoir ri avec mes colocataires en faisant les corvées.Comme nous étions tous dans des universités différentes et que nous étudiions dur,nous ne passions pas beaucoup de temps ensemble,il était donc agréable d’avoir ces moments chaleureux,à fond la musique et à laver les sols.

Une fois, j’étais assise à la table de la cuisine, l’air hagard et un peu maniaque alors que je travaillais.

Unachievable de payer le loyer à Paris : j’ai emménagé chez des prêtres

FAQ

Pourquoi l’auteure a-t-elle eu du mal à trouver un logement à Paris ?

Le loyer à Paris était trop cher par rapport à sa bourse étudiante.

Quelles options de logement l’auteure a-t-elle envisagées ?

Elle a exploré les colocations, les “logements contre services”, et d’autres options abordables.

Où a finalement trouvé à se loger l’auteure ?

Dans une chambre d’un presbytère, gérée par des prêtres.

Combien coûtait ce logement ?

250€,charges comprises.

Quelles étaient les principales règles du logement ?

Assister à des dîners semestriels et faire occasionnellement le point sur ses études avec les prêtres. Elle devait être prévenante.

Qui étaient les colocataires de l’auteure ?

Divers étudiants, dont un couple, un étudiant allemand, et quatre étudiants sénégalais.

Quels étaient les avantages de vivre dans ce logement atypique ?

Loyer abordable, absence de règles strictes, ambiance conviviale et communauté étudiante.

Résumé des Options de logement Étuantines

| Option de logement | Description | Coût approximatif | Avantages | Inconvénients |

|——————-|———————————————–|————————-|————————————————-|———————————————————-|

| Colocation | Différentes tailles et états | Variable | Peut être abordable | Qualité variable, parfois petites surfaces |

| Logements contre services | Échange logement contre services (ménage, etc.) | Variable | Peut être financièrement avantageux | Risques de conditions abusives |

| Chambre en presbytère| Chambre simple dans un bâtiment religieux | 250€ (charges comprises) | Abordable, ambiance communautaire, peu de règles | Loin des centres d’activité, peut ne pas convenir à tous |

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